28/03/2022
Écrit par : Clémence Lainé
À la suite des violences que les femmes guatémaltèques avaient subies pendant le conflit armé (1960-1996), il apparaît qu’un consensus s’est imposé entre les victimes pour passer sous silence les actes cruels qu’elles avaient vécus. Cependant, à travers ce silence généralisé, c’est le rapport de force entre victime et agresseur qui s’exprime à nouveau. Cet article se propose donc d’examiner la réaction la plus courante constatée à la suite de violences perpétrées à l’encontre de la population civile lors d’un conflit armé: le silence. Celui-ci n’est pas sans conséquences pour les victimes, il est complexe et profondément ancré dans les sociétés. Dans le cas du conflit armé guatémaltèque, le silence des femmes sur les violences sexuelles qu’elles ont connues est particulièrement présent.
Le silence des femmes, général et destructeur
Le silence est souvent défini comme un moment de vide dans un échange, cependant, il peut être interprété de différentes manières suivant le contexte. Aborder le cas des violences sexuelles est un dialogue particulièrement pesant ; un dialogue silencieux, pas moins violent. Le silence social contribue à l’impunité sur laquelle se construit le féminicide, car il s’agit d’une tolérance de toute la société à l’égard des crimes sexuels contre les femmes. Le silence ne peut pas être attribué au hasard, à un tabou ou à la douleur des femmes en question, mais il a une profonde signification culturelle et politique[1]Seifert Ruth, « War and Rape: A Preliminary Analysis” in Alexandra Stiglmayer, Mass Rape: the war against women in Bosnia Herzegovina, Lincoln NE, University of Nebraska Press, 1995.. Le silence répond à une logique de pouvoir qui rend invisible ce qui arrive aux femmes dans l’histoire. En ne le mentionnant pas, leurs expériences disparaissent de la mémoire collective. Rendre les violations sexuelles contre les femmes invisibles équivaut à ne pas donner d’importance sociale à ce qui leur est arrivé pendant la guerre. Si le viol avait pour but de subjuguer les femmes et de les anéantir en tant que sujets, son absence de la mémoire sociale collective les prive de la possibilité d’exister. Par conséquent, le silence qui entoure les violations sexuelles contre les femmes pendant la guerre au Guatemala n’est pas neutre.
Pour assurer le silence, les viols commis sur les femmes par les paramilitaires se sont accompagnés de menaces de mort ou d’être livrées à l’armée si elles osaient signaler ce qu’elles avaient subi. On note par ailleurs que sur les 42 000 femmes victimes de viol recensées par la Commission d’Éclaircissement Historique, 29 000 ont disparu ou ont été retrouvées mortes[2]Comision para el Esclarecimiento Historico (Guatemala). Guatemala, memoria del silencio: informe. Guatemala: CEH.TVI. 1999, 107.. De fait, les menaces des militaires étaient souvent exécutées, et contribuaient au silence des proches des victimes. On constate d’ailleurs que le port d’armes et la hiérarchie militaire ont laissé les femmes dans une position difficile pour dénoncer les violences sexuelles commises sur elles. Si on prend en compte le pacte social du patriarcat qui oppresse les femmes, évoqué par Celia Amorós, philosophe et essayiste spécialiste du féminisme de l’égalité, le viol ne constitue pas un crime comme les autres[3]Amorós Celia, « Violencia contra las mujeres y pactos patriarcales”, en V. Maguieira, C. Sánchez (comp.), Violencia y sociedad patriarcal, Editorial Pablo Iglesias, Madrid, 1990. , il est toléré et justifié par la société afin de garantir la continuité du système de domination masculine. La dénonciation du viol remet donc en cause le système d’oppression et le contrôle du corps des femmes par les hommes. Par conséquent, dénoncer les violences sexuelles, c’est s’exposer à la répression de tous·tes ceux·elles qui avaient le pouvoir pendant le conflit, qui ont obtenu des postes stratégiques à tous les échelons. Tous les moyens sont « justifiables » pour sauver le pacte : mécanismes de silence, recours à la violence répressive et en particulier à la violation sexuelle. La perception d’une perte de pouvoir par les hommes entraîne des réactions hostiles et violentes de leur part. Surtout lorsque ces hommes, outre leur position de pouvoir générique, détiennent le pouvoir parce qu’ils appartiennent à l’armée, à la mafia ou à l’oligarchie économique.
Les femmes interrogées par les différentes commissions d’enquête abordent les silences profonds et les secrets qu’elles ont portés pendant des années[4]Comision para el Esclarecimiento Historico (Guatemala). Guatemala, memoria del silencio: informe. Guatemala: CEH.TVI. 1999, 107.. Le silence d’abord, parce qu’elles ont été confrontées au refus de la population d’entendre ce qu’elles avaient subi. Beaucoup d’entre elles ont décidé de se taire afin de rester en vie et d’éviter la stigmatisation sociale. Étant donné qu’elles craignaient d’être battues, abandonnées et tuées, beaucoup des femmes qui étaient mariées ont choisi le silence. Ce silence s’inscrivait également dans un pacte implicite et explicite des voisins pleins de complicité, qui les obligeaient à garder le silence, car de nombreux auteurs de crimes vivaient encore dans la communauté. Une femme témoigne : « La communauté ne veut pas que cela soit découvert car c’était un problème sérieux. C’est pour cette raison qu’on ne l’a pas dit. Si vous avez été violée, vous devez vous taire car ce sont des voisins qui vous ont violée et ils vous entendront et vous emmèneront dehors la nuit. Et c’est pourquoi il y avait un silence[5]Comision para el Esclarecimiento Historico (Guatemala). Guatemala, memoria del silencio: informe. Guatemala: CEH.TVI. 1999, 107. ». Les femmes se sont également tues pour éviter de subir d’autres abus de la part de leurs voisins, souvent exprimés sous forme de violences psychologiques allant parfois jusqu’à la violence physique.
Le silence est une stratégie de survie, qui permet de maintenir des liens affectifs avec ses pairs et d’éviter la stigmatisation ainsi que le rejet par la famille et la communauté. Cette stratégie a peut-être été utile pendant un certain temps, mais que se passe-t-il lorsqu’on continue à employer une stratégie d’adaptation alors que la menace du viol n’est plus imminente ? Les stratégies d’adaptation sont utilisées pour faire face à une situation de vie extrême, elles peuvent par la suite ne plus être utiles ou produire des dommages dans des situations moins menaçantes. Des études montrent que le recours excessif à l’hyper vigilance, l’utilisation de situations imaginées et la décompensation mentale[6]Ou décompensation psychotique, rupture de l’équilibre psychique chez un individu, se caractérise principalement par le fait que cette personne « sort du réel ». , qui étaient impératifs pendant la torture, interfèrent dans la vie normale lorsque la personne retourne dans son environnement familial et social[7]Puechguirbal, Nadine, « Lever le silence : nouvelles approches des conséquences du viol en Érythrée, République Démocratique du Congo, Rwanda, Somalie (1994–2008) » dans Viols en temps … Continue reading. Les patient·e·s qui ont vécu des expériences d’emprisonnement prolongé et de torture ont demandé un soutien psychologique parce qu’ils.elles sont entré·e·s en crise par les mêmes mécanismes mentionnés ci-dessus.
Même après les années, les femmes ont continué à se taire ; elles n’ont pas encore trouvé de lieu ou de situation sûre permettant l’évolution de ce mécanisme d’adaptation utilisé après la torture. C’est là qu’un vide a été créé, où il n’y avait pas d’espace pour nommer les expériences vécues. Ce manque ajouté au traumatisme des violences a entraîné de graves ruptures sociales pour les femmes.
Les conséquences sociales du silence
Ce silence qui entoure les violences sexuelles n’est pas sans conséquences. Au-delà des répercussions directes de l’action du viol sur le corps des femmes, celles-ci, enfermées dans leur silence se voient punir de ce qu’elles ont subi, à cause du tabou qui entoure les violences sexuelles. Le silence a été utilisé par les femmes afin de survivre aux traumatismes qu’elles avaient endurés. Dans un premier temps, ne rien dire permet de maintenir les relations sociales avec ses pairs. Par la suite, ce silence perdure alors que le danger n’est plus présent. Les conséquences psychologiques qui en découlent ne sont que plus profondes. Outre les conséquences physiques liées au viol, ces femmes ont dû affronter le revers du silence qui doit entourer les violences sexuelles : le rejet de la communauté, la honte, la culpabilité, le mal-être constant. Le silence a consumé ces femmes petit à petit, elles se sont murées dans leur souffrance pendant des années durant.
Tandis que l’on observe une grande solidarité qui caractérise les communautés guatémaltèques, celle-ci ne s’est pas exprimée quand cela concernait les femmes victimes de violences sexuelles. Au contraire, elles ont été traitées comme des parias, victimes de remarques blessantes. Quant aux familles, quand elles n’obligeaient pas les filles à se marier, elles les abandonnaient[8] Amandine Fulchiron, Angelica Lopez, et Olga Alicia Paz, Tejidos que lleva el alma, F&G Editores, 2009.. Lorsque l’honneur de la communauté est heurté par les violences sexuelles infligées aux femmes, on remarque ce rejet de la victime de la part de cette même communauté. Cette conséquence de la violence est commune aux cultures où la virginité de la femme est sacralisée dans l’éducation, définissant le caractère de la jeune fille et lui conférant une valeur. La communauté ne veut pas subir le poids de la honte qui accompagne le viol, alors elle rejette celle qui l’a subi en l’excluant. Aux yeux des proches des femmes qui savaient qu’elles avaient été violées, les victimes sont aussi devenues les coupables, des femmes indécentes qui leur ont fait honte. Ainsi, en plus d’avoir été stigmatisées, elles ont souffert d’abandon et de perte de liens affectifs. Les liens communautaires et familiaux ont été fortement affectés par la stigmatisation, l’exclusion, le rejet et l’abandon qu’ont subi les femmes victimes de violences sexuelles.
Précédemment, nous avons abordé la fuite massive des victimes leur permettant d’échapper à la stigmatisation et dans l’intention de reconstruire leurs vies ailleurs. Plus fréquemment, les victimes pouvaient être expulsées par leurs propres familles[9] Amandine Fulchiron, Angelica Lopez, et Olga Alicia Paz, Tejidos que lleva el alma, F&G Editores, 2009.. D’autres sont restées, mises à l’écart, enfermées dans leur maison, sans aucun soutien social pouvant leur permettre de se reconstruire[10] Amandine Fulchiron, Angelica Lopez, et Olga Alicia Paz, Tejidos que lleva el alma, F&G Editores, 2009.. Dans les deux cas, les liens sociaux et d’appartenance au groupe se sont brisés. Les hommes ne veulent plus se marier avec ces victimes, car elles ont été « utilisées », elles ne « servent donc plus à rien », et « ne valent rien », ces commentaires sont ceux qui sont attribuées à ces jeunes femmes violées[11]Propos issus d’une interview réalisée par Actoras de Cambio, collectif de femmes au Guatemala.. Elles sont condamnées à la solitude forcée, à ne pas pouvoir remplir le rôle qu’on leur assigne culturellement parlant, et à être traitées comme des parias par la communauté.
Face à l’humiliation et à l’impuissance par rapport à l’événement, le silence est la défense la plus courante, peut-être aussi l’une des activités les plus destructrices, presque jamais évoquée. Selon Daniel Becker et ses collègues, psychologues, « le silence protège de la réminiscence de l’humiliation subie, mais en même temps il la rend chronique[12]Becker y cols., “Tortura y daño familiar”, en Ugalde y Zwi, Violencia Política y Salud en América Latina. Editorial Nueva Imagen, 1994. » puisqu’il s’agit de transformer le manque de communication en règle de base de la coexistence, dans presque tous les cas le silence devient l’élément central de la relation.
Dans le cas du conflit guatémaltèque, de nombreuses femmes ont été violées devant leurs familles, devant leurs enfants, dans leurs maisons, mais aussi dans les détachements militaires. Ces femmes témoignent de l’indifférence de leurs enfants à leur égard aujourd’hui. Ils prétendent ne plus se souvenir, afin d’oublier. Les liens sont alors rompus et les enfants s’adressent à leurs mères comme à des étrangères[13]Fulchiron, Amandine, Angelica Lopez, et Olga Alicia Paz, Tejidos que lleva el alma, F&G Editores, 2009.. Le silence s’est transformé en une rupture entre ces femmes et leurs enfants. Un sentiment d’ingratitude et de tristesse vis-à-vis de leurs enfants se créent, après ce qu’elles ont vécu, leurs enfants ne les aident pas et n’ont pas de reconnaissance envers l’éducation qu’elles sont parvenues à leur donner.
Le silence sur ce qui s’est passé marque encore de nombreuses familles de victimes. La CEH[14]Comisión para el Esclarecimiento Histórico (Guatemala). 1999. Guatemala, memoria del silencio: informe. Guatemala: CEH. a reçu les témoignages de plusieurs personnes qui étaient enfants au moment des événements et qui ne savaient pas bien ce qui était arrivé à leurs proches ou ne savaient pas grand-chose de la vie du parent perdu, même s’il s’agissait du père ou de la mère. Parfois, le parent survivant ou les proches parents ont préféré ne pas révéler aux enfants comment leurs parents ont disparu ou sont morts, afin de les protéger de l’horreur des événements et de la souffrance.
Dans d’autres cas, le silence qui prévaut répond à la crainte d’une répression future en raison des activités politiques de la victime, ou à la pensée que la douleur des blessures disparaîtra avec l’oubli. Mais le silence crée un vide pour les enfants, devenus adultes, en raison d’un manque de connaissances sur l’identité de leur famille et sur ce que cette dernière représentait pour eux. Le fait qu’il existe des situations inconnues dans la famille, dont il ne faut pas parler ni demander, est un autre facteur qui fausse le processus de formation de l’identité des enfants et qui stimule une série de fantasmes et d’angoisses à propos de l’indicible. Le silence continue dans les familles et il est perceptible chez ceux·elles qui se sont formé·e·s et qui étaient enfants lorsqu’ils·elles ont vécu les événements. Le traumatisme d’avoir été témoin d’événements atroces, d’avoir perdu l’unité familiale ou d’avoir été victime directe de la violence, a dans de nombreux cas conduit à un silence qui se reflète dans le secret sur leurs expériences passées. Ceux.elles qui ont été enfants évitent de parler de ces épisodes à leurs propres enfants ou à leurs partenaires, non seulement pour éviter de transmettre la douleur qu’ils.elles ont vécue ou pour éviter de rouvrir leurs blessures, mais aussi par crainte d’être rejeté·e·s. Ainsi, l’indicible et le vide demeurent ; l’accumulation des émotions et de la douleur est maintenue au sein des parents actuels, ce qui rend plus difficile de supporter ce fardeau. La destruction de l’environnement social des femmes victimes de violences sexuelles pendant le conflit armé a contribué à leur douleur constante, à laquelle se sont ajoutées des conséquences physiques.
Les conséquences physiques du silence
Outre les conséquences physiques qui suivent les violences sexuelles, le silence imposé sur ces crimes engendre lui-même de nouvelles conséquences sur le corps des victimes. Des études montrent que l’exclusion ou l’ignorance envers un sujet provoque des modifications dans le cerveau[15]Salmona, Muriel.,Mémoire traumatique et conduites dissociantes. In Coutanceau R, Smith J. Traumas et résilience. Dunod, 2012.. Le cortex cingulaire antérieur est une zone qui aide à assimiler les événements et prendre des décisions, sa fonction est donc de détecter les différents niveaux de douleur dans l’être humain. La docteure Muriel Salmona, psychiatre, explique que lorsque la victime est paralysée par la peur due à l’horreur de la situation, la détresse psychologique augmente le niveau de stress or le cerveau ne peut gérer cette réponse émotionnelle trop importante et se déconnecte[16]Salmona, Muriel.,Mémoire traumatique et conduites dissociantes. In Coutanceau R, Smith J. Traumas et résilience. Dunod, 2012.. Le cortex est déconnecté de l’amygdale, qui reçoit les émotions. L’amygdale continue de recevoir la détresse mais est déconnectée du cerveau, ce qui engendre un état dissociatif de la victime, c’est-à-dire une anesthésie émotionnelle et l’incapacité à réagir. Cette situation – si elle n’est pas prise en compte à temps – entraîne la victime à reconduire cet état d’anesthésie émotionnelle (drogues, alcool, sensations fortes et dangereuses…). Plus tard après le viol, cette même zone du cortex s’active également quand le sujet est victime de la loi du silence, et engendre l’apparition de symptômes physiques tels que des maux de têtes, des problèmes digestifs, de l’insomnie et de la fatigue[17]Salmona, Muriel.,Mémoire traumatique et conduites dissociantes. In Coutanceau R, Smith J. Traumas et résilience. Dunod, 2012..
Si la situation est très sévère et persiste, des problèmes plus graves apparaissent comme de l’hypertension artérielle, du diabète, voire des cancers. Le système immunitaire est également atteint, dû aux fortes doses de stress induites par cette loi du silence. Il est prouvé que les conséquences sont plus graves quand celui qui impose ce silence est une figure de pouvoir, un.e maîtresse, un.e parent.e ou un.e chef.fe[18]Dominicé, Pierre. « Du silence de la souffrance à la parole des patients », Le sujet dans la cité, vol. 1, no. 1, 2010, pp. 107-119.. Dans le cas du silence des femmes guatémaltèques, l’homme est de base une figure de pouvoir dans la société, cette position est exacerbée dans ce conflit interne (membres de l’armée, de la guérilla).
Ces conséquences physiques sont peu connues et sont donc souvent utilisées pour discréditer la victime puisqu’elle apparaît calme et détachée. Pire encore, pendant les jugements, des éléments résultant de l’agression, comme l’instabilité de la victime, peuvent faire partie de la défense utilisée par l’avocat du violeur pour justifier le viol. L’accès et la protection des victimes de violences sexuelles serait de meilleure qualité si les symptômes du traumatisme engendré par le silence imposé étaient connus[19]Causes et conséquences du viol. (s. d.). Amnesty International Belgique. Consulté 22 novembre 2021, à l’adresse … Continue reading.
Conclusion
Passer sous silence les violences sexuelles qui ont été commises contre les femmes, et massivement contre les femmes mayas pendant le conflit armé au Guatemala, c’est les faire disparaître de la mémoire collective. En général, la mémoire historique représente un champ de bataille après des conflits armés internes, où l’État et les forces impliquées dans des crimes graves contre l’humanité cherchent à imposer le silence. La quasi-absence des femmes, en particulier des femmes mayas, dans le discours, l’écriture ou les actions visant à récupérer la mémoire historique n’est ni fortuite ni politiquement neutre. Pour mettre fin à ce silence, ces femmes mayas se sont enfin unies dans un combat féministe, abordé dans le prochain article, pour la lutte contre l’impunité des crimes commis pendant le génocide et pour reconnaissance de leurs droits.
Pour citer cette production : Clémence Lainé, “Les femmes et le conflit armé Guatémaltèque (2/3)”, 28.03.2022, Institut du Genre en Géopolitique.
Les propos contenus dans cet écrit n’engagent que l’auteur·ice.
References
↑1 | Seifert Ruth, « War and Rape: A Preliminary Analysis” in Alexandra Stiglmayer, Mass Rape: the war against women in Bosnia Herzegovina, Lincoln NE, University of Nebraska Press, 1995. |
---|---|
↑2, ↑4, ↑5 | Comision para el Esclarecimiento Historico (Guatemala). Guatemala, memoria del silencio: informe. Guatemala: CEH.TVI. 1999, 107. |
↑3 | Amorós Celia, « Violencia contra las mujeres y pactos patriarcales”, en V. Maguieira, C. Sánchez (comp.), Violencia y sociedad patriarcal, Editorial Pablo Iglesias, Madrid, 1990. |
↑6 | Ou décompensation psychotique, rupture de l’équilibre psychique chez un individu, se caractérise principalement par le fait que cette personne « sort du réel ». |
↑7 | Puechguirbal, Nadine, « Lever le silence : nouvelles approches des conséquences du viol en Érythrée, République Démocratique du Congo, Rwanda, Somalie (1994–2008) » dans Viols en temps de guerre, op. cit., 2012, p. 145–158. |
↑8, ↑9, ↑10 | Amandine Fulchiron, Angelica Lopez, et Olga Alicia Paz, Tejidos que lleva el alma, F&G Editores, 2009. |
↑11 | Propos issus d’une interview réalisée par Actoras de Cambio, collectif de femmes au Guatemala. |
↑12 | Becker y cols., “Tortura y daño familiar”, en Ugalde y Zwi, Violencia Política y Salud en América Latina. Editorial Nueva Imagen, 1994. |
↑13 | Fulchiron, Amandine, Angelica Lopez, et Olga Alicia Paz, Tejidos que lleva el alma, F&G Editores, 2009. |
↑14 | Comisión para el Esclarecimiento Histórico (Guatemala). 1999. Guatemala, memoria del silencio: informe. Guatemala: CEH. |
↑15, ↑16, ↑17 | Salmona, Muriel.,Mémoire traumatique et conduites dissociantes. In Coutanceau R, Smith J. Traumas et résilience. Dunod, 2012. |
↑18 | Dominicé, Pierre. « Du silence de la souffrance à la parole des patients », Le sujet dans la cité, vol. 1, no. 1, 2010, pp. 107-119. |
↑19 | Causes et conséquences du viol. (s. d.). Amnesty International Belgique. Consulté 22 novembre 2021, à l’adresse https://www.amnesty.be/campagne/droits-femmes/viol/article/causes-consequences-viol |