Chine : les violences basées sur le genre et l’orientation sexuelle mises sous silence

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9/12/2022

Emma Roquel

Depuis 2017 [1]Freedom House. (2022). China. https://freedomhouse.org/country/china/freedom-net/2022, le Parti Communiste Chinois (PCC) exerce une fermeté grandissante sur les questions de genre et d’orientation sexuelle. En effet, le PCC véhicule et prône désormais des valeurs beaucoup plus conservatrices sur ces questions qui étaient jugées moins sensibles avant [2]Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapters/380581#956855. De fait, ceci diminue et exacerbe la visibilité et les droits des personnes LGBTQI+ ainsi que ceux des femmes. Iels sont alors plus exposé·e·s aux violences liées au genre et à l’orientation sexuelle dans une société chinoise à la fois patriarcarle et très respectueuse des valeurs dites traditionnelles de la famille [3]Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapters/380581#956855. Commnt l’autoritarisme du PCC se traduit-il sur les droits des femmes et des personnes LGBTQI+ et enquoi cela alimente-t-il les violences basées sur le genre et l’orientation sexuelle ?

Les violences envers les femmes, invisibilisées par la censure chinoise

Après avoir oeuvré pour améliorer l’égalité entre les genres en Chine notamment par la loi promulguée en 2016 contre les violences domestiques faites aux femmes [4]ONU Femmes. (2016). La Chine promet de soutenir ONU Femmes par un don de 10 millions de dollars et de prêter assistance à des pays en développement en vue d’y lancer 100 projets de santé en … Continue reading, Xi Jinping semble être revenu sur ses positions [5]TAN, V. (3 juin 2021). Women hold up half the sky, but men rule the party. Mercator Institute for China Studies. https://merics.org/en/short-analysis/women-hold-half-sky-men-rule-party. Depuis quelques années, le dirigeant chinois poursuit une stratégie qui tend à occulter le rôle et la place des femmes dans la société chinoise à travers une forte censure.

Malgré une nouvelle envolée du mouvement #MeToo en 2021 durant laquelle de nombreuses Chinoises ont accusé des hommes d’harcèlement sexuel [6]Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapters/380581#956855, le PCC s’est évertué à mettre sous silence ces accusations. Plusieurs grandes figures féministes du pays – notamment Xiao Meili et Liang Xiaomen [7]LEE PO, L. (2 mai 2021). Chine : quand les féministes n’ont plus le droit de cité. Asialyst. https://asialyst.com/fr/2021/05/01/chine-quand-feministes-plus-droit-cite/  – luttant pour la protection des victimes de harcèlement et de violences basées sur le genre par les autorités et la reconnaissance de la responsabilité des agresseurs [8]Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapter/380581#956855, se sont vues censurées par la fermeture de leurs comptes sur les réseaux sociaux comme WeChat et Weibo.

Les violences domestiques en Chine sont pourtant un véritable enjeu : près d’un quart des Chinoises ont souffert de violences domestiques à un moment dans leur vie [9]Freedom House. (2022). China. https://freedomhouse.org/country/china/freedom-net/2022. De plus, de nombreuses vidéos de violences exercées contre les femmes sont devenues virales en ligne en Chine, déclenchant des vagues d’indignation sur la scène international face à la violence fait à l’encontre des femmes. Néanmoins, dans chaque cas, le débat a été rapidement censuré afin de minimiser la manière dont les femmes avaient été abusées. Ce fut par exemple le cas en novembre 2021, où la star chinoise du tennis Peng Shuai a publié sur Weibo un message attestant qu’elle avait été agressée sexuellement par l’ancien vice-premier ministre Zhang Gaoli [10]Freedom House. (2022). China. https://freedomhouse.org/country/china/freedom-net/2022. Son message a été rapidement supprimé et les censeurs ont également effacé tous les messages faisant référence à l’affaire Peng. Une situation similaire a eu lieu récemment en juin 2022 où une vidéo de surveillance montre un groupe d’hommes qui a agressé un groupe de femmes après qu’elles aient rejeté leurs avances sexuelles [11]STEVENSON, A et WANG,Z. (6 septembre 2022). Battling Violence and Censors, Women in China Become ‘Invisible and Absent’. The New York Times. … Continue reading. En réponse, Weibo a supprimé les comptes qu’il considérait comme « incitant à la confrontation entre les sexes ». Un blogueur ayant partagé l’affaire a également été arrêté. Ceci illustre la volonté du PCC de banaliser les violences faites contre les femmes.

De plus, le féminisme est perçu comme une menace par le gouvernement chinois car celui-ci est contraire à l’idéologie du pays qui prône les « valeurs traditionnelles de la famille [12]Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapters/380581#956855 ». A contrario, la plupart des militantes féministes manifestent leur désapprobation du mariage et de la procréation [13]LEE PO, L. (2 mai 2021). Chine : quand les féministes n’ont plus le droit de cité. Asialyst. https://asialyst.com/fr/2021/05/01/chine-quand-feministes-plus-droit-cite/, ce qui n’est pas au goût du PCC. En effet, Xi Jinping appelle les femmes chinoises à « profiter de leurs caractéristiques physiques et mentales uniques pour porter des enfants et les allaiter [14]TAN, V. (3 juin 2021). Women hold up half the sky, but men rule the party. Mercator Institute for China Studies. https://merics.org/en/short-analysis/women-hold-half-sky-men-rule-party ». Il les encourage à adopter des rôles traditionnels en vanatnt « le rôle d’une épouse et d’une mère vertueuses [15]TAN, V. (3 juin 2021). Women hold up half the sky, but men rule the party. Mercator Institute for China Studies. https://merics.org/en/short-analysis/women-hold-half-sky-men-rule-party » et à avoir plus d’enfants via la politique des deux enfants pour relancer la natalité en Chine, ce qui ne fait que creuser les inégalités entre les genres. D’après un rapport de l’ONG Human Rights Watch, la politique des deux enfants, mise en oeuvre de 2016 à 2021, a exacerbé la discrimination sexuelle au travail [16]Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapters/380581#956855. Pourtant, le gouvernement chinois a annoncé son souhait d’augmenter ses quotas de naissances dans le pays pour lancer la politique des trois enfants. Cependant, en raison de l’absence de mesures pour améliorer l’accès à un congé parental ainsi qu’à des soins équitables [17]Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapters/380581#956855, la politique des trois enfants risque d’approfondir les inégalités genrées, préexistantes en Chine. D’autre part, au travers des « Directives pour le développement des femmes chinoises » pour 2021-2030, le Conseil d’Etat [18]composé des ministres chinois s’est fixé comme objectif de réduire « les avortements non médicalement nécessaires [19]Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapters/380581#956855 », ce qui illustre la volonté du PCC de contrôler et restreindre les droits des femmes chinoises de disposer librement de leur corps.

Ainsi, il convient d’insister sur l’acharnement du PCC à étouffer les nombreux cas de violences à l’encontre des femmes afin de les rendre invisibles dans une société patriarcale où il est difficile de s’affirmer en tant que femme.

Les personnes LGBTQI+ marginalisées par le gouvernement de Xi Jinping

Bien que la Chine ait dépénalisé les comportement homosexuels en 1997 [20]Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapters/380581#956855 et retiré l’homosexualité de sa liste des maladies mentales en 2001 [21]EFFRONT, T. (29 avril 2022). A Comprehensive Analysis of LGBT+ Rights in China: Past, Present, Future. University of Cincinnati., les droits des personnes LGBTQI+ restent très restreints.

Les couples chinois LGBTQI+ ne sont pas autorisé·e·s à adopter des enfants [22]China LBT Rights Initiative. (2010). Report on Discrimination Faced by Lesbian, Bisexual and Transgender Women in China.. Tout comme les unions de même sexe sont interdites et non reconnues sous le droit chinois [23]EFFRONT, T. (29 avril 2022). A Comprehensive Analysis of LGBT+ Rights in China: Past, Present, Future. University of Cincinnati.. De plus, il n’existe aucune loi protégeant les personnes LGBTQI+ contre les discriminations du quotidien [24]Amnesty International. (2021). Report on China. https://www.amnesty.org/en/location/asia-and-the-pacific/east-asia/china/report-china/. De fait, iels sont l’objet de discriminations et de pressions familiales notamment relatives au mariage et aux enfants [25]TUNG SUEN, Y. (13 mars 2022). Chinese Lesbian and Gay Adults’ Self-Reported Experiences of Negative Treatment and Violence From Family of Origin: Evidence from a larger-scale study in China. … Continue reading. D’après une étude publiée en 2022, iels seraient 70,4% à ressentir ces pressions, et 54,2% ont déjà subi des mauvais traitements et des violences basé·e·s sur leur orientation sexuelle par un ou plusieurs membres de leur famille [26]TUNG SUEN, Y. (13 mars 2022). Chinese Lesbian and Gay Adults’ Self-Reported Experiences of Negative Treatment and Violence From Family of Origin: Evidence from a larger-scale study in China. … Continue reading.

Alors que la Constitution chinoise dispose que tout le monde est traité de manière égale devant la loi, la discrimination devant l’emploi persiste. A ce jour, plus d’un cinquième des personnes LGBTQI+ ont déclaré avoir subi un traitement négatif sur leur lieu de travail [27]TUNG SUEN, Y. (22 juin 2020). The Experiences of Sexual and Gender Minorities in Employment: Evident from a large-scale survey of Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender and Intersex People in China. … Continue reading. Il s’agit notamment de discriminations fondées sur l’orientation et l’expression sexuelles lors du recrutement à l’encontre des femmes lesbiennes et bisexuelles ainsi qu’aux personnes non conformes aux attentes de genre se traduisant par des vêtements et/ou des manières qui ne correspondent pas à l’expression traditionnelle du genre masculin et féminin [28]EFFRONT, T. (29 avril 2022). A Comprehensive Analysis of LGBT+ Rights
in China: Past, Present, Future. University of Cincinnati.
. De plus, d’après une étude de l’ONG Centre LGBT de Pékin menée en 2016 à Pékin, Shanghai et Guangzhou, 70% des personnes LGBTQI+ interrogé·e·s n’osent pas révéler leur orientation sexuelle et/ou leur identité de genre au travail [29]Amnesty International. (10 janvier 2019). Chine : La longue marche des LGBTI. https://www.amnesty.fr/discriminations/actualites/etre-gay-nest-plus-un-crime-mais-les-familles-restent à cause de leur crainte d’être licencié·e après l’avoir révélée. Selon le même Centre, le chômage est trois fois plus important parmi les personnes transgenres que dans le reste de la population chinoise en raison de ces discriminations [30]Amnesty International. (10 janvier 2019). Chine : La longue marche des LGBTI. https://www.amnesty.fr/discriminations/actualites/etre-gay-nest-plus-un-crime-mais-les-familles-restent.

D’autre part, les personnes LGBTQI+ se voient marginalisé·e·s par le PCC car leur orientation sexuelle est contraire à l’idéologie du Parti, qui véhicule une conception traditionnelle de la famille. Depuis 2019, le PCC régule attentivement les contenus en ligne pouvant promouvoir la culture queer, ce qui prive de facto la communauté LGBTQI+ de visibilité [31]Freedom House. (2022). China. https://freedomhouse.org/country/china/freedom-net/2022. En 2021, des milliers de comptes sur les réseaux sociaux chinois notamment WeChat et Weibo faisant parti des seuls espaces où les personnes LGBTQI+ peuvent exrimer leur identité ont été supprimés [32]Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapters/380581#956855. Dans cet effort de marginaliser les personnes LGBTQI+, le gouvernement a également ordonné, depuis 2017, que les séries télévisées devaient bannir toutes « relations sexuelles anormales [33]Freedom House. (2022). China. https://freedomhouse.org/country/china/freedom-net/2022 » dont « les relations homosexuelles, perversions, viols et violences sexuelles [34]Freedom House. (2022). China. https://freedomhouse.org/country/china/freedom-net/2022 ». Par conséquent, au sein de la société chinoise les personnes LGBTQI+ ne sont absolument pas représenté·e·s que ce soit dans les films, les jeux vidéos ou les séries [35]Amnesty International. (2021). Report on China. https://www.amnesty.org/en/location/asia-and-the-pacific/east-asia/china/report-china/. De cette invisibilisation découle alors une marginalisation des personnes LGBTQI+ dans la société chinoise, ce qui augmente les cas de discriminations et de violences à leur encontre.

Enfin, les personnes LGBTQI+ sont persécutées par le gouvernement et sont souvent envoyées de force dans des hôpitaux psychiatriques ou des cliniques pour « guérir leur maladie [36]L’Express. (19 septembre 2016). En Chine, les « cures » contre l’homosexualité prospèrent malgré les procès. … Continue reading » à l’aide de « thérapies de conversion [37]L’Express. (19 septembre 2016). En Chine, les « cures » contre l’homosexualité prospèrent malgré les procès. … Continue reading ». Dans ces établissements, les personnes LGBTQI+ sont extrêmement violentées : de confinement total jusqu’à la castration chimique dans certains cas en passant par des électrochocs sur les parties génitales [38]L’Express. (19 septembre 2016). En Chine, les « cures » contre l’homosexualité prospèrent malgré les procès. … Continue reading ». Tout ceci constitue de lourdes violations des droits humains. Bien qu’officiellement interdits, de nombreux établissements continuent de pratiquer ces traitement inhumains et sont majoritairement protégés par le gouvernement chinois plus enclin à s’en prendre aux militant·e·s LGBTQI+ qu’à ces établissements [39]Human Rights Watch. (14 novembre 2017). Chine : En finir avec la thérapie de conversion en milieu médical. … Continue reading. Sur près de 190 hôpitaux, tant privés que publics, sollicités en 2017, 112 reconnaissent encore pratiquer des « thérapies de conversion [40]Amnesty International. (10 janvier 2019). Chine : La longue marche des LGBTI. https://www.amnesty.fr/discriminations/actualites/etre-gay-nest-plus-un-crime-mais-les-familles-restent ».

Conclusion

Sans parler des violations des droits humains sans précédent au Xinjiang perpétuées contre les Ouïghours [41]Nations Unies. (1 septembre 2022). La Chine commet de « graves violations des droits de l’Homme » au Xinjiang selon un rapport du HCDH. https://news.un.org/fr/story/2022/09/1126282, l’autoritarisme du PCC se traduit sur les droits des femmes et des personnes LGBTQI+ par une extrême censure et un cruel manque de mesures proactives pour adresser les inégalités fondées sur le genre et l’orientation sexuelle. Les violences basées sur le genre et l’orientation sexuelle sont donc alimentées par les actions du PCC qui banalisent et minimisent les cas de discriminations et de violences contre les femmes et les personnes LGBTQI+.

Pour citer cette production : Emma Roquel, « Chine : les violences fondées sur le genre et l’orientation sexuelle mises sous silence », Institut du Genre en Géopolitique, 9/12/2022, https://igg-geo.org/?p=10044.

Les propos contenus dans cet écrit n’engagent que l’autrice.

References

References
1, 9, 10, 31, 33, 34 Freedom House. (2022). China. https://freedomhouse.org/country/china/freedom-net/2022
2, 3, 6, 12, 16, 17, 19, 20, 32 Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapters/380581#956855
4 ONU Femmes. (2016). La Chine promet de soutenir ONU Femmes par un don de 10 millions de dollars et de prêter assistance à des pays en développement en vue d’y lancer 100 projets de santé en faveur de femmes et d’enfants. https://www.unwomen.org/fr/get-involved/step-it-up/commitments/china
5, 14, 15 TAN, V. (3 juin 2021). Women hold up half the sky, but men rule the party. Mercator Institute for China Studies. https://merics.org/en/short-analysis/women-hold-half-sky-men-rule-party
7, 13 LEE PO, L. (2 mai 2021). Chine : quand les féministes n’ont plus le droit de cité. Asialyst. https://asialyst.com/fr/2021/05/01/chine-quand-feministes-plus-droit-cite/
8 Human Rights Watch. Rapport mondial 2022 – Chine. https://www.hrw.org/fr/world-report/2022/country-chapter/380581#956855
11 STEVENSON, A et WANG,Z. (6 septembre 2022). Battling Violence and Censors, Women in China Become ‘Invisible and Absent’. The New York Times. https://www.nytimes.com/2022/09/06/business/china-women-metoo.html
18 composé des ministres chinois
21, 23 EFFRONT, T. (29 avril 2022). A Comprehensive Analysis of LGBT+ Rights in China: Past, Present, Future. University of Cincinnati.
22 China LBT Rights Initiative. (2010). Report on Discrimination Faced by Lesbian, Bisexual and Transgender Women in China.
24, 35 Amnesty International. (2021). Report on China. https://www.amnesty.org/en/location/asia-and-the-pacific/east-asia/china/report-china/
25, 26 TUNG SUEN, Y. (13 mars 2022). Chinese Lesbian and Gay Adults’ Self-Reported Experiences of Negative Treatment and Violence From Family of Origin: Evidence from a larger-scale study in China. SAGE Journals. https://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/0192513X211064874
27 TUNG SUEN, Y. (22 juin 2020). The Experiences of Sexual and Gender Minorities in Employment: Evident from a large-scale survey of Lesbian, Gay, Bisexual, Transgender and Intersex People in China. Camrbidge University Press. https://www.cambridge.org/core/journals/china-quarterly/article/abs/experiences-of-sexual-and-gender-minorities-in-employment-evidence-from-a-largescale-survey-of-lesbian-gay-bisexual-transgender-and-intersex-people-in-china/44E502F55680C6C50DDACB3BDA5F700B
28 EFFRONT, T. (29 avril 2022). A Comprehensive Analysis of LGBT+ Rights
in China: Past, Present, Future. University of Cincinnati.
29, 30, 40 Amnesty International. (10 janvier 2019). Chine : La longue marche des LGBTI. https://www.amnesty.fr/discriminations/actualites/etre-gay-nest-plus-un-crime-mais-les-familles-restent
36 L’Express. (19 septembre 2016). En Chine, les « cures » contre l’homosexualité prospèrent malgré les procès. https://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/en-chine-les-cures-contre-l-homosexualite-prosperent-malgre-les-proces_1832049.html
37, 38 L’Express. (19 septembre 2016). En Chine, les « cures » contre l’homosexualité prospèrent malgré les procès. https://www.lexpress.fr/actualites/1/styles/en-chine-les-cures-contre-l-homosexualite-prosperent-malgre-les-proces_1832049.html
39 Human Rights Watch. (14 novembre 2017). Chine : En finir avec la thérapie de conversion en milieu médical. https://www.hrw.org/fr/news/2017/11/15/chine-en-finir-avec-la-therapie-de-conversion-en-milieu-medical
41 Nations Unies. (1 septembre 2022). La Chine commet de « graves violations des droits de l’Homme » au Xinjiang selon un rapport du HCDH. https://news.un.org/fr/story/2022/09/1126282