3/4 – L’impact de la Covid-19 sur la vie quotidienne des femmes migrantes
13.08.2021
Cécile Guignard
Les populations vulnérables ont été particulièrement affectées par la pandémie de Covid-19 et ses conséquences économiques et sociales. Si la situation spécifique des femmes durant la pandémie (prise en charge du travail reproductif, violences de genre…) ou celle des migrants (fermeture des services spécialisés, manque d’hygiène dans les camps) ont été étudiées, on peut déplorer le manque d’attention portée aux femmes migrantes, pourtant victimes de discriminations accrues. Cette troisième partie s’attache à montrer en quoi les femmes migrantes ont été particulièrement touchées par la pandémie dans leur vie quotidienne et leur accès aux droits.
Remarque : L’ensemble de ce dossier a une visée volontairement descriptive et se concentre sur les difficultés que ces femmes rencontrent. Néanmoins, il convient de garder en tête leur agentivité : nombre de solutions ont été suggérées et mises en place, souvent par les femmes migrantes elles-mêmes, pour pallier ces difficultés[1]On peut lire sur ce sujet : ONU Femmes, Addressing the Impacts of the Covid-19 Pandemic on Women Migrant Workers, 2020, URL.. Il faut également rappeler que derrière la catégorie « femmes migrantes » se trouvent une multitude de situations individuelles extrêmement diverses ; cette série d’articles se concentre sur les plus vulnérables.
Introduction
Si le travail est un facteur majeur d’inégalités entre les femmes migrantes et autochtones, mais également entre femmes et hommes migrant.es, il n’est néanmoins pas la seule source de difficultés que rencontrent les femmes migrantes. Les conditions de vie précaires que certaines connaissent et la vulnérabilité à laquelle les contraignent les politiques d’accueil des pays où elles immigrent constituent un autre facteur important de discrimination. Ainsi, elles sont nombreuses à avoir connu des difficultés d’accès à des services d’hygiène et infrastructures de soin. Les parcours migratoires ont été complexifiés par la fermeture des frontières et la perte d’emplois qui a pu conduire au non-renouvellement de titres de séjour et à la perte de logements. Le moindre capital culturel (alphabétisation, maîtrise des codes sociaux) dont dispose, statistiquement, les femmes migrantes, a également pu les empêcher de trouver des solutions adaptées à leurs problèmes.
La Covid-19 a aggravé les conditions de vie de nombreuses femmes migrantes
Si la vie dans les camps est compliquée pour toustes, elle se double pour les femmes de difficultés particulières, liées à la proximité non-désirée avec de nombreux hommes (sentiment d’insécurité, attitudes déplacées, risques d’agression) et le manque d’infrastructures de soin et d’hygiène adaptées[2]Voir par exemple, SCHMOLL, Camille, Les damnées de la mer, 2020, éditions La Découverte.. L’accès restreint à l’eau potable, au savon ou aux protections hygiéniques augmente le risque d’infection chez ces femmes et fragilise leurs défenses immunitaires, donc leur capacité à résister au coronavirus. C’est également le cas hors des camps, car de nombreuses femmes migrantes n’ont pas accès à un logement décent. Eline Achterberg a fait une étude sur les femmes sans domicile dans le cadre de son Master Human Rights à Science Po Paris. Elle explique que « lorsque l’on dit que « se laver les mains peut sauver des vies » mais que des centaines de personnes — et notamment des femmes — migrantes et sans abri n’ont pas accès ni à l’eau potable, ni à du savon, cela met en lumière les profondes inégalités qui traversent notre société[3]ACHTERBERG, Eline, JIMÉNEZ BARRIOS, Ivana et DE RAIGNAC, Juliette, « Quel droit à l’eau pour les femmes migrantes à Paris ? », 2020, Sciences Po Paris, URL. ». L’enfermement auquel de multiples camps ont été soumis a également limité la possibilité pour ces femmes de se soustraire à un quotidien marqué par l’extimité permanente[4]LATOUCHE, Alice, Exilées sans refuge : l’impact de l’appropriation du lieu sur la vulnérabilité des femmes migrantes en Grèce, projet de thèse., c’est-à-dire l’impossibilité d’avoir un « lieu à soi », ne serait-ce que pour quelques instants. Cette promiscuité constante augmente le risque pour ces femmes d’être victimes de violences sexistes et sexuelles, alors même que les structures de soin ne sont plus accessibles[5]Voir partie 1 de ce dossier.. Le risque de violences conjugales est d’autant plus fort pour ces femmes qu’elles n’ont pas accès aux services juridiques adéquats, quand ce n’est pas leur autorisation de séjour qui dépend de leur conjoint. Si des procédures existent qui garantissent théoriquement aux femmes la possibilité de s’échapper d’une relation violente sans mettre en péril leur droit à un séjour légal, dans les faits, il est très difficile pour les femmes de prouver la réalité des violences subies, d’autant plus alors que les services socio-hospitaliers sont occupés par la pandémie[6]ONU Femmes, Addressing the Impacts of the Covid-19 Pandemic on Women Migrant Workers, 2020b, URL..
Par ailleurs, le parcours migratoire de ces femmes a été complexifié par la Covid-19. Dès le début de la pandémie, un rapport à l’attention du Département britannique pour le Développement International alerte sur « le risque accru d’exploitation sexuelle et de violence par des agents étatiques et des gardes armées[7]FRASER, Erika, « Impact of COVID-19 Pandemic on Violence against Women and Girls », 16.03.2020, URL. », notamment lors du passage de frontières par des migrantes transnationales. En particulier, le risque de traite est d’autant plus accru que les moyens de passer les frontières se restreignent[8]ONU Femmes 2020b, op. cité.. La fermeture des frontières a également empêché certaines travailleuses saisonnières de retourner chez elles, par peur de ne pouvoir retrouver leur emploi ensuite[9]Ibid.. D’autres ont également été bloquées dans le pays d’immigration, parfois dans des situations d’exploitation dont elles ne pouvaient se soustraire en rentrant dans leur pays d’origine[10]ONU Femmes, « Déclaration d’ONU Femmes à l’occasion de la Journée internationale des migrants 2020 », 17.12.2020a, URL.. Dans d’autres cas, le retour au pays d’origine s’est imposé comme une nécessité après la perte d’un emploi (voir infra). Ce retour peut parfois être synonyme d’échec et soumettre les femmes à l’opprobre de leur communauté d’origine. Ce n’est pas toujours le cas : Dok Samuon, travailleuse cambodgienne expatriée en Thaïlande, le craignait mais témoigne de son soulagement quant au bon accueil qui lui a été réservé. Elle affirme l’importance pour les femmes migrantes de mettre en place des systèmes d’entraide pour permettre la réintégration de toutes dans la société d’origine[11]CHOI, Younghwa et KHUN, Sophea, « Interview with Dok Samuon. “Solidarity is what we all need, not discrimination against returnee women migrant workers” », 10.12.2020, ONU Femmes, URL..
La santé est un facteur d’inquiétude également pour les travailleuses migrantes. En tant que femmes, étrangères et migrantes, elles occupent des emplois particulièrement exposés au risque d’infection. Elles sont aussi plus souvent que les autochtones en situation de pauvreté et donc de logement insalubre, vecteur de propagation du virus[12]RAKOTONARIVO, Andonirina, « Who are the women on the move? A portrait of female migrant workers », 18.12.2020, OIT, URL.. Pourtant, il n’est pas simple pour elles d’accéder aux soins : les migrantes en situation irrégulière peuvent craindre un contrôle de leurs documents à l’occasion du test de dépistage et ne pas oser demander un traitement adéquat. Par ailleurs, très peu d’entre elles disposent d’une assurance pour couvrir leurs frais médicaux, alors que de nombreux pays n’ont pas de couverture santé universelle[13]ONU Femmes 2020b, op. cité.. Enfin, comme leurs confrères masculins travaillant dans l’agriculture[14]LABRECQUE, Marie-France, « Permanentemente temporales. El Programa de Trabajadores Agrícolas Temporales en Canadá (PTAT) y el COVID-19 », 2020, Antropología americana, vol. 5, n°10, pp. … Continue reading, les travailleuses migrantes risquent souvent de perdre leur source de revenus si elles se déclarent malades. ONU Femmes alerte donc sur « l’état mental, émotionnel, sanitaire et social des femmes migrantes confrontées à l’isolement et la solitude[15]ONU Femmes 2020a, op. cité. ».
Les droits des femmes migrantes sont menacés par la Covid-19
La question de l’accès aux soins amène celle des droits des personnes migrantes : le droit d’être soigné.e, le droit d’être logé.e, le droit d’être protégé.e dans le contexte d’une pandémie mondiale[16]ONU, Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, 1990, URL.. Le premier obstacle pour accéder à ces droits est celui de leur connaissance et compréhension : bien souvent, les femmes n’ont pas accès à une information donnée dans une langue qu’elles ne maîtrisent pas ou partiellement. Par ailleurs, l’éducation et l’alphabétisation des femmes et des filles restent un enjeu à l’échelle mondiale (les femmes représentent 2/3 des analphabètes dans le monde[17]UNESCO, « Education des filles et des femmes – Statistiques », 08.03.2014, URL.) et ont un impact important sur la capacité des femmes migrantes à accéder à l’information dans leurs pays d’accueil[18]ONU, Policy Brief: The Impact of COVID-19 on Women, 9.04.2020, URL.. Ainsi, à Mendoza (Argentine), l’analphabétisme des femmes migrantes est l’un des obstacles principaux à leur perception de l’aide sociale mise en place durant la Covid-19, car elles doivent être accompagnées par un.e proche ou un.e travailleur.se social.e pour pouvoir faire la demande d’allocation[19]GEREZ, Jean-Claude, « Femmes migrantes en Argentine : « Leur situation a empiré depuis la pandémie » », 31.07.2020, CCFD Terre Solidaire, URL.. La barrière de la langue et de l’illettrisme se double souvent d’un isolement profond, dans le cas des travailleuses domestiques ou agricoles logées sur le lieu de travail notamment, mais pas uniquement. L’absence de liens sociaux locaux est un obstacle supplémentaire à la résilience en cas de crise, car ces femmes ne connaissent pas toujours les structures qui pourraient les aider. Elles s’organisent d’ailleurs entre elles pour pallier cette absence[20]CHOI KHUN 2020, op. cité..
La grande instabilité engendrée par la crise de la Covid-19 en termes d’emploi pour les femmes migrantes[21]Voir partie 2 de ce dossier. a conduit à la remise en cause de certains de leurs acquis, par exemple pour celles dont le titre de séjour dépend de leur participation au marché du travail autochtone[22]ONU Femmes 2020b, op. cité.. Sans emploi, et sans possibilité d’en trouver un autre avec la crise sanitaire et économique, elles se retrouvent « irrégularisées[23]SCHMOLL, Camille, THIOLLET, Hélène et WIHTOL DE WENDEN, Catherine, « Introduction », 2015, in SCHMOLL, Camille, THIOLLET, Hélène et WIHTOL DE WENDEN, Catherine (dir.), Migrations en … Continue reading » de fait. Ce passage dans l’irrégularité peut entraîner une perte de l’ensemble de leurs droits : au logement, aux soins, à l’aide d’Etat… Les mesures sanitaires (confinement, interdiction de se rassembler dans l’espace public) ont pu en outre les empêcher défendre leurs droits. D’autant plus que l’attention des sociétés d’accueil était portée sur d’autres sujets : jugés responsables de tous les maux en temps normal, les migrants (et a fortiori les migrantes) sont devenu.es les grands invisibles dès le début de la crise…[24]GEMENNE, François, On a tous un ami noir, 2020, éditions Fayard.
Enfin, l’inégal accès des femmes au numérique représente un dernier facteur d’exclusion. L’ONU note ainsi que « le passage au discours en ligne risque aussi de rétrécir l’espace dont les organisations de défense des droits des femmes disposent pour opérer[25]ONU 2020, op. cité. Traduction libre. ». Leur moindre maîtrise des technologies pourrait en effet les empêcher d’utiliser Internet pour s’informer ou se rassembler. Même quand elles sont familières des technologies et réseaux sociaux, nombreuses sont celles qui n’ont pas accès au web, par manque de matériel (ordinateur, téléphone, tablette) ou de connexion disponible là où elles résident (c’est notamment le cas dans les Centres d’Accueil pour Demandeurs d’Asile français ou les hotspots italiens). Pourtant, Internet est un moyen d’émancipation et d’information pour ces femmes. Sur la toile, elles peuvent recréer un monde à elles et une forme d’intimité, en contrôlant les contenus qu’elles postent et les personnes auxquelles elles parlent[26]SCHMOLL 2020, op. cité..
Conclusion : et tout le monde s’en fout ?[27]LATTUADA, Axel, « Et tout le monde s’en fout #SPECIAL – La solidarité – », 10.07.2020, Et tout le monde s’en fout, URL.
Les droits des femmes migrantes sont régulièrement bafoués, malgré les revendications des concernées à une vie meilleure. Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, elles ont été surexposées au virus et à la précarité par la division internationale sexuée et racialisée – structurée selon une hiérarchie raciste – du travail. Cette surexposition a également conduit à leur plus grande visibilité, et bien qu’elles aient fait l’objet d’un moindre traitement médiatique que les groupes davantage visibles dans les médias – « les femmes » ou « les migrants » -, la pandémie de Covid-19 a été l’occasion de (re)découvrir le rôle important que jouent les femmes migrantes dans le monde…
Bibliographie
ACHTERBERG, Eline, JIMÉNEZ BARRIOS, Ivana et DE RAIGNAC, Juliette, « Quel droit à l’eau pour les femmes migrantes à Paris ? », 2020, Sciences Po Paris, URL.
CHOI, Younghwa et KHUN, Sophea, « Interview with Dok Samuon. “Solidarity is what we all need, not discrimination against returnee women migrant workers” », 10.12.2020, ONU Femmes, URL.
FRASER, Erika, « Impact of COVID-19 Pandemic on Violence against Women and Girls », 16.03.2020, URL.
GEMENNE, François, On a tous un ami noir, 2020, éditions Fayard.
GEREZ, Jean-Claude, « Femmes migrantes en Argentine : « Leur situation a empiré depuis la pandémie » », 31.07.2020, CCFD Terre Solidaire, URL.
LABRECQUE, Marie-France, « Permanentemente temporales. El Programa de Trabajadores Agrícolas Temporales en Canadá (PTAT) y el COVID-19 », 2020, Antropología americana, vol. 5, n°10, pp. 113-138, URL.
LATOUCHE, Alice, Exilées sans refuge : l’impact de l’appropriation du lieu sur la vulnérabilité des femmes migrantes en Grèce, projet de thèse.
LATTUADA, Axel, « Et tout le monde s’en fout #SPECIAL – La solidarité – », 10.07.2020, Et tout le monde s’en fout, URL.
ONU Femmes, « Déclaration d’ONU Femmes à l’occasion de la Journée internationale des migrants 2020 », 17.12.2020a, URL.
ONU Femmes, Addressing the Impacts of the Covid-19 Pandemic on Women Migrant Workers, 2020b, URL.
ONU, Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, 1990, URL.
ONU, Policy Brief: The Impact of COVID-19 on Women, 9.04.2020, URL.
RAKOTONARIVO, Andonirina, « Who are the women on the move? A portrait of female migrant workers », 18.12.2020, OIT, URL.
SCHMOLL, Camille, Les damnées de la mer, 2020, éditions La Découverte.
SCHMOLL, Camille, THIOLLET, Hélène et WIHTOL DE WENDEN, Catherine, « Introduction », 2015, in SCHMOLL, Camille, THIOLLET, Hélène et WIHTOL DE WENDEN, Catherine (dir.), Migrations en Méditerranée, 2015, CNRS Editions.
UNESCO, « Education des filles et des femmes – Statistiques », 08.03.2014, URL.
Pour citer cet article : Cécile Guignard, “3 /4 – Femmes, migrants et Covid-19 : la situation dans le monde”, 13.08.2021, Institut du Genre en Géopolitique.
Les propos contenus dans cet article n’engagent que l’auteur.ice.
References
↑1 | On peut lire sur ce sujet : ONU Femmes, Addressing the Impacts of the Covid-19 Pandemic on Women Migrant Workers, 2020, URL. |
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↑2 | Voir par exemple, SCHMOLL, Camille, Les damnées de la mer, 2020, éditions La Découverte. |
↑3 | ACHTERBERG, Eline, JIMÉNEZ BARRIOS, Ivana et DE RAIGNAC, Juliette, « Quel droit à l’eau pour les femmes migrantes à Paris ? », 2020, Sciences Po Paris, URL. |
↑4 | LATOUCHE, Alice, Exilées sans refuge : l’impact de l’appropriation du lieu sur la vulnérabilité des femmes migrantes en Grèce, projet de thèse. |
↑5 | Voir partie 1 de ce dossier. |
↑6 | ONU Femmes, Addressing the Impacts of the Covid-19 Pandemic on Women Migrant Workers, 2020b, URL. |
↑7 | FRASER, Erika, « Impact of COVID-19 Pandemic on Violence against Women and Girls », 16.03.2020, URL. |
↑8, ↑13, ↑22 | ONU Femmes 2020b, op. cité. |
↑9 | Ibid. |
↑10 | ONU Femmes, « Déclaration d’ONU Femmes à l’occasion de la Journée internationale des migrants 2020 », 17.12.2020a, URL. |
↑11 | CHOI, Younghwa et KHUN, Sophea, « Interview with Dok Samuon. “Solidarity is what we all need, not discrimination against returnee women migrant workers” », 10.12.2020, ONU Femmes, URL. |
↑12 | RAKOTONARIVO, Andonirina, « Who are the women on the move? A portrait of female migrant workers », 18.12.2020, OIT, URL. |
↑14 | LABRECQUE, Marie-France, « Permanentemente temporales. El Programa de Trabajadores Agrícolas Temporales en Canadá (PTAT) y el COVID-19 », 2020, Antropología americana, vol. 5, n°10, pp. 113-138, URL. |
↑15 | ONU Femmes 2020a, op. cité. |
↑16 | ONU, Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, 1990, URL. |
↑17 | UNESCO, « Education des filles et des femmes – Statistiques », 08.03.2014, URL. |
↑18 | ONU, Policy Brief: The Impact of COVID-19 on Women, 9.04.2020, URL. |
↑19 | GEREZ, Jean-Claude, « Femmes migrantes en Argentine : « Leur situation a empiré depuis la pandémie » », 31.07.2020, CCFD Terre Solidaire, URL. |
↑20 | CHOI KHUN 2020, op. cité. |
↑21 | Voir partie 2 de ce dossier. |
↑23 | SCHMOLL, Camille, THIOLLET, Hélène et WIHTOL DE WENDEN, Catherine, « Introduction », 2015, in SCHMOLL, Camille, THIOLLET, Hélène et WIHTOL DE WENDEN, Catherine (dir.), Migrations en Méditerranée, 2015, CNRS Editions. |
↑24 | GEMENNE, François, On a tous un ami noir, 2020, éditions Fayard. |
↑25 | ONU 2020, op. cité. Traduction libre. |
↑26 | SCHMOLL 2020, op. cité. |
↑27 | LATTUADA, Axel, « Et tout le monde s’en fout #SPECIAL – La solidarité – », 10.07.2020, Et tout le monde s’en fout, URL. |