Le Brexit : un recul pour les droits des femmes au Royaume-Uni ?

Temps de lecture : 10 minutes

Le Brexit : un recul pour les droits des femmes au Royaume-Uni ?

04.07.2020

Sophie Bonnetaud

Le 1er janvier 2021, les Britanniques quitteront définitivement l’Union européenne. Cet exil européen s’annonce toutefois inquiétant pour les femmes. Les impacts indirects, liés au rôle socio-économique de la femme dans la société britannique sont aussi menaçants que les impacts directs. En effet, le droit des femmes britanniques puise son origine pour l’essentiel dans le droit de l’Union européenne, et a été alimenté en grande partie par celui-ci. L’avenir des femmes britanniques ne semble toutefois pas être la préoccupation première du gouvernement actuel, une perspective qui s’annonce inquiétante pour 2021.

« Le féminisme ne se résume pas à une revendication de justice, parfois rageuse, ni à telle ou telle manifestation scandaleuse ; c’est aussi la promesse, ou du moins l’espoir, d’un monde différent et qui pourrait être meilleur ». Les propos de Benoîte Groult, journaliste et militante féministe, résonnent différemment à l’annonce d’un Brexit particulièrement menaçant pour le droit des femmes.

Le 12 décembre 2019, les élections britanniques ont consacré la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne. Se dessine alors la voie d’un accord, semblant satisfaire Bruxelles et le Royaume-Uni. Cependant, celui-ci ne s’annonce pas prometteur au sujet du droit des femmes ; il pourrait conduire à remettre en cause les progrès réalisés dans ce domaine par le Royaume-Uni grâce à leur entrée dans l’Union européenne. Ce recul ne semble toutefois pas inquiéter la classe politique, encore fortement dominée par les hommes. En effet, en matière de discrimination sexuelle dans la sphère politique, le Royaume-Uni joue le rôle du mauvais élève en se positionnant au 41e rang mondial, derrière des pays tels que le Timor-Oriental ou le Burundi[1]Rory Smith, « Brexit could be a big step backward for women’s rights, report says », 23 juillet 2018, CNN, Disponible sur : … Continue reading. Aujourd’hui, seuls 32 % des représentants à la Chambre des communes sont des femmes[2]Rory Smith, « Brexit could be a big step backward for women’s rights, report says », 23 juillet 2018, CNN, Disponible sur : … Continue reading. Selon Sam Smethers, le directeur général de la Fawcett Society – une organisation caritative basée au Royaume-Uni qui fait campagne pour l’égalité des sexes femmes-hommes – le Parlement « ressemble plus à un club de gentlemen qu’à une législature moderne[3]Rory Smith, « Brexit could be a big step backward for women’s rights, report says », 23 juillet 2018, CNN, Disponible sur : … Continue reading ».

Le Brexit illustre ainsi cette exclusion des femmes au sein des processus de décision dans les débats politiques. Celles-ci ont, dès la campagne du référendum en 2016, été sous-représentées tant dans les médias que dans les figures politiques, faisant du Brexit un projet d’hommes. À titre d’exemple, on ne comptait qu’une seule femme, Sarah Healy, parmi les neuf membres de l’équipe initiale chargée de négocier le Brexit[4]Mark Smith et Mallory Fanton, « Theresa May, le Brexit et l’avenir de l’égalité des genres au Royaume-Uni », 10 juin 2019, The Conversation, Disponible sur : … Continue reading. Selon Roberta Guerrina, Professeure à l’Université de Surrey : « Le discours sur le Brexit est toujours centré sur des valeurs masculines, il s’adresse à un public d’hommes et est mené par des orateurs du même sexe. Malheureusement ce sont surtout les femmes qui en paieront les conséquences, elles qui sont déjà touchées par des années d’austérité et des coupes budgétaires dans les politiques actives de l’État providence[5]Christophe Dennaud, « Brexit : les femmes seront les premières touchées », 17 décembre 2019, Café Babel, Disponible sur : … Continue reading ». En effet, les politiques conséquentes au Brexit continueront de toucher indirectement les femmes britanniques, de par le rôle qu’elles jouent dans la société et la place qu’elles occupent dans le marché du travail.

Les impacts socio-économiques du Brexit sur les femmes

Les impacts économiques

Le ralentissement économique qu’induira le Brexit engendrera des politiques qui auront pour effet d’affecter les femmes, du fait de leur position dans les structures socio-économiques britanniques. Le Brexit aura, par exemple, pour conséquence d’entraîner une hausse des prix des produits de première nécessité, à travers le plan « Yellow Hammer[6]Le plan Yellow Hammer consiste à limiter l’accès des poids lourds aux contrôles douaniers, entraînant de ce fait une baisse de 40 à 60% du niveau actuel de circulation. Cette limite de … Continue reading » mis en place par le gouvernement. Les familles monoparentales, principalement composées de femmes, seront donc les premières victimes de cette hausse de prix[7]Marie Cappart, « Brexit : les femmes et les minorités fragilisées », 14 novembre 2019, Les Grenades-RTBF, Disponible sur : … Continue reading.

Le Brexit aura aussi comme conséquence de diminuer les dépenses publiques dans les services publics, principalement celui de la santé et de l’aide sociale. Les femmes britanniques, principales utilisatrices de ces services, seraient donc les premières affectées par cette mesure, celles-ci y recourant tant pour elles-mêmes, que pour les membres de la famille dont elles sont responsables[8]Rob Mudge, « Will Brexit be worse for women », 26 juin 2019, DW, Disponible sur : https://www.dw.com/en/will-brexit-be-worse-for-women/a-49358640.

Les impacts sociaux

Les politiques mises en place par le gouvernement auront pour conséquence de toucher le marché du travail britannique qui, bien que marqué par une forte participation des femmes, conduiront à augmenter les inégalités salariales[9]Camille Pauvarel, Virginie Herz, « Brexit : les droits des femmes menacés ? », 31 janvier 2020, France 24, Disponible sur : … Continue reading. « Les droits en matière d’emploi et le financement des services destinés aux femmes sont des domaines particulièrement préoccupants[10]Alexandra Topping, « Women’s rights under threat after Brexit, warns EHCR report », 23 juillet 2018, The Guardian, Disponible sur : … Continue reading » peut-on lire dans le rapport de la CEDH. À ce titre, les statistiques sont alarmantes : selon le Women’s Budget Group, une association qui milite pour le droit des femmes, lorsque le Royaume-Uni quittera l’Union européenne, près de 900 000 emplois occupés par des femmes pourraient être menacés. Les femmes du Royaume-Uni seraient ainsi les premières touchées par les suppressions d’emploi, les entreprises préférant licencier les postes occupés par des femmes à ceux des hommes[11]Emily Dixon, « Is Brexit a feminist issue ? Statistics suggest leaving the EU will adversely affect women – but their voices aren’t being heard », Bustle, 29 septembre 2018, Disponible sur … Continue reading. En outre, le Brexit conduirait à accroître l’écart des salaires ; le salaire des femmes pour un travail à plein temps égal à celui d’u
n homme, serait inférieur d’environ 1 250 livres[12]Soit 1 387,72 euros de moins. par an[13]Emily Dixon, « Is Brexit a feminist issue ? Statistics suggest leaving the EU will adversely affect women – but their voices aren’t being heard », Bustle, 29 septembre 2018, Disponible sur … Continue reading.

La ségrégation sexuée du marché du travail – certains secteurs sont davantage occupés par des femmes, tandis que d’autres sont principalement prisés par les hommes – conduit à léser les femmes britanniques. Des secteurs tels que l’industrie textile ou les secteurs sanitaires et sociaux, principalement occupés par des femmes et intrinsèquement dépendants de l’Union européenne, seront durement touchés par le Brexit[14]Rob Mudge, « Will Brexit be worse for women », 26 juin 2019, DW, Disponible sur : https://www.dw.com/en/will-brexit-be-worse-for-women/a-49358640. Dans le secteur de la santé, jusqu’à 28 000 travailleur.se.s pourraient être perdu.e.s dans les cinq ans suivant la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne[15]Emily Dixon, « Is Brexit a feminist issue ? Statistics suggest leaving the EU will adversely affect women – but their voices aren’t being heard », Bustle, 29 septembre 2018, Disponible sur … Continue reading.

Seulement, les femmes ne seront pas uniquement affectées indirectement par les politiques conséquentes au Brexit ; leurs droits fondamentaux seront à leur tour mis en péril.

La réduction des droits des femmes par le Brexit

La législation européenne est à la base de la majorité des protections qui ont été conférées aux femmes britanniques. Une situation alarmante soulignée dans le rapport du Women’s Budget Group publié le 17 janvier 2019[16]Christophe Dennaud, « Brexit : les femmes seront les premières touchées », 17 décembre 2019, Café Babel, Disponible sur : … Continue reading.

Le rôle de l’Union européenne dans la législation britannique en matière de droit des femmes

Dès le Traité de Rome du 25 mars 1957, la Communauté économique européenne, ancêtre de l’Union européenne, a placé l’égalité femmes-hommes et l’interdiction des discriminations au cœur de ses valeurs. Elle a donc développé une législation protectrice en la matière, qui a été progressivement intégrée au droit britannique, par le Parlement. À ce titre, de nombreuses lois promouvant l’égalité salariale ont été adoptées ; l’« Equal Pay Act » en 1970 témoigne de cette démarche. Ce texte garantissait l’égalité des salaires entre les sexes pour un « même travail ». Son application a été étendue au travail de « valeur égale », grâce à la Cour de Justice de l’Union européenne en 1982[17]Mia Neafcy, « Brexit et la femme : une conséquence imprévue », 22 février 2018, Union des féministes d’Assas, Disponible sur : … Continue reading.

La législation européenne a de plus accordé la revalorisation des femmes travaillant à temps partiel, postes principalement occupés par les femmes[18]Camille Pauvarel, Virginie Herz, « Brexit : les droits des femmes menacés ? », 31 janvier 2020, France 24, Disponible sur : … Continue reading. Cette revalorisation a consisté à promouvoir l’égalité des rémunérations et des avantages sociaux par rapport aux travailleur.se.s à temps plein, au prorata des heures travaillées[19]Camille Pauvarel, Virginie Herz, « Brexit : les droits des femmes menacés ? », 31 janvier 2020, France 24, Disponible sur : … Continue reading.

Les directives européennes ont en outre permis d’étendre les congés maternités payés. Jusqu’alors, deux millions de femmes ne travaillant pas à temps plein, ou occupant un poste depuis moins de deux ans, ne pouvaient bénéficier d’un congé maternité payé[20]Marie Cappart, « Brexit : les femmes et les minorités fragilisées », 14 novembre 2019, Les Grenades-RTBF, Disponible sur : … Continue reading. Le droit de l’Union européenne a étendu les modalités de congé dans le cadre d’une politique générale de protection pendant la grossesse, sur le marché du travail.

Ces mesures ont eu des résultats probants. La discrimination sexuelle et les demandes d’égalité de rémunération auraient diminué respectivement de 76 % et 57 % en 2017[21]Emily Dixon, « Is Brexit a feminist issue ? Statistics suggest leaving the EU will adversely affect women – but their voices aren’t being heard », Bustle, 29 septembre 2018, Disponible sur … Continue reading. Le nombre de plaintes pour discrimination liée à la grossesse et à la maternité auraient également chuté de 42 %[22]Alexandra Topping, « Women’s rights under threat after Brexit, warns EHCR report », 23 juillet 2018, The Guardian, Disponible sur : … Continue reading. Parallèlement, le taux d’emploi de femmes aurait augmenté considérablement, atteignant 71 % en 2018[23]Rory Smith, « Brexit could be a big step backward for women’s rights, report says », 23 juillet 2018, CNN, Disponible sur : … Continue reading. Toutefois, les postes qu’elles occupent sont toujours plus susceptibles d’être moins bien payés, d’être moins sûrs et à temps partiel. Selon Sam Smethers, malgré ces dispositifs, « 54 000 mères perdent leur emploi chaque année, simplement parce qu’elles sont enceintes[24]Alexandra Topping, « Women’s rights under threat after Brexit, warns EHCR report », 23 juillet 2018, The Guardian, Disponible sur : … Continue reading ».

L’impact du Brexit sur le droit des femmes britanniques

« L’impact du Brexit sur le plan juridique sera lourd » affirme Aisha K.Gill, professeure de criminologie experte en étude de genres de l’Université de Roehampton[25]Christophe Dennaud, « Brexit : les femmes seront les premières touchées », 17 décembre 2019, Café Babel, Disponible sur : … Continue reading. Le rapport de la CEDH relève que les principales dispositions régissant la loi sur l’égalité femmes-hommes de 2010, ne sont pas incluses dans le projet de loi du Brexit : elles ne seront donc pas obligatoires lorsque le Royaume-Uni quittera l’Union européenne.

De plus, les lois prises conséquemment au Brexit ont conféré au gouvernement de larges pouvoirs, dont celui de modifier substantiellement certaines lois issues de la législation européenne[26]Mark Smith et Mallory Fanton, « Theresa May, le Brexit et l’avenir de l’égalité des genres au Royaume-Uni », 10 juin 2019, The Conversation, Disponible sur : … Continue reading. Or, le droit des femmes britannique est principalement fondé sur des directives européennes. Dans son rapport « Pressing for Progress : women’s Rights and gendre Equality in 2018 », la CEDH demande au gouvernement britannique de garantir « qu’il n’y a pas de régression dans le respec
t, la protection et la réalisation des droits de l’Homme[27]Emily Dixon, « Is Brexit a feminist issue ? Statistics suggest leaving the EU will adversely affect women – but their voices aren’t being heard », Bustle, 29 septembre 2018, Disponible sur … Continue reading ».

La fin des financements destinés à promouvoir des politiques efficaces

Le Brexit marque également la fin de nombreux fonds européens versés au Royaume-Uni pour promouvoir la place des femmes dans la société, limiter les inégalités et garantir leur inclusion dans la société. Ainsi, le Brexit s’annonce inquiétant pour de nombreuses associations, dont les fonds sont indispensables à la mise en oeuvre de plans d’action visant à réaliser ces objectifs. Avec le Brexit, les Britanniques et les ressortissantes européennes vivant au Royaume-Uni risquent d’assister à la raréfaction des structures de soutien et d’accueil, en matière de violences domestiques par exemple[28]Marie Cappart, « Brexit : les femmes et les minorités fragilisées », 14 novembre 2019, Les Grenades-RTBF, Disponible sur : … Continue reading.

Le rapport de la CEDH souligne en outre la vulnérabilité particulière des femmes immigrées vivant au Royaume-Uni : « De graves préoccupations concernant la détention des femmes enceintes et des survivantes d’abus sexuels, de viols et d’autres formes de violence restent largement sans réponse[29]Alexandra Topping, « Women’s rights under threat after Brexit, warns EHCR report », 23 juillet 2018, The Guardian, Disponible sur : … Continue reading ». Ces dernières seraient donc doublement affectées. Avant le Brexit, 74 % d’entre elles témoignent avoir déjà été à la fois victimes de racisme et de sexisme[30]Marie Cappart, « Brexit : les femmes et les minorités fragilisées », 14 novembre 2019, Les Grenades-RTBF, Disponible sur : … Continue reading. La politique mise en place post-Brexit renforcerait donc ces inégalités.

Conclusion

Les droits qui protègent les femmes du Royaume-Uni ne disparaîtront probablement pas du jour au lendemain. Les députées ne sont pas pessimistes, et des figures telles que Lucy Harris, directrice du groupe Leavers of Britain et députée européenne du parti Brexit, plaident pour l’introduction de nouvelles lois progressistes en faveur des femmes, sans la tutelle de l’Union européenne[31]Rob Mudge, « Will Brexit be worse for women », 26 juin 2019, DW, Disponible sur : https://www.dw.com/en/will-brexit-be-worse-for-women/a-49358640. Toutefois, cette perspective peut sembler inquiétante dans la mesure où, cette tutelle permettait un enrichissement législatif en la matière qui s’achèvera à la sortie effective du Royaume-Uni de l’Union européenne[32]Mia Neafcy, « Brexit et la femme : une conséquence imprévue », 22 février 2018, Union des féministes d’Assas, Disponible sur : … Continue reading. Malgré l’action européenne, les chiffres concernant les violences faites aux femmes sont toujours consternants. Entre 2011 et 2018, les violences conjugales ont augmenté de 63 % à Londres, et 173 femmes ont été victimes de féminicides[33]Alexandra Topping, « Women’s rights under threat after Brexit, warns EHCR report », 23 juillet 2018, The Guardian, Disponible sur : … Continue reading. En 2017, 145 397 infractions sexuelles ont été recensées par la police[34]Alexandra Topping, « Women’s rights under threat after Brexit, warns EHCR report », 23 juillet 2018, The Guardian, Disponible sur : … Continue reading, augmentant ainsi de 25 % par rapport à 2016.

Historiquement, les femmes britanniques ont toujours su se battre pour leurs droits. À la sortie de l’Union européenne, le combat s’avèrera difficile pour ces Suffragettes de 2020, dans une société encore fortement marquée par les discriminations sexuelles.

Bien que la voie vers l’égalité s’annonce laborieuse, les femmes britanniques ne doivent pas renoncer et ne pas oublier, qu’ « il n’y a aucune limite à ce qu'[elles peuvent] accomplir en tant que femmes[35]Michelle Obama, Intervention lors du discours de Barack Obama sur la future présidence de 2012 ; citation exacte : « There is no limit to what we, as women, can accomplish ». », pour reprendre la formule de Michelle Obama.

Sources

Marie Cappart, « Brexit : les femmes et les minorités fragilisées », 14 novembre 2019, Les Grenades-RTBF, Disponible sur : https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_brexit-les-femmes-et-les-minorites-fragilisees-cno?id=10359845

Christophe Dennaud, « Brexit : les femmes seront les premières touchées », 17 décembre 2019, Café Babel, Disponible sur : https://cafebabel.com/fr/article/brexit-les-femmes-seront-les-premieres-touchees-5df8b6c7f723b30e2b88212f/

Emily Dixon, « Is Brexit a feminist issue ? Statistics suggest leaving the EU will adversely affect women – but their voices aren’t being heard », Bustle, 29 septembre 2018, Disponible sur : https://www.bustle.com/p/is-brexit-a-feminist-issue-statistics-suggest-leaving-the-eu-will-adversely-affect-women-but-their-voices-arent-being-heard-12099709

Rob Mudge, « Will Brexit be worse for women », 26 juin 2019, DW, Disponible sur : https://www.dw.com/en/will-brexit-be-worse-for-women/a-49358640

Mia Neafcy, « Brexit et la femme : une conséquence imprévue », 22 février 2018, Union des féministes d’Assas, Disponible sur : https://unionfeministesassas.wordpress.com/2018/02/22/brexit-et-la-femme-une-consequence-imprevue/

Camille Pauvarel, Virginie Herz, « Brexit : les droits des femmes menacés ? », 31 janvier 2020, France 24, Disponible sur : https://www.france24.com/fr/20200131-brexit%C2%A0-les-droits-des-femmes-menacés.

Mark Smith et Mallory Fanton, « Theresa May, le Brexit et l’avenir de l’égalité des genres au Royaume-Uni », 10 juin 2019, The Conversation, Disponible sur : https://theconversation.com/theresa-may-le-brexit-et-lavenir-de-legalite-des-genres-au-royaume-uni-114098

Rory Smith, « Brexit could be a big step backward for women’s rights, report says », 23 juillet 2018, CNN, Disponible sur : https://edition.cnn.com/2018/07/23/uk/brexit-womens-rights-report-intl/index.html

Alexandra Topping, « Women’s rights under threat after Brexit, warns EHCR report », 23 juillet 2018, The Guardian, Disponible sur : https://www.theguardian.com/law/2018/jul/23/womens-rights-under-threat-after-brexit-warns-ehcr-report

Pour citer cette publication : Sophie Bonnetaud,  » Le Brexit : un recul pour le droit des femmes au Royaume-Uni ? », 04.07.2020, Institut du Genre en Géopolitique.

References

References
1, 2, 3, 23 Rory Smith, « Brexit could be a big step backward for women’s rights, report says », 23 juillet 2018, CNN, Disponible sur : https://edition.cnn.com/2018/07/23/uk/brexit-womens-rights-report-intl/index.html
4, 26 Mark Smith et Mallory Fanton, « Theresa May, le Brexit et l’avenir de l’égalité des genres au Royaume-Uni », 10 juin 2019, The Conversation, Disponible sur : https://theconversation.com/theresa-may-le-brexit-et-lavenir-de-legalite-des-genres-au-royaume-uni-114098
5 Christophe Dennaud, « Brexit : les femmes seront les premières touchées », 17 décembre 2019, Café Babel, Disponible sur : https://cafebabel.com/fr/article/brexit-les-femmes-seront-les-premieres-touchees-5df8b6c7f723b30e2b88212f/
6 Le plan Yellow Hammer consiste à limiter l’accès des poids lourds aux contrôles douaniers, entraînant de ce fait une baisse de 40 à 60% du niveau actuel de circulation. Cette limite de circulation a donc un impact sur l’approvisionnement, et entraîne une hausse des prix
7 Marie Cappart, « Brexit : les femmes et les minorités fragilisées », 14 novembre 2019, Les Grenades-RTBF, Disponible sur : https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_brexit-les-femmes-et-les-minorites-fragilisees-cno?id=10359845
8, 14, 31 Rob Mudge, « Will Brexit be worse for women », 26 juin 2019, DW, Disponible sur : https://www.dw.com/en/will-brexit-be-worse-for-women/a-49358640
9 Camille Pauvarel, Virginie Herz, « Brexit : les droits des femmes menacés ? », 31 janvier 2020, France 24, Disponible sur : https://www.france24.com/fr/20200131-brexit%C2%A0-les-droits-des-femmes-menacés
10, 22, 24, 29, 33, 34 Alexandra Topping, « Women’s rights under threat after Brexit, warns EHCR report », 23 juillet 2018, The Guardian, Disponible sur : https://www.theguardian.com/law/2018/jul/23/womens-rights-under-threat-after-brexit-warns-ehcr-report
11, 13, 15, 21, 27 Emily Dixon, « Is Brexit a feminist issue ? Statistics suggest leaving the EU will adversely affect women – but their voices aren’t being heard », Bustle, 29 septembre 2018, Disponible sur : https://www.bustle.com/p/is-brexit-a-feminist-issue-statistics-suggest-leaving-the-eu-will-adversely-affect-women-but-their-voices-arent-being-heard-12099709
12 Soit 1 387,72 euros de moins.
16, 25 Christophe Dennaud, « Brexit : les femmes seront les premières touchées », 17 décembre 2019, Café Babel, Disponible sur : https://cafebabel.com/fr/article/brexit-les-femmes-seront-les-premieres-touchees-5df8b6c7f723b30e2b88212f/
17, 32 Mia Neafcy, « Brexit et la femme : une conséquence imprévue », 22 février 2018, Union des féministes d’Assas, Disponible sur : https://unionfeministesassas.wordpress.com/2018/02/22/brexit-et-la-femme-une-consequence-imprevue/
18, 19 Camille Pauvarel, Virginie Herz, « Brexit : les droits des femmes menacés ? », 31 janvier 2020, France 24, Disponible sur : https://www.france24.com/fr/20200131-brexit%C2%A0-les-droits-des-femmes-menacés.
20, 28, 30 Marie Cappart, « Brexit : les femmes et les minorités fragilisées », 14 novembre 2019, Les Grenades-RTBF, Disponible sur : https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_brexit-les-femmes-et-les-minorites-fragilisees-cno?id=10359845
35 Michelle Obama, Intervention lors du discours de Barack Obama sur la future présidence de 2012 ; citation exacte : « There is no limit to what we, as women, can accomplish ».