Femmes lesbiennes en Chine : quand la pression familiale pousse au mariage de convenance
03.12.2020
Annaëlle PANELLA
Bien que la Chine possède une Histoire où l’homosexualité est largement mentionnée, la Révolution culturelle sous Mao ainsi que le gouvernement chinois actuel ont rendu l’homosexualité taboue. Les personnes homosexuelles en Chine connaissent alors des difficultés, parfois religieuses dans les provinces reculées mais surtout à travers la pensée confucéenne. La piété familiale, centrale dans cette pensée engendre une véritable pression au sein des familles, en particulier dans le cadre du mariage. Les femmes, qui dans cette idéologie sont avant tout des épouses et des mères, sont alors les premières concernées par cette pression. Être une femme et lesbienne peut s’avérer alors encore plus difficile, poussant souvent ces dernières à se marier pour convenir aux attentes de leurs familles. En plus de se marier par convenance, beaucoup d’entre elles ont récemment été victimes d’une violation de leur vie privée suite à la divulgation des données d’un des plus grands sites de rencontres lesbien. Elles sont également plus facilement sujettes aux violences domestiques que les femmes hétérosexuelles. Cependant, les mentalités évoluent, rendant plus favorable l’opinion publique à la légalisation du mariage homosexuel. Cette légalisation pourra-t-elle enfin mettre fin aux mariages de convenances ?
Un passé ouvert à l’homosexualité, balayé par le régime communiste chinois
La Chine est une des quatre civilisations les plus anciennes avec une Histoire riche de cinq millénaires. Contrairement aux idées reçues, son passé est tolérant et ouvert concernant l’homosexualité. En effet, au cours des siècles, certains empereurs préféraient avoir des partenaires du même sexe. Par exemple, l’Empereur AI de la dynastie des Han avait pour favori Dong Xian. Leur histoire est très populaire en Chine. Un jour, Dong Xian s’endormi sur la manche de l’Empereur. Pour ne pas le réveiller, l’Empereur coupa cette manche afin de pouvoir se lever. « Couper la manche » ou en chinois « Duan Xiu, 断袖 » est devenu alors un synonyme d’homosexualité dans ce pays. On retrouve ainsi dans la poésie chinoise du IXe siècle, âge d’or de la littérature chinoise, des poèmes d’amour dont il est difficile de savoir si ces derniers s’adressent à une femme ou à un homme. Pour finir, Le Rêve dans le pavillon rouge, écrit par Cao Xueqin en 1791, qui est un des plus grands romans de littérature classique en Chine, mentionne des relations homosexuelles.
Pourtant, beaucoup de Chinois.es considèrent aujourd’hui que l’homosexualité est un concept qui vient de l’extérieur, en partie du monde occidental. Très tabou en Chine, on a du mal à prononcer le mot homosexualité (Tóng Xìng Liàn, 同性恋) car le terme est considéré comme étant trop radical. À la place, les Chinois.es préfèrent parler de « camaraderie » (Tóng Zhì, 同志). Les lesbiennes sont donc appelées « Nv Tóng Zhì, 女同志» (camarades de sexe féminin). Autrement dit, la nature de leur relation est niée explicitement. Un autre terme est également utilisé pour les lesbiennes : Il s’agit du terme « La La » dérivé du son de la première syllabe de « Lesbian ». L’usage de ces expressions est révélateur du tabou instauré pendant la période maoïste qui a criminalisé l’homosexualité lors de la Révolution culturelle en 1949. Les homosexuel.le.s subissaient alors des persécutions au même titre que les paysan.ne.s riches et les droitier.es.
Décriminalisée en 1997, l’homosexualité cesse également d’être considérée comme une maladie mentale en 2001. Le mariage homosexuel reste, quant à lui, toujours illégal. La Chine, sous l’influence de son régime autoritaire, est sous l’ère du « don’t ask, don’t tell », autrement dit : certains sujets tels que la sexualité doivent rester privés. En outre, le gouvernement chinois censure dans les médias chaque contenu qu’il considère « sensible ». Une circulaire officielle de 2016 indiquait : « qu’aucune série télévisée ne doit montrer de relations sexuelles et de comportements anormaux, comme l’inceste, des relations entre personnes de même sexe, des perversions sexuelles, du harcèlement sexuel, des agressions ou des violences sexuelles[1]AFP, Chine : malgré une victoire, l’homosexualité reste absente des écrans, Challenges, 19.04.2018 : … Continue reading ». Sans compter que la Chine ne peut avoir accès à Instagram ou encore Google, tous deux censurés par le gouvernement. Pour finir, l’homosexualité est illustrée dans beaucoup de livres comme étant perverse.
Les difficultés d’être homosexuel.le.s en Chine : le rôle du Confucianisme dans la pression familiale.
Bien que certaines grandes villes comme Pékin et Shanghai tolèrent de plus en plus la communauté LGBT, cette dernière a encore beaucoup de mal à acquérir une visibilité dans les régions les plus reculées. En effet, les réseaux sociaux sont moins étendus et la pensée conservatrice des minorités religieuses s’additionne à la vision traditionnelle de la famille en Chine. Ainsi, ces phénomènes contribuent à ralentir l’évolution des mœurs dans les petites villes.
Cependant, peu importe la région, il est très difficile pour une personne LGBT de faire son « coming out » auprès de ses proches : « Moins de 15 % des homosexuels indiquent avoir révélé leur orientation sexuelle à leurs familles et plus de la moitié de ceux qui l’ont fait estiment avoir souffert ensuite de discriminations[2]Citation issue de l’article « Chine. Mariage pour tous : les mentalités évoluent lentement » rédigé par courrier international ayant traduit l’article rédigé par J.P : « Chinese … Continue reading » selon l’étude du département de sociologie de l’université de Pékin en 2016. Cette difficulté est directement liée au contexte culturel, dans lequel la pression familiale est omniprésente.
Cette pression est en grande partie issue du Confucianisme, terme qui n’a pas vraiment d’équivalent en chinois. Le Confucianisme, dont le nom vient de son auteur Confucius, est à la fois une idéologie politique, une tradition dite savante mais aussi une manière de vivre. Elle est parfois même considérée comme une religion. La population chinoise est imprégnée de cette pensée depuis deux millénaires. Dans le Confucianisme, l’homosexualité n’est pas vue comme un péché mais elle ne peut cependant être pleinement vécue à cause d’une des valeurs confucéennes les plus fondamentales : la piété familiale (« Xiào, 孝 » en chinois).
La piété familiale est la première étape afin d’atteindre l’excellence morale. Cette piété est centrée sur le respect des parents et des ancêtres. Ainsi, l’obéissance envers sa famille et la préservation de l’honneur familiale sont centrales dans la pensée chinoise. L’accomplissement de cette piété repose sur l’obligation de se marier, de fonder une famille afin de perpétuer le nom des ancêtres mais aussi sur la supériorité des hommes envers les femmes. Cette vision patriarcale a évidemment un impact conséquent sur les femmes, et encore plus les femmes lesbiennes.
Difficultés poussant aux mariages de convenances, en particulier chez les lesbiennes
La période post-socialiste des années 1970 a développé certains aspects du capitalisme en Chine, entraînant par-là même une recrudescence des valeurs patriarcales. La combinaison du Confucianisme et du post-socialisme a encore plus contraint les femmes à fonder une famille rapidement. Situation assez paradoxale puisque cet élan capitaliste, doublé de la politique de l’enfant unique, a permis aux femmes
de faire plus d’études. En effet, les familles n’avaient plus qu’un seul enfant pour perpétuer l’honneur de la famille. Si l’enfant était une fille, il fallait qu’elle réussisse et qu’elle reprenne parfois l’entreprise familiale. La conséquence de cette politique a aidé les femmes en Chine à obtenir des postes avec beaucoup plus de responsabilités, augmentant leur émancipation et leur indépendance.
Cependant, pour s’assurer que ces dernières restent fidèles à la tradition du mariage, la société chinoise a parallèlement instauré une culture de la peur. Un concept fut alors créé pour les femmes ayant dépassé un certain âge (entre 27 et 30 ans) : il s’agit de Sheng Nu (剩女), traduit littéralement par « celles qui restent » ou plus péjorativement « celles dont on ne veut pas », développant ainsi un sentiment de honte pour les célibataires. La pression du mariage, qui existe aussi chez les hommes, survient cependant plus tôt chez les femmes à cause de leur « horloges biologiques ».
Il reste ainsi difficile d’échapper à son rôle de femme, de future épouse et surtout de future mère en Chine, surtout quand on est lesbienne. En effet, par peur de décevoir leurs familles à cause de leur orientation sexuelle, les lesbiennes se sentent souvent obligées de se marier pour mieux se cacher. De plus, certaines familles découvrant la vérité les forcent à se marier pour que cela ne se sache pas dans leur entourage et ainsi préserver l’honneur. Il existe alors en Chine un phénomène dénommé XingHun (形婚) dont la traduction serait « mariages coopératifs ». Il s’agit tout simplement d’un mariage entre un homme gay et une femme lesbienne. Ce mariage de convenance permet ainsi de satisfaire les familles respectives tout en leur permettant de vivre chacun de leur côté en accord avec leur orientation sexuelle.
Cette solution est alors largement adoptée, en particulier par les femmes lesbiennes. En effet, selon une étude de l’université de Qingdao publiée en 2012, 90% des hommes homosexuels en Chine sont mariés à des femmes qui ne savent pas que leur mari est gay, ce qui peut être très difficile à vivre des deux côtés. Pour celles et ceux qui choisissent le mariage coopératif, ces derniers.ères privilégient les sites de rencontres sur internet pour entrer en contact. Le site le plus important concernant ces mariages arrangés est ChinaGayLes.com qui affirme avoir actuellement environ de 500.000 utilisateurs.ices et contribué à environ 54.000 unions[3]Chiffres provenant du site lui-même : https://www.chinagayles.com/.
Ces mariages blancs ne sont cependant pas vus d’un très bon œil par tous, notamment par certains.es militants.es de la cause LGBT qui affirment que si l’homophobie est encore forte en Chine, c’est parce que peu d’hétérosexuels.elles connaissent des personnes ouvertement gays. Le mariage coopératif est, selon eux.elles, un moyen efficace pour se cacher et pour bénéficier des privilèges hétérosexuels (comme l’acceptation sociale ou la facilité à trouver un logement par exemple), diminuant par conséquent la visibilité des LGBT en Chine et laissant les personnes qui ne souhaitent pas se marier seules face à cette pression.
Les lesbiennes sujettes également à l’exposition de leur vie privée et aux violences domestiques en Chine
Cachées grâce à leurs mariages, beaucoup de femmes lesbiennes en profitent pour faire des rencontres plus sereinement. Vu qu’il est très difficile de séduire en public, les femmes privilégient une fois de plus les sites de rencontre tels que Rela, Lesdo etc… Rela a d’ailleurs été censuré par le gouvernement en 2017. L’application est revenue un an plus tard et compte désormais 5 millions d’utilisatrices. Si cela peut sembler être un progrès, la base de données a été étrangement exposée peu de temps après sa réapparition (les raisons énoncées étaient que le serveur ne possédait pas de mot de passe) divulguant par conséquent la vie privée de toutes celles qui utilisaient l’application.
Ainsi, des informations personnelles ont été rendues publiques comme leur pseudonyme, leur date de naissance, leurs préférences sexuelles mais aussi leur poids et parfois même leur géolocalisation. Dans un pays qui vit avec le crédit social[4]Le gouvernement chinois a instauré en 2014 un « système de crédit social » (« shehui xinyong tixi »). Ce système accrédite un certain nombre de points à ses citoyen.ne.s. Lorsqu’une … Continue reading et la pression familiale, les conséquences peuvent être dramatiques. En effet, il n’existe pas de lois protégeant les personnes de ces discriminations. Un patron peut alors tout à fait renvoyer une employée si celui-ci découvre qu’elle est lesbienne.
En plus de ce problème s’additionnent les violences domestiques dont souffrent les lesbiennes. Le rapport effectué par l’UNDP et l’USAID[5]United Nations Development Programme, UNDP Asia-Pacifc Regional Centre, BEING LGBT IN ASIA: CHINA COUNTRY REPORT, 2014, … Continue reading en 2014 a démontré qu’entre 2007 et 2009, la moitié des lesbiennes sondées ont subi des violences physiques de la part de leurs proches ou de leur partenaire du même sexe. Environ 70% ont subi des violences psychologiques. Comparées aux femmes hétérosexuelles, les lesbiennes et bisexuelles sont 25% plus exposées aux violences. De plus, seulement 55% d’entre elles s’autorisent à demander de l’aide face à 84% des femmes hétérosexuelles. Lorsqu’elles ont le courage d’en parler, elles le font en grande majorité auprès de leurs amis.es et de la communauté LGBT, mais rarement auprès des institutions officielles telle que la police, par peur que leurs identités soient divulguées. De plus, les forces de l’ordre sont très peu formées concernant les thématiques portant sur les orientations sexuelles et de genres, ce qui n’encourage pas les victimes à s’exprimer.
Conclusion : Une avancée lente des mentalités mais non négligeable dans un des pays asiatiques les plus ouverts concernant l’homosexualité
La Chine a encore beaucoup à faire pour que les mentalités évoluent et que les femmes puissent pleinement s’épanouir, en particulier les lesbiennes. Il est indéniable que l’autoritarisme gouvernementale ajouté par le poids de la famille freinent cette évolution.
Cependant, il est important de souligner que la Chine reste un des pays asiatiques les plus ouverts concernant l’homosexualité. De plus, même si cela prend du temps, on peut nettement voir des progrès se dessiner, que ce soit au niveau des mentalités mais aussi culturellement et même juridiquement. En effet, quand le site Weibo (soit l’équivalent de twitter en Chine) avait annoncé en 2018 le retrait de contenus LGBT, cela avait suscité un élan de protestation avec le #JesuisHomosexuel. Cette affaire eu un retentissement tel, que le Quotidien du peuple, (qui n’est autre que l’organe officiel du Parti communiste chinois) a publié un article en faveur de l’acceptation de l’homosexualité ce qui conduisit au retrait de l’interdiction de Weibo.
Il eut également la même année pour la première fois un film ouvertement gay dans les salles chinoises : « Looking for Rohmer » de Wang Chao, une co-production franco-chinoise retranscrivant l’amour entre une chinois et un français qui a été très largement diffusé en Chine. Bien que certains passages fussent supprimés dans
ce pays, rendant flou la relation entre les deux protagonistes (la scène du baisé a par exemple été censurée), son apparition dans les cinémas chinois est une avancée non négligeable.
On peut en outre remarquer le développement des associations féministes et LGBT au sein de la Chine qui luttent contre la pression du mariage ainsi que les mariages blancs entre personnes homosexuelles. La plus grande visibilité des LGBT grâce à ces associations instaure un climat plus propice pour les célébrités qui osent enfin faire leur coming out, telle que la fille de Jacky Chan, ce qui peut encourager à leur tour les personnes LGBT chinois.es à en faire autant.
Les familles commencent elles aussi à être plus tolérantes concernant l’homosexualité, notamment la nouvelle génération de parents. En effet, 35% des parents nés avant 1970 se disent encore prêts à rejeter un enfant homosexuel contre seulement 9% des personnes nées après 1990. Un phénomène assez encourageant a vu aussi le jour à Shanghai en 2017 : un groupe de mères s’est mis à participer au « marriage market » en arborant des parapluies arc en ciel afin de trouver à leur enfant gay ou lesbienne, un.e partenaire du même sexe. Malgré le fait qu’elles aient été contraintes de partir, cette initiative a fait sensation dans le monde entier.
Du point de vue juridique, de récentes décisions sont également allées dans le sens de cette plus grande ouverture. Ainsi, un hôpital psychiatrique a été condamné pour avoir fait subir à un patient gay un « traitement » via des pilules et des injections qui étaient censées soigner son homosexualité. Mais la plus grande décision juridique qui a eu, et qui aura encore une grande influence sur la Chine continentale, reste la légalisation du mariage homosexuel à Taiwan en 2019. Même si les médias officiels ont fait en sorte de faire taire les débats sur cette légalisation, le twitter chinois Weibo a été la source de milliers de réactions positives. Pour certains, c’est un véritable espoir qui voit le jour car les chinois de moins de 35 ans sont majoritairement favorables au mariage entre personnes du même sexe.
Tous ces éléments nous apportent plusieurs points de réflexion. Plutôt que de s’interroger pour savoir si le mariage homosexuel sera légalisé ou non, essayons de nous imaginer quelles seraient les conséquences si celui-ci est finalement autorisé en Chine dans les prochaines années. Dans quelles mesures les mentalités chinoises seraient elles susceptibles d’évoluer concernant la piété familiale ? Cette dernière pourrait-elle être assouvie par le mariage entre deux personnes du même sexe ? Car il reste malgré tout un point non négligeable bien établi dans la culture chinoise : la nécessité de perpétuer le nom des ancêtres en ayant des enfants. Cette question se pose d’autant plus chez les lesbiennes car tel est le rôle majeur d’une femme au sein de la tradition confucéenne. Les mariages de convenances seraient-ils réduits ou existeraient-ils toujours, non plus car il est primordial de se marier, mais car il reste impératif d’avoir une descendance ?
Sources
AFP, Chine: malgré une victoire, l’homosexualité reste absente des écrans, Challenges, 19.04.2018 : https://www.challenges.fr/societe/chine-malgre-une-victoire-l-homosexualite-reste-absente-des-ecrans_581846
AFP, En Chine, des gays et des lesbiennes se réfugient dans le mariage blanc, LaCroix, 21/11/2017, https://www.la-croix.com/Monde/En-Chine-gays-lesbiennes-refugient-mariage-blanc-2017-11-21-1300893587
Ashley Jiang, OutChina | Stories | Explainer, OutChina, 2018-2020, https://www.chinalgbt.org/explainer
Chine. Mariage pour tous : les mentalités évoluent lentement rédigé par courrier international ayant traduit l’article rédigé par J.P : « Chinese attitudes towards gay rights », The Economist, 20.06.2017 : https://www.courrierinternational.com/article/chine-mariage-pour-tous-les-mentalites-evoluent-lentement
Harold Thibault et Brice Pedroletti, Taïwan légalise le mariage homosexuel, une première en Asie, Le Monde, 17.05.2019, https://www.lemonde.fr/international/article/2019/05/17/a-taiwan-le-parlement-legalise-le-mariage-homosexuel-une-premiere-en-asie_5463235_3210.html?fbclid=IwAR0XaYPQOdJbmbK3yHL-9ynr7CdB8hWJaH3-RoBLpbENXmNoYAq8JEvViDk
Sun Zhongxin, James Farrer et Kyung-hee Choi, L’identité des hommes aux pratiques homosexuelles à Shanghai, perspectives chinoises, OpenEdition Journals, janvier-février 2006 : https://journals.openedition.org/perspectiveschinoises/939
Salomé Grouard, La vigueur des mouvements féministes en Chine, Slate, 22.07.2020 : http://www.slate.fr/egalites/feminismes-asiatiques/episode-1-feminisme-post-metoo-chine-confucianisme-feminist-voices
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United Nations Development Programme, UNDP Asia-Pacifc Regional Centre, BEING LGBT IN ASIA: CHINA COUNTRY REPORT, 2014, file:///C:/Users/annae/Downloads/Being%20LGBT%20in%20Asia%20-%20China%20Country%20Report%20%20(1).pdf
Zack Whittaker, Rela, a Chinese lesbian dating app, exposed 5 million user profiles, TechCrunch, 28.03.2019: https://techcrunch.com/2019/03/27/rela-data-exposed/?fbclid=IwAR34ZaW_ciCPL6ong7p9Z0vXxtQicYB-aA2PBc_px6cXhtpluoW4KR5iy1U&guce_referrer=aHR0cHM6Ly9sLmZhY2Vib29rLmNvbS8&guce_referrer_sig=AQAAAMOAxZUeEqIvTtnbzPBHhb1RzBkfrAKK1k5VeQGyPlpYkUoCdnhJh2JtH3bNVf7f7-yMPUrXd87EFjIqm9RGCWkWFNXdDZSbET1H_7CB7h3EPkhEUDJT6EobbecnDRq8sAVAAP5E5YAnEYcGy5clmAj1QDqVgvqHpAZNbPqXsRXr&guccounter=2
Pour citer cet article : Annaëlle PANELLA, “Femmes lesbiennes en Chine : quand la pression familiale pousse au mariage de convenance ”, 03.12.2020, Institut du Genre en Géopolitique.
References
↑1 | AFP, Chine : malgré une victoire, l’homosexualité reste absente des écrans, Challenges, 19.04.2018 : https://www.challenges.fr/societe/chine-malgre-une-victoire-l-homosexualite-reste-absente-des-ecrans_581846 |
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↑2 | Citation issue de l’article « Chine. Mariage pour tous : les mentalités évoluent lentement » rédigé par courrier international ayant traduit l’article rédigé par J.P : « Chinese attitudes towards gay rights », The Economist, 20.06.2017 : https://www.courrierinternational.com/article/chine-mariage-pour-tous-les-mentalites-evoluent-lentement |
↑3 | Chiffres provenant du site lui-même : https://www.chinagayles.com/ |
↑4 | Le gouvernement chinois a instauré en 2014 un « système de crédit social » (« shehui xinyong tixi »). Ce système accrédite un certain nombre de points à ses citoyen.ne.s. Lorsqu’une personne n’agit pas conformément aux attentes du gouvernement, cela peut aller de l’infraction à une critique trop forte du régime, elle perd des points. Un chiffre trop bas peut entrainer la perte de certaines libertés individuelles comme l’impossibilité d’acheter des billets de train. Pour en savoir plus : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/01/16/le-credit-social-les-devoirs-avant-les-droits_6026047_3232.html |
↑5 | United Nations Development Programme, UNDP Asia-Pacifc Regional Centre, BEING LGBT IN ASIA: CHINA COUNTRY REPORT, 2014, file:///C:/Users/annae/Downloads/Being%20LGBT%20in%20Asia%20-%20China%20Country%20Report%20%20(1).pdf |