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References
↑1 | Rapport France Terre d’Asile (2018). Les violences à l’égard des femmes demandeuses d’asile et réfugiées en France. https://www.france-terre-asile.org/component/fabrik/details/1/225-les-violences-%C3%A0-l-%C3%A9gard-des-femmes-demandeuses-d-asile-et-r%C3%A9fugi%C3%A9es-en-france.html |
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↑2 | ONU Femmes, (n.d.), Les réfugiées et les migrantes, https://www.unwomen.org/fr/news/in-focus/women-refugees-and-migrants |
↑3 | Les représentant·es de l’extrême droite européenne: « agitent le chiffon rouge d’un déferlement de vagues masculines de réfugiés sur le « vieux continent » ». Mais ce n’est en réalité qu’une question de représentation médiatique qui invisibilise les femmes. TV5 monde (20 juin 2018) : Femmes et migrations : raisons et routes de l’exil. https://information.tv5monde.com/terriennes/femmes-et-migrations-raisons-et-routes-de-lexil-23724 |
↑4 | D’après le rapport de l’OIM, en 2020, 47,9% des personnes migrantes dans le monde sont des femmes. Rapport OIM, (2022). États de la migration dans le monde d’ici 2022. https://publications.iom.int/system/files/pdf/WMR-2022-FR.pdf |
↑5 | « Depuis le début des années 1990, les flux migratoires au départ de l’Afrique subsaharienne et en direction de l’Afrique du Nord prennent une ampleur inédite. » Les flux d’Afrique subsaharienne vers le Maghreb sont en nette augmentation notamment à la suite des événements en République démocratique du Congo, au Congo et dans la région des Grands Lacs des années 1990. Bredeloup.S, Pliez, O (2005), « Migrations entre les deux rives du Sahara », Autrepart, 2005/4, n° 36, pp. 3-20. https://doi.org/10.3917/autr.036.0003 |
↑6 | Ibid 3 |
↑7 | Le phénomène s’est accentué avec l’arrivée massive de migrants : entre le 1er janvier et le 15 septembre 2015, ou plus de 430 000 personnes sont parvenues à rejoindre l’UE via la Méditerranée, une augmentation significative par rapport aux années précédentes. Ce phénomène a été qualifié de « crise migratoire ». Face à ce discours, les membres de l’UE ont mis en place des mesures sécuritaires et un contrôle accru des frontières maritimes et terrestres. Bien plus qu’une crise migratoire, c’est une crise politique qui a clivé les pays européens. |
↑8 | Il existe une migration souhaitée et souvent légale, les migrant·es viennent pour étudier, travailler, fonder une famille ou encore passer leur retraite. En guise d’exemple, selon Médias24, en 2021, il y avait 23 411 étudiant·es étranger·es inscrit·es dans les universités marocaines dont 19 256 étaient africain·es. https://medias24.com/2023/03/06/23-411-etudiants-etrangers-inscrits-au-maroc-en-2021-dont-83-africains/ Mais aussi une migration forcée, des migrants qui ne parviennent pas à mener à terme leur projet migratoire et qui sont refoulés des enclaves espagnoles de Ceuta et de Melilla. |
↑9 | Haut-Commissariat au Plan (2019), Enquête nationale sur la violence à l’encontre des Femmes et des Hommes. |
↑10 | Rapport de MSF (2010), Violences sexuelles et migration, La réalité cachée des femmes subsahariennes arrêtées au Maroc sur la route de l’Europe. |
↑11 | Ibid 10. |
↑12 | Comme leurs homologues marocaines, elles craignent les sanctions sociales et ont peur d’être rejetées par leur communauté et/ou leur famille. |
↑13 | Son nom a été changé, car elle souhaite garder l’anonymat. |
↑14 | Propos de Khadija, une aide-ménagère de nationalité marocaine de 56 ans qui vit dans le quartier « Errahma » de Casablanca et qui chaque jour prend le bus pour se rendre sur son lieu de travail, au centre de Casablanca. |
↑15 | En 2014, une campagne lancée par le collectif « Papiers pour tous » dénommée « Je ne m’appelle pas azzi. J’ai un nom ! ». En darija (dialecte marocain) « Massmiytich Azzi ! » lancée le 21 mars 2014 à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les discriminations et le racisme au Maroc. https://www.jeuneafrique.com/164860/politique/maroc-halte-au-racisme-anti-noirs |
↑16 | Alianza por la Solidaridad (2018), Des voix qui s’élèvent, analyse des discours et des résistances des femmes subsahariennes au Maroc. https://www.alianzaporlasolidaridad.org/axs2020/wp-content/uploads/Informa-Helena-Maleno-2018-Alzando-voces-Franc%C3%A9s.pdf |
↑17 | Les observateurs et France24 (18/07/2013), À Casablanca, des propriétaires tentent d’interdire la location aux « Africains ». https://observers.france24.com/fr/20130718-casablanca-proprietaires-interdire-location-africains-discrimination-raciale |
↑18 | En 2014, Charles N’Dour sénagalais qui travaillait dans un café à Mer Sultan, Casablanca était parti rendre visite à des amis à Tanger. Il est mort poignardé par des jeunes marocains qui armés de couteaux et de barres en métal s’en étaient pris à des migrants subsahariens. https://telquel.ma/2014/09/07/tanger-racisme-tue_1415366 |
↑19 | En ligne : https://www.gadem-asso.org/des-ong-marocaines-mettent-en-garde-contre-les-racisme-visant-les-migrants/ |
↑20 | Laacher, S. « Les violences faites aux femmes pendant leur voyage clandestin : Algérie, France, Espagne, Maroc », New issues in refugee research, Research Paper n°188. UNHCR. Policy Development and Evaluation Service, Avril 2010. https://www.unhcr.org/fr/4bc715769.pdf |
↑21 | En ligne : https://www.msf.org/fr/rdcongo/violences-sexuelles?topic=All&format=All&province=All&node_created=&page=3/ |
↑22 | Violences contre les femmes : l’appli française « The Sorority » fait ses débuts au Maroc, 2021. En ligne : https://www.france24.com/fr/afrique/20211125-violences-contre-les-femmes-l-appli-fran%C3%A7aise-the-sorority-fait-ses-d%C3%A9buts-au-maroc/ |
↑23 | Interview réalisée à Casablanca. Le docteur Mouchtak est spécialiste en psychiatrie, sommeil et ses pathologies et précarité et santé mentale. Elle est présidente de l’association Afak pour la santé mentale. Présidente de la fédération nationale de la santé mentale. |
↑24 | Le « petit Sénégal” dans le quartier de la médina de Casablanca en est un exemple. |
↑25 | Elle est d’origine sénégalaise, elle vit au Maroc depuis un dizaine d’années et n’est plus en situation irrégulière. |
↑26 | Comme à « Errahma » entre Casablanca et Tamaris. |
↑27 | Ibid 17. |
↑28 | Interview faite à Casablanca 26/01/2018. |
↑29 | Le RAMED permet aux bénéficiaires, personnes défavorisées qui n’ont pas l’Assurance maladie obligatoire, de bénéficier d’une couverture médicale et d’accéder gratuitement aux soins dans tous les hôpitaux et les établissements de santé. Depuis 2015, les migrant·es en situation régulière et les réfugié·es peuvent en bénéficier au même titre que les Marocain·es. |
↑30 | En effet, on estime entre 70 000 et 200 000 le nombre de migrants subsahariens au Maroc, dont beaucoup sont sans papiers. Les femmes en situation irrégulière sont particulièrement vulnérables à diverses formes d’exploitation et de marginalisation, notamment dans les secteurs de l’agriculture et du travail domestique. En ligne : https://www.infomigrants.net/fr/post/52374/le-maroc-de-plus-en-plus-un-pays-de-destination-pour-les-femmes-dafrique-subsaharienne |
↑31 | Profil migratoire du Maroc : 5 chiffres pour comprendre (2023). En ligne : https://enass.ma/2023/01/09/profil-migratoire-du-maroc-5-chiffres-pour-comprendre/ |
↑32 | Stratégie nationale d’immigration et d’asile (2014) En ligne : https://marocainsdumonde.gov.ma/wp-content/uploads/2018/02/Strate%CC%81gie-Nationale-dimmigration-et-dAsile-ilovepdf-compressed.pdf |
↑33 | La loi 103-13 relative à la lutte contre les violences faites aux femmes. |
↑34, ↑35 | Maroc : une experte de l’ONU appelle à agir pour lutter contre la discrimination raciale (2019) En ligne : https://news.un.org/fr/story/2019/07/1047031 |