Kamala Harris, entre histoire et espoir
31.03.2021
Julie Lavaire
Le 6 janvier 2021, Kamala Harris devenait vice-présidente des États-Unis, aux côtés du président Joe Biden. Première femme américaine à s’élever à ce niveau du pouvoir, Kamala Harris est également la première femme afro-américaine à y accéder. En dépit de certaines critiques dont elle fait l’objet, Kamala Harris constitue un symbole fort pour les causes telles que les droits des femmes, des minorités raciales et des membres de la communauté LGBTI+. Son accession au rang de vice-présidente semble refléter sans équivoque la direction politique du président Joe Biden ; une politique où les questions de genre sont valorisées, et où les femmes et les personnes issues des minorités sont reconnues comme des citoyen.ne.s américain.e.s à part entière.
Au-delà du symbole que Kamala Harris représente, il convient de se demander ce qu’implique dans les faits son élection au poste de vice-présidente pour les femmes et les minorités aux États-Unis.
L’ascension d’une pionnière
Kamala Harris naît en 1964 à Oakland, en Californie, d’un père Jamaïcain, économiste et professeur à l’université de Stanford et d’une mère d’origine indienne, biologiste et oncologue. Lorsque ses parents divorcent, elle est alors âgée de sept ans. Elle suit sa mère au Canada, où elle suivra sa scolarité jusqu’à son baccalauréat. Elle retourne ensuite aux États-Unis afin d’y poursuivre ses études de droit à Hastings. Elle intègre le barreau de Californie pour, en 2003, devenir procureure de cet État, avant d’être élue procureure générale de 2011 à 2017. Elle est par la suite nommée sénatrice pour la Californie au Congrès américain. Plus à gauche que Joe Biden, elle fait le lien entre l’actuel président et l’électorat plus radical de Bernie Sanders, ce qui lui vaut d’être décrite comme un « monstre[1]Auteur non mentionné, « Trump qualifie de Kamala Harris de ‘‘monstre’’ et de ‘‘communiste’’ dans la tirade de Fox après le débat avec le vice-président », FR24 News, 8 … Continue reading », une « communiste[2]Auteur non mentionné, « Trump qualifie de Kamala Harris de ‘‘monstre’’ et de ‘‘communiste’’ dans la tirade de Fox après le débat avec le vice-président », FR24 News, 8 … Continue reading» ou une « femme folle[3]Auteur non mentionné, « Trump qualifie de Kamala Harris de ‘‘monstre’’ et de ‘‘communiste’’ dans la tirade de Fox après le débat avec le vice-président », FR24 News, 8 … Continue reading» par Donald Trump.
Les années 1960, qu’elle a passées avec ses parents à Berkeley, lui ont offert une éducation politique. C’est grâce à ses parents, deux activistes précurseurs de son militantisme politique, qu’elle a participé dès son plus jeune âge aux marches de défense pour les droits civiques à Berkeley. Cette ville détient l’une des meilleures universités du monde, l’Université de Berkeley (UCB), un symbole pour les démocrates et les défenseurs des droits. C’est ici que le mouvement des Black Panthers fut lancé, tout comme les manifestations contre la guerre du Vietnam. Cette période a été marquante dans la vie de la vice-présidente puisqu’elle y fait souvent référence lors de ses discours. Elle a d’ailleurs choisi d’annoncer sa candidature à l’investiture démocrate dans sa ville de naissance, Oakland. Candidature qu’elle retire avant le début des primaires, le 11 août 2020, lorsqu’elle est désignée comme la colistière de Joe Biden.
Sans rentrer dans une adulation aveugle, la présence de Kamala Harris, femme racisée, au poste de vice-présidente des États-Unis, représente un symbole repris par les médias pour sensibiliser aux causes des femmes et des personnes racisées. Elle s’inscrit dans la lignée des femmes qui ont ouvert la voie à l’engagement politique féminin ; d’où le choix de la couleur blanche lors de sa première prise de parole après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle américaine. Le blanc symbolise le mouvement des militantes féministes du début du XXème siècle, les suffragettes. C’est également la couleur choisie par la National Organization for Women (NOW) qui a fortement œuvré pour le droit de vote des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes.
Source image[4]Kamala Harris arborait un costume blanc très symbolique, le soir de sa victoire à Wilmington le 7 novembre 2020. Crédit photo : Abaca, Le Figaro. Disponible sur : … Continue reading
Kamala Harris, une figure progressiste et féministe ?
Certaines personnes critiquent la nouvelle vice-présidente au vu de ses précédentes professions et la considèrent comme une illusion pour le progressisme. Ses détracteur.ice.s ont analysé sa carrière et affirment que Kamala Harris ne serait pas l’alliée des travailleur.se.s, des pauvres, des femmes, des minorités raciales ou encore de la communauté LGBTI+. Elle est d’ailleurs qualifiée de « meilleure flic[5]Adrien Balestrini, « Une flic à la Maison Blanche : Kamala Harris, l’illusion progressiste », Révolution permanente, 10 novembre 2020. Disponible sur : … Continue reading» de Californie par ses délateur.ice.s puisqu’elle a par exemple refusé de lancer une enquête sur la mort de deux afro-américains tués par la police et n’a pas soutenu un projet de loi visant à nommer un.e procureur.e spécialiste des violences policières.
Kamala Harris s’est pourtant illustrée dans la cause contre le trafic sexuel des femmes, en coparrainant les FOSTA-SESTA[6]Stop Enabling Sex Traffickers Act (SESTA) & Allow States and Victims to Fight Online Sex Trafficking Act (FOSTA), deux lois qui reconnaissent les sites Web de publicité de tiers comme complices du trafic sexuel. Ces lois visent notamment la fermeture définitive de plateformes qui contribueraient à endiguer ce trafic. Fondé en 2004, le site américain de petites annonces Backpage.com proposait jusqu’à récemment – comme beaucoup d’autres – des outils pour aider les professionnel.le.s du sexe à contrôler les clients potentiels – y compris des listes noires de clients dangereux. La nouvelle vice-présidente a contribué à son interdict
ion et à l’arrestation de son PDG. De récentes études, des travailleur.se.s du sexe ainsi que des avocat.e.s ont cependant révélé que la fermeture de telles plateformes digitales avait augmenté les risques liés à leur profession[7]Melissa Gira Grant, « Proposed federal trafficking legislation has surprising opponents: advocates who work with trafficking victims », The Appeal, 26 janvier 2018. Disponible sur : … Continue reading. De même, Kamala Harris aurait contribué à fragiliser la situation des travailleur.se.s du sexe en s’opposant à Prop K, une mesure électorale de San Francisco visant à décriminaliser le travail du sexe. Cette opposition a été à l’origine de pertes de revenus pour les travailleur.se.s du sexe, obligeant certain.e.s à se tourner vers des pratiques sexuelles relevant plus de la survie, comme la prostitution de rue. Cette pratique a mené à une recrudescence des violences contre une population déjà fragile, et a contribué à la précariser encore davantage.
D’autre part, Kamala Harris s’investit comme garante des droits des femmes à disposer de leur corps, notamment en matière d’avortement. Lors de son débat télévisé face à Mike Pence, elle a précisé être croyante, tout comme Joe Biden, mais affirme que chaque femme devrait être libre de choisir ce qui est bien ou non pour son corps. Elle a d’ailleurs rédigé le California Assembly Bill 1671 qui a été promulgué en septembre 2016 et parrainé par Planned Parenthood. Le projet de loi 1671 de l’Assemblée de la Californie interdit d’écouter une « communication confidentielle » à l’aide d’un dispositif d’écoute électronique ou de l’enregistrer sans le consentement de toutes les parties prenantes à la communication confidentielle. Cela peut s’appliquer à un éditeur qui reçoit une communication d’une source et qui la distribue, mais aussi aux plateformes de renseignement pour l’avortement. Kamala Harris a également toujours maintenu au Sénat une côte de 100% par le groupe de défense des droits à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et une côte de 0% par le groupe pro-life. Lors de sa campagne sénatoriale en 2015, elle a aussi été approuvée par la Emily’s List ; un comité d’action politique américain qui vise à permettre l’élection de candidates démocrates en faveur du droit à l’IVG.
Kamala Harris soutient également toute personne victime d’harcèlement. En mars 2019, avec Lisa Murkowski, elle a réintroduit le Ending the Monopoly of Power Over Workplace Harassment through Education and Reporting Act (EMPOWER), une loi qui réduit les obstacles afin que les personnes victimes de harcèlement – harcèlement sexuel compris – puissent s’exprimer, demander justice et avertir les entreprises qu’elles ne peuvent plus protéger les harceleurs. À cela, s’ajoute sa signature un mois plus tard au Be HEARD Act. Cette loi vise, entre autres, à donner plus de temps aux employé.e.s pour signaler le harcèlement moral et sexuel au travail.
C’est dans cette même optique de justice qu’elle défend la communauté LGBTI+. En tant que membre du Sénat, elle a coparrainé le Equality Act. Ce projet de loi du Congrès des États-Unis, s’il est adopté, modifierait la loi sur les droits civils de 1964 afin d’interdire la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre dans l’emploi, le logement, l’éducation publique, le financement fédéral, le crédit et le système de jury. La décision de la Cour suprême de juin 2020 dans Bostock v. Clayton County, Géorgie[8]C’est une affaire historique des droits civils de la Cour suprême des Etats-Unis (2020) dans laquelle la Cour a statué que le titre VII du Civil Rights Act de 1964 protège les employés contre … Continue reading protège les personnes gays et transgenres en matière d’emploi, mais pas dans d’autres domaines. Son opinion se confirme en octobre 2019, lors d’une assemblée avec CNN et Human Rights Campaign où elle promet son soutien à toutes les personnes qui luttent pour l’égalité. Au même moment, elle exprime sa préoccupation quant aux violences à l’encontre des femmes transsexuelles noires – 20 d’entre elles avaient été tuées au cours de l’année 2019 – et souligne que les personnes LGBTI+ de couleur sont doublement discriminées.
Kamala Harris, quel engagement espérer pour les femmes et les minorités lors de son mandat ?
L’élection du duo Biden-Harris a exalté le monde politique et la société civile qui attendent énormément de ce mandat. Outre l’enrayement de la crise économique, la lutte contre la COVID-19 ou encore la réintroduction de la couverture médicale pour tout.e.s, le gouvernement de Joe Biden souhaite placer les problématiques de genre au cœur de ses prises de décision. Ainsi, elles seront sûrement le prisme à travers lequel se définissent, se priorisent et s’exécutent les politiques publiques intérieures. Pour preuve, le cabinet de l’actuel président des États-Unis est décrit comme étant le plus diversifié de tous les temps. Entre les femmes et les personnes de minorités raciales ou de genre, cette équipe reflète au mieux les États-Unis du XXIème siècle.
Même si Joe Biden n’a pas toujours été LGBTI+-friendly, il a décidé de nommer Rachel Levine, une femme transgenre, en tant que ministre adjointe à la Santé. Celui qui en 1996 défendait le Defense of Marriage Act, visant à limiter la reconnaissance de l’union entre deux personnes aux seuls couples hétérosexuels, a depuis modifié ses positions et se présente dorénavant comme un progressiste et défenseur des droits LGBTI+. Le nouveau président et sa vice-présidente veulent par exemple annuler l’interdiction pour les personnes transgenres d’intégrer l’armée, mettre en place une loi contre les thérapies de conversion et revenir sur l’interdiction de dons du sang qui touche les personnes homosexuelles.
Les deux attachent en outre une grande importance à l’Equal Rights Amendment (ERA). Proposé pour la première fois en 1923 par le National Woman’s political party, c’est une proposition d’amendement de la Constitution des États-Unis qui vise à garantir que l’égalité des droits entre les sexes ne puisse être remis en cause par aucune législation fédérale, étatique ou locale. Cette proposition n’a toutefois jamais été ratifiée bien qu’elle soit présentée à chaque nouvelle législature du Congrès depuis 1982. Kamala Harris a d’ailleurs déclaré lors de sa campagne que l’ERA serait un de ses premiers travaux. Si l’ERA venait à être ratifié, il serait plus simple d’obtenir l’égalité salariale entre les femmes et les hommes, de protéger les femmes contre le harcèlement, les agressions sexuelles ou les viols, ainsi que de garantir leurs droits reproductifs et la liberté à disposer de leur corps.
Dans la Constitution américaine, les femmes ne sont mentionnées qu’une seule fois sur un total de 27 amendements : dans le 19ème qui garantit leur droit de vote. Cet amendement, promulgué en 1920, soit il y a un peu plus d’un siècle, représente le dernier changement apporté à la Constitution américaine en matière d’émancipation et de droits des femmes. Il est donc légitime de considérer que la Constitution peine à refléter les enjeux et les défis actuels auxquels sont confrontés les États-Unis. Selon Kamala Harris, l’adoption de l’ERA serait entre autres une question de justice économique. Elle a déclaré : « Lorsque vous élevez le statut économique des femmes, on élève le statu
t économique des enfants et des familles, des quartiers et des communautés, et tous les avantages pour la société.[9]Chloé Angyal, « Kamala Harris dit qu’il est temps de faire enfin des femmes des citoyennes à part entière », Marie Claire, 27 février 2019. Disponible sur : … Continue reading» Il est aujourd’hui primordial d’inclure davantage les droits des femmes dans la Constitution, mais aussi les minorités raciales et de genre, afin qu’elles soient considérées comme des citoyen.ne.s étasunien.ne.s à part entière.
Dans the Biden agenda for women, en plus de l’ERA, on retrouve d’autres points essentiels comme une campagne de lutte contre les violences sexistes et sexuelles faites aux femmes, l’égalité salariale ou encore une assurance santé pour toutes. Le président Joe Biden, accompagné de Kamala Harris, veut annuler au plus vite une décision de l’ex-président Donald Trump : l’interdiction de financer les centres de planning familiaux américains. Cette contrainte a fragilisé le droit à l’avortement pour les femmes, le rendant parfois impossible dans certains États. Ce nouveau mandat vise tout autant à combattre les violences conjugales puisque l’agenda de Joe Biden met en avant sa volonté de contrôler le port d’armes des agresseurs et des hommes violents déjà connus des forces de l’ordre.
Conclusion
Ainsi, les atouts de Kamala Harris sont nombreux. L’ancienne procureure générale de Californie représente une nouvelle génération de femmes politiques, défenseuse des minorités et fière de ses origines multiculturelles. La victoire de Joe Biden, et donc de Kamala Harris, marque un tournant dans la vie politique américaine. Elle n’est pas seulement le signe d’un renouveau, elle est aussi, et surtout, porteuse d’espoir pour les générations à venir.
Néanmoins, diverses attaques racistes et misogynes ont surgi lors de la campagne de Joe Biden, cherchant à discréditer Kamala Harris. Kamala Harris a autant été critiquée que les deux candidats à l’élection présidentielle alors que Donald Trump a été accusé à de nombreuses reprises de viols, d’agressions sexuelles et de comportements sexistes.
Malgré les diverses attaques qu’elle a subies, Kamala Harris a su s’imposer et être ferme lorsque cela était nécessaire. Ses partisan.e.s et collègues voient cette fermeté comme révélateur de sa ténacité. Elle prend la parole dès qu’elle le peut pour défendre ses idéaux, notamment lorsqu’elle plaide pour un système judiciaire plus juste auprès des personnes racisées. Kamala Harris suit, selon certain.e.s, les pas de Barack Obama et rallie autour de ses idées autant le monde politique que la société civile. Joe Biden a ainsi fait le choix d’une femme talentueuse et respectée. Résolue à replacer les États-Unis au centre de la scène internationale, Kamala Harris a surmonté tous les obstacles pour réaliser ses convictions. C’est une femme qu’il faut suivre avec attention les prochaines années. Harris a d’ailleurs salué « l’audace[10]Auteur non mentionné, « Kamala Harris s’inscrit dans l’héritage des suffragettes et des femmes « qui ont ouvert la voie » », France Inter, 8 novembre 2020. Disponible … Continue reading» de Joe Biden qui a « brisé l’une des plus importantes barrières[11]Auteur non mentionné, « Kamala Harris s’inscrit dans l’héritage des suffragettes et des femmes « qui ont ouvert la voie » », France Inter, 8 novembre 2020. Disponible … Continue reading » de la société américaine en la choisissant comme vice-présidente. Elle a en ce sens promis : « Je ne serai pas la dernière car chaque petite fille qui regarde ce soir voit que c’est un pays de tous les possibles.[12]Auteur non mentionné, « Kamala Harris s’inscrit dans l’héritage des suffragettes et des femmes « qui ont ouvert la voie » », France Inter, 8 novembre 2020. Disponible … Continue reading »
Après quatre années sous la présidence de Donald Trump, quatre années de recul concernant les questions de genre et des minorités, l’accession de Kamala Harris au poste de vice-présidente est un soulagement immense. Elle témoigne une rupture nécessaire pour faire avancer les droits des femmes, des minorités raciales et de la communauté LGBTI+ dans un pays qui les a trop longtemps mis de côté.
Bibliographie
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Pour citer cet article : Julie LAVAIRE, « Kamala Harris, entre histoire et espoir », 31.03.2021, Institut du Genre en Géopolitique.
References
↑1, ↑2, ↑3 | Auteur non mentionné, « Trump qualifie de Kamala Harris de ‘‘monstre’’ et de ‘‘communiste’’ dans la tirade de Fox après le débat avec le vice-président », FR24 News, 8 octobre 2020. Disponible sur : https://www.fr24news.com/fr/a/2020/10/trump-qualifie-kamala-harris-de-monstre-et-de-communiste-dans-la-tirade-de-fox-apres-le-debat-avec-le-vice-president.html |
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↑4 | Kamala Harris arborait un costume blanc très symbolique, le soir de sa victoire à Wilmington le 7 novembre 2020. Crédit photo : Abaca, Le Figaro. Disponible sur : https://madame.lefigaro.fr/style/le-costume-blanc-de-kamala-harris-tout-un-symbole-politique-091120-183349 |
↑5 | Adrien Balestrini, « Une flic à la Maison Blanche : Kamala Harris, l’illusion progressiste », Révolution permanente, 10 novembre 2020. Disponible sur : https://www.revolutionpermanente.fr/Une-flic-a-la-Maison-Blanche-Kamala-Harris-l-illlusion-progressiste |
↑6 | Stop Enabling Sex Traffickers Act (SESTA) & Allow States and Victims to Fight Online Sex Trafficking Act (FOSTA |
↑7 | Melissa Gira Grant, « Proposed federal trafficking legislation has surprising opponents: advocates who work with trafficking victims », The Appeal, 26 janvier 2018. Disponible sur : https://theappeal.org/proposed-federal-trafficking-legislation-has-surprising-opponents-advocates-who-work-with-bf418c73d5b4/ |
↑8 | C’est une affaire historique des droits civils de la Cour suprême des Etats-Unis (2020) dans laquelle la Cour a statué que le titre VII du Civil Rights Act de 1964 protège les employés contre la discrimination en raison de leur transidentité. |
↑9 | Chloé Angyal, « Kamala Harris dit qu’il est temps de faire enfin des femmes des citoyennes à part entière », Marie Claire, 27 février 2019. Disponible sur : https://www.marieclaire.com/politics/a26551159/kamala-harris-equal-rights-amendment/ |
↑10, ↑11 | Auteur non mentionné, « Kamala Harris s’inscrit dans l’héritage des suffragettes et des femmes « qui ont ouvert la voie » », France Inter, 8 novembre 2020. Disponible sur : https://www.franceinter.fr/monde/kamala-harris-s-inscrit-dans-l-heritage-des-suffragettes-et-des-femmes-qui-ont-ouvert-la-voie |
↑12 | Auteur non mentionné, « Kamala Harris s’inscrit dans l’héritage des suffragettes et des femmes « qui ont ouvert la voie » », France Inter, 8 novembre 2020. Disponible sur : https://www.franceinter.fr/monde/kamala-harris-s-inscrit-dans-l-heritage-des-suffragettes-et-des-femmes-qui-ont-ouvert-la-voie |