La transidentité au Japon

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La transidentité au Japon

13.08.2020

Dylan Gueffier


En janvier 2019, USUI Takakito, un homme transgenre, a saisi la Cour suprême du Japon afin que celle-ci statue sur la possible inconstitutionnalité de la stérilisation forcée dans le cadre d’une opération de réassignation sexuelle[1]NBC News, Japan’s Surpeme Court upholds transgender sterilization requirement, Janvier 2019, disponible sur : … Continue reading. Si le verdict final a été en faveur de la loi, ce procès a eu le mérite de mettre en lumière les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes transgenres dans la société japonaise.


Des obstacles à surmonter

En 2003, la Diète (parlement japonais) promulguait la toute première loi traitant de la dysphorie[2]“sentiment personnel qu’il y a un décalage entre : le genre qui a été assigné par les médecins à la naissance, la façon dont la personne est perçue par la société en termes de genre et … Continue reading de genre (Act on Special Cases in Handling Gender for People with Gender Identity Disorder[3]Gouvernement du Japon : https://elaws.e-gov.go.jp/search/elawsSearch/elaws_search/lsg0500/detail?lawId=415AC1000000111 ). Son contenu révèle les discriminations dont sont victimes les personnes transgenres au Japon afin de pouvoir changer légalement de genre sur le livret de famille (kôseki). Pour cela, il faut remplir plusieurs conditions : un avis médical délivré par au moins deux médecins afin d’être diagnostiqué.e avec une dysphorie de genre ; l’obligation d’être opéré.e et stérilisé.e et l’interdiction d’être marié.e ou d’avoir un enfant mineur (amendement de la loi datant de 2008).

Ces conditions jugées humiliantes par les personnes transgenres ont été pointées du doigt par la World Professional Association for Transgender Health (WPATH). Si de nombreuses personnes transgenres souhaitent être opérées, elles sont aussi nombreuses à refuser l’opération pour de multiples raisons. Cette loi affecte ainsi l’image qu’a la société japonaise, et les personnes transgenres elles-mêmes, de la transidentité : une personne non-opérée n’est pas considérée comme étant du sexe opposé par la loi. Cela crée une angoisse supplémentaire pour les premier.ère.s intéressé.es qui intériorisent cette illégitimité, alimentant un sentiment d’isolement inhérent à la condition des personnes transgenres sur l’archipel.

Au niveau sociétal, il existe un véritable malaise quant à la question de la dysphorie de genre. De nombreuses personnes transgenres se sentent extrêmement seules car elles ne peuvent parler à personne par peur du rejet de la famille, des amis, des collègues, etc. La frustration qui en découle, celle de ne pouvoir vivre sa vie pleinement sans risquer l’isolement, les moqueries et la violence institutionnelle, conduit fatalement aux pensées suicidaires. Une enquête réalisée par HARIMA Katsuki[4]Directeur de la clinique Harima, diplômé de l’université de Tokyo, directeur de la Japan Society of Sexual Science, membre de la World Professionnal Association for Transgender Health montre que 60% des personnes transgenres interrogées avaient déjà pensé au suicide et qu’environ 10% d’entre-elles étaient passées à l’acte[5]HARIMA Katsuki, Things to know about the LGBT Community, Nippon.com, Mars 2019, disponible sur : https://www.nippon.com/en/japan-topics/c05903/things-to-know-about-the-lgbt-community.html. En 2019, un total de 20 169 personnes s’étaient données la mort, soit 16 personnes sur 100 000[6]National Police Agency : https://www.npa.go.jp/safetylife/seianki/jisatsu/R02/R01_jisatuno_joukyou.pdf, un chiffre en baisse.

Bien que les médias japonais, en particulier la télévision, diffusent fréquemment l’image de personnes transgenres tels que des présentateur.rice.s ou des artistes, ils le font généralement dans le but de moquer la personne. Plusieurs émissions qui vont à la rencontre de personnes « anormales » ou « bizarres » contribuent à implanter dans la société japonaise l’idée que les personnes transgenres sont déviantes. Le but humoristique de ces émissions a une répercussion bien plus sombre dans la réalité où les clichés perdurent et alimentent le rejet. Elles contribuent également à une certaine auto-discrimination de la part des personnes concernées en se considérant à leur tour comme un objet de ridicule, une personne anormale.

Les personnes transgenres au Japon sont également confrontées à des discriminations au niveau de l’emploi et sur le lieu de travail. Lors de la recherche d’emploi, 65% des personnes transgenres ont éprouvé des difficultés à l’embauche liées à leur dysphorie de genre[7]OSHIMA Ayami, セクシュアルマイノリティの就労問題―当事者が安心して働くために―, Université de Waseda, 2019, disponible sur : … Continue reading. Les personnes transgenres sont également obligées de se plier aux règles vestimentaires : en fonction du genre inscrit sur le livret de famille, la personne doit porter un costume ou un tailleur sous peine de se voir refuser un entretien[8]LGBT法連合会, Liste des difficultés rencontrées par les personnes appartenant à la communauté LGBT, Mars 2019, disponible sur : http://lgbtetc.jp/#sec04. Une fois sur le lieu de travail, le harcèlement continue de la part de la direction et des collègues. Cela peut inclure : une pression pour être opéré.e et faire son coming out, l’impossibilité d’utiliser les toilettes en accord avec son genre ou le licenciement pur et simple[9]MIZUTANI Hideo, … Continue reading. Le harcèlement dont sont victimes les personnes transgenres au travail poussent nombre d’entre-elles vers la dépression, impliquant des arrêts de travail temporaires[10]MIZUTANI Hideo, … Continue reading.

L’un des obstacles les plus visibles demeurent, au Japon comme ailleurs, la violence des propos de personnalités politiques. En 2018, la députée du Parti libéral démocrate, le parti au pouvoir, SUGITA Mio a créé la polémique en déclarant que les personnes appartenant à la communauté LGBT ne devraient pas bénéficier de l’argent des contribuables. Selon la députée, ces personnes sont incapables d’avoir des enfants et par conséquent ne seraient pas productives[11]Philippe Mesmer, Au Japon, la communauté LGBT se mobilise contre le « discours de haine »d’une députée, Le Monde, Juillet 2018, disponible sur : … Continue reading. Ces propos sont d’autant plus choquants que le Parti libéral démocrate a mollement réagi, indiquant une réticence claire à l’égalité des droits pour les personnes LGBT. La déclaration de Madame SUGITA paraît d’ailleurs insensée car la loi[12]Gouvernement du Japon : https://elaws.e-gov.go.jp/search/elawsSearch/elaws_search/lsg0500/detail?lawId=415AC1000000111 que son parti avait lui-même promulgué en 2003 continue de forcer les personnes transgenres, visées par ces commentaires, à être stériles…


Des améliorations

Si ce qui est écrit plus haut dépeint un sombre tableau de la situation des personnes transgenres au Japon, il ne faut pas écarter les améliorations faites en la matière, notamment lors des dix dernières années.

De nombreuses villes japonaises disposent d’un quartier LGBT dynamique, et souvent historique, comme Shinjuku à Tokyo ou encore Doyama-cho à Osaka[13]MITSUHASHI Junko, Comment Shinjuku est devenu le centre de la diversité sexuelle de Tokyo, Juillet 2020, Nippon.com, disponible sur : https://www.nippon.com/fr/japan-topics/c05902/, avec de nombreux établissements ayant pour but d’accueillir une clientèle transgenre dans une atmosphère bienveillante. Ces quartiers constituent des refuges et des lieux de rencontre, essentiels pour lutter contre le sentiment d’isolement et l’angoisse du rejet. Ils permettent à des personnes semblables de partager leurs vécus et d’échanger leurs ressentis quant à leurs situations.

Il en va de même pour Internet qui a contribué à la constitution de mouvements et de rassemblements au sein de la communauté transgenre japonaise. Les réseaux sociaux permettent ainsi d’organiser des événements via des groupes comme Stonewall Japan[14]https://www.facebook.com/groups/stonewalljapan. Ceux-ci partagent des informations concernant les droits des personnes transgenres et LGBT en général, la santé ou les entreprises « alliées » qui pratiquent une politique d’inclusion de la diversité.

La multiplication des célébrités affichant leur transidentité peut également contribuer à montrer une image plus positive des personnes transgenres par rapport à celles diffusées par les médias actuellement. Parmi ces célébrités, on peut citer HARUNA Ai, chanteuse et gagnante de l’édition 2009 du concours Miss International Queen ; TANIO Toshimi, présentatrice du programme News Zero sur Nippon tv ; Genking, modèle et actrice ; HOSODA Tomoya, élu à 26 ans au conseil municipal de Iruma (Saitama) en 2017. Ces figures publiques sont importantes car elles incarnent un espoir pour les personnes transgenres confrontées aux obstacles cités plus haut.

Dans le domaine vidéo-ludique, un petit jeu indépendant gratuit, One night, Hot springs, disponible sur smartphone, et en Français, a également vu le jour en 2018. Le ou la joueur.euse incarne une personne transgenre au Japon invitée par une amie aux sources thermales (onsen). Le jeu offre ainsi la possibilité de comprendre les difficultés auxquelles sont confrontées les personnes transgenres. Si cette initiative reste somme toute assez marginale, il est intéressant de constater qu’une intégration progressive des thématiques LGBT dans les jeux vidéo permettrait une meilleure compréhension de ces problématiques, notamment chez les jeunes, à condition que celles-ci soient traitées avec bienveillance.

Si le gouvernement ne semble pas enclin à améliorer rapidement la situation des personnes transgenres au Japon, plusieurs entreprises ont décidé d’adapter leurs politiques à la diversité de leurs employé.e.s. C’est le cas de la société Kirin Holdings qui, depuis juillet 2017, interdit les discriminations envers les personnes appartenant à la communauté LGBT et autorise l’utilisation de jours de congés pour une opération de réassignation sexuelle[15]Nippon.com, Les LGBT dans la société japonaise : vers une acceptation progressive, Novembre 2018, disponible sur : https://www.nippon.com/fr/features/h00288/?cx_recs_click=true. De même, la marque Shiseido soutient officiellement l’événement de la Tokyo Rainbow Pride et a été récompensée pour ses efforts dans l’intégration des personnes transgenres au sein de l’entreprise, notamment en offrant aux personnes ayant effectuées leur transition des cours de maquillage[16]https://corp.shiseido.com/en/sustainability/labor/diversity.html.

Malgré le soutien de nombreuses entreprises, le changement de genre sur le livret de famille reste une affaire politique et doit nécessairement passer par une action gouvernementale. Si les pressions sont croissantes, elles ne semblent toujours pas suffisantes pour provoquer une réaction du parti conservateur au pouvoir.

Certaines préfectures et municipalités ont également décidé d’agir au niveau local comme la préfecture de Mie qui a interdit « la divulgation de l’identité de genre d’une personne LGBT sans sa permission[17]Sebastien Thibert, Dans une région du Japon, le « outing » des LGBT est désormais puni par la loi, Juin 2020, Fugues, disponible sur : … Continue reading ». Le changement pourrait venir de ces structures comme cela a déjà été le cas pour de nombreuses lois progressistes adoptées par les gouvernements locaux : bien que le mariage homosexuel soit toujours interdit au niveau national, certaines municipalités, Shibuya, Osaka, Sapporo, ou même préfectures, Ibaraki[18]Préfecture d’Ibaraki, Japon : https://www.pref.ibaraki.jp/hokenfukushi/fukushi/jinken/ibarakipartner.html, ont établi un « certificat de partenariat domestique[19]Nippon.com, Les LGBT dans la société japonaise : vers une acceptation progressive, Novembre 2018, disponible sur : https://www.nippon.com/fr/features/h00288/?cx_recs_click=true », donnant accès aux mêmes droits qu’un mariage. Il est alors possible d’envisager un effet « domino » sur l’inclusion des personnes transgenres au niveau local dans les années à venir.

Il est enfin important de noter la présence de plusieurs associations promouvant les droits des personnes transgenres au Japon. L’association G-pit[20]http://g-pit.com/ offre un soutien aux personnes transgenres de l’archipel : sur son site, il est possible de trouver des informations précises sur les procédures pour effectuer sa transition, les hormones, l’opération au Japon ou en Thaïlande, le changement d’état civil, etc. L’association met également à disposition une plateforme d’écoute gratuite ainsi que des ressources juridiques. Plus globalement, le site de l’entreprise JobRainbow[21]https://jobrainbow.jp/corp/company, fondée en 2016, est une plateforme spécialement conçue pour aider les personnes appartenant à la communauté LGBT à trouver un emploi dans un environnement qui leur serait bénéfique. De même, l’association Japan Alliance for LGBT Legislation (LGBT法連合会[22]http://lgbtetc.jp/), fondée en 2015, défend les droits des personnes appartenant à la communauté LGBT et présente plusieurs ressources pour s’informer.

Ces associations jouent un rôle important dans la popularisation des mots comme transgenre, transidentité, dysphorie de genre etc. ce qui a permis à de nombreuses personnes de s’identifier à ces termes, là où vingt ans auparavant, il était difficile pour les personnes transgenres de mettre un mot sur leurs sentiments[23]MINNA Subaru, LGBTの割合は13人に1人? 100人に1人? バラつく理由, Novembre 2019, JobRainbow Magazine, disponible sur : https://jobrainbow.jp/magazine/lgbt-percentage. Cette évolution est visible dans l’augmentation, au sein de la population, de la part des personnes appartenant à la communauté LGBT. Celle-ci représentait 7.6% en 2015 et 8% en 2018, soit dix millions d’individus sur cent vingt-six millions[24]Nippon.com, Les LGBT dans la société japonaise : vers une acceptation progressive, Novembre 2018, disponible sur : https://www.nippon.com/fr/features/h00288/?cx_recs_click=true. Ces chiffres indiquent une prise de conscience des personnes concernées quant à leur identité de genre et/ou leur orientation sexuelle.

Un chemin encore long

Il conviendrait de prendre en compte l’impact économique d’un rejet des minorités, surtout dans un pays en proie au vieillissement de sa population et à une chute démographique. En effet, selon une étude de la Banque mondiale, le chômage ou le sous-emploi au sein de la communauté LGBT limite la participation des minorités à l’économie des pays, le rapport prend l’exemple de l’Inde où les discriminations coûtent 1.7% du PIB[25]M. V. Lee Badgett, The Economic Cost of Stigma and the Exclusion of LGBT People: A Case Study of India, Banque mondiale, Octobre 2014, disponible sur : … Continue reading. Or, au Japon, 31.6% des hommes et femmes transgenres occupent des postes à temps partiel ou des emplois précaires, contre 19.8%[26]Nijiiro Diversity ; Center for Gender Studies, International Christian University Tokyo, niji Voice 2018 … Continue reading des hommes cisgenres[27]“se sentir homme en étant homme de naissance, ou femme en étant femme de naissance”, définition disponible sur : https://vivre-trans.fr/cisgenre-transgenre-la-difference/. 18.4% des femmes transgenres sont sans emploi alors que 60% d’entre-elles ont un diplôme universitaire[28]Nijiiro Diversity ; Center for Gender Studies, International Christian University Tokyo, niji Voice 2018 … Continue reading

Malgré les récentes avancées, les obstacles demeurent encore nombreux, notamment au niveau politique. L’année prochaine, le mandat d’ABE Shinzô, l’actuel Premier ministre, prendra fin et un nouveau leader du PLD pourrait émerger. Rien ne garantit que le prochain Premier ministre permettra une avancée significative des droits des personnes transgenres, mais il convient également de ne pas oublier que des membres du parti ne cachent pas leur soutien, à l’image d’INADA Tomomi[29]Hiroyuki Tanaka, More understanding of sexual minorities needed in Japan : Ex-defense minister Inada, Août 2018, The Mainichi, disponible sur : … Continue reading, ex-ministre de la défense d’ABE Shinzô. Quoi qu’il en soit, la lutte pour la reconnaissance des droits des personnes transgenres est loin d’être terminée.

Pour citer cette publication : Dylan GUEFFIER, « La transidentité au Japon », Institut du Genre en Géopolitique, 13.08.2020.

Les propos contenus dans cet article n’engagent que l’auteur.ice.

References

References
1 NBC News, Japan’s Surpeme Court upholds transgender sterilization requirement, Janvier 2019, disponible sur : https://www.nbcnews.com/feature/nbc-out/japan-s-supreme-court-upholds-transgender-sterilization-requirement-n962721
2 “sentiment personnel qu’il y a un décalage entre : le genre qui a été assigné par les médecins à la naissance, la façon dont la personne est perçue par la société en termes de genre et la perception de sa propre identité. Ces décalages peut provoquer une dissociation avec l’image que l’on a de soi, […] on appelle cela la dysphorie de genre”, définition disponible sur : https://wikitrans.co/2018/01/19/quest-ce-quune-transition/
3, 12 Gouvernement du Japon : https://elaws.e-gov.go.jp/search/elawsSearch/elaws_search/lsg0500/detail?lawId=415AC1000000111
4 Directeur de la clinique Harima, diplômé de l’université de Tokyo, directeur de la Japan Society of Sexual Science, membre de la World Professionnal Association for Transgender Health
5 HARIMA Katsuki, Things to know about the LGBT Community, Nippon.com, Mars 2019, disponible sur : https://www.nippon.com/en/japan-topics/c05903/things-to-know-about-the-lgbt-community.html
6 National Police Agency : https://www.npa.go.jp/safetylife/seianki/jisatsu/R02/R01_jisatuno_joukyou.pdf
7 OSHIMA Ayami, セクシュアルマイノリティの就労問題―当事者が安心して働くために―, Université de Waseda, 2019, disponible sur : http://www.f.waseda.jp/k_okabe/semi-theses/1904ayami_OSHIMA.pdf
8 LGBT法連合会, Liste des difficultés rencontrées par les personnes appartenant à la communauté LGBT, Mars 2019, disponible sur : http://lgbtetc.jp/#sec04
9, 10 MIZUTANI Hideo, トランスジェンダー(以下「TG」と略す。「性同一性障害」など)の人々は、職場などで様々な差別やハラスメントを受けているようですが、どのようなものでしょう。どうしたらよいでしょうか?, CuoreC³, disponible sur : https://www.cuorec3.co.jp/info/thinks/mizutani_02_05.html
11 Philippe Mesmer, Au Japon, la communauté LGBT se mobilise contre le « discours de haine »d’une députée, Le Monde, Juillet 2018, disponible sur : https://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2018/07/30/au-japon-la-communaute-lgbt-se-mobilise-contre-le-discours-de-haine-d-une-deputee_5337375_3216.html
13 MITSUHASHI Junko, Comment Shinjuku est devenu le centre de la diversité sexuelle de Tokyo, Juillet 2020, Nippon.com, disponible sur : https://www.nippon.com/fr/japan-topics/c05902/
14 https://www.facebook.com/groups/stonewalljapan
15, 19, 24 Nippon.com, Les LGBT dans la société japonaise : vers une acceptation progressive, Novembre 2018, disponible sur : https://www.nippon.com/fr/features/h00288/?cx_recs_click=true
16 https://corp.shiseido.com/en/sustainability/labor/diversity.html
17 Sebastien Thibert, Dans une région du Japon, le « outing » des LGBT est désormais puni par la loi, Juin 2020, Fugues, disponible sur : https://www.fugues.com/256583-article-dans-une-region-du-japon-le-outing-des-lgbt-est-desormais-puni-par-la-loi.html
18 Préfecture d’Ibaraki, Japon : https://www.pref.ibaraki.jp/hokenfukushi/fukushi/jinken/ibarakipartner.html
20 http://g-pit.com/
21 https://jobrainbow.jp/corp/company
22 http://lgbtetc.jp/
23 MINNA Subaru, LGBTの割合は13人に1人? 100人に1人? バラつく理由, Novembre 2019, JobRainbow Magazine, disponible sur : https://jobrainbow.jp/magazine/lgbt-percentage
25 M. V. Lee Badgett, The Economic Cost of Stigma and the Exclusion of LGBT People: A Case Study of India, Banque mondiale, Octobre 2014, disponible sur : http://documents1.worldbank.org/curated/en/527261468035379692/pdf/940400WP0Box380usion0of0LGBT0People.pdf
26, 28 Nijiiro Diversity ; Center for Gender Studies, International Christian University Tokyo, niji Voice 2018 ~LGBTも働きやすい職場づくり、生きやすい社会づくりのための「声」集め~, 2018, disponible sur : https://nijiirodiversity.jp/wp1/wp-content/uploads/2019/01/nijiVOICE2018_web.pdf
27 “se sentir homme en étant homme de naissance, ou femme en étant femme de naissance”, définition disponible sur : https://vivre-trans.fr/cisgenre-transgenre-la-difference/
29 Hiroyuki Tanaka, More understanding of sexual minorities needed in Japan : Ex-defense minister Inada, Août 2018, The Mainichi, disponible sur : https://mainichi.jp/english/articles/20180802/p2a/00m/0na/003000c