La représentation publique de Marine Le Pen : une femme politique comme les autres ?

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23.02.2022

Lorette Breban

Depuis le XXe siècle, suite à l’extension du droit de vote aux femmes dans de nombreux pays, le paysage politique, historiquement masculin, a connu une vague de féminisation. Néanmoins, on observe encore aujourd’hui une sous-représentation médiatique des femmes vis-à-vis des hommes. Quand elles sont représentées, on assiste à une surreprésentation de leur corps et de leur apparence, ainsi qu’à tout un panel de stéréotypes féminins. De plus, elles font face à un double standard : bien qu’elles aient le même statut que les hommes politiques, elles sont jugées selon différentes règles. Ce qui est attendu d’elles est souvent contradictoire : trop féminines et elles sont considérées comme incompétentes, trop masculines et elles perdent leur statut de femme[1]Leroux, Pierre, and Sourd, Cécile. 2005. « Des femmes en représentation ». Questions de communication 7/2005 : 73-86. https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.4076. 

Sachant que les partis d’extrême-droite sont généralement bâtis sur un modèle patriarcal dans lequel les femmes ont peu été présentes dans l’électorat[2]Hentges, Gudrun, und Nottbohm, Kristina. 2017. „Die Verbindung von Antifeminismus und Europakritik. Positionen der Parteien „Alternative für Deutschland“ und „Front National“. In … Continue reading, on peut se demander, en prenant le cas de la France, quel portrait est fait de Marine Le Pen dans les médias, à la tête du Front National (FN) depuis 2011 (renommé Rassemblement National (RN) en 2018) et pourquoi cette image est-elle si singulière. Comment assoie-t-elle sa légitimité en composant avec la représentation médiatique des femmes politiques et les valeurs patriarcales intrinsèques au RN ?

Une femme à la tête du RN : une représentation entre tradition et modernité

Birgit Meyer, chercheuse spécialisée dans les politiques de genre, expose plusieurs techniques stratégiques de présentation de soi que les femmes leaders des partis d’extrême droite emploient[3]Meyer, Birgit. 2019. “The Discreet Charm of Populism: The Role of Gender and Female Politicians in the AfD and Front National/Rassemblement National”. In Stifled Progress – International … Continue reading. Trois d’entre elles sont utilisées par Marine Le Pen. 

Premièrement, les femmes politiques d’extrême-droite se positionnent comme des modèles inspirants pour leur électorat féminin : comme des femmes modernes qui parviennent à combiner vie personnelle et professionnelle sans difficulté. C’est ce que Marine Le Pen revendique être : une femme qui travaille, d’autant plus dans un environnement masculin, et qui élève seule ses enfants.

Deuxièmement, les stéréotypes qui sont attribués aux femmes politiques d’extrême-droite donnent une image adoucie des politiques conservatrices, xénophobes et nationalistes qui constituent leur programme. En effet, Marine Le Pen revendique le fait d’être elle-même une mère. En 2015, elle écrit sur la page d’accueil de son site internet « Mère de trois jeunes enfants[4]Boudillon, Julie. 2005. « Une femme d’extrême droite dans les médias. Le cas de Marine Le Pen ». Mots, Les langages du politique 78/2005 : pp. 79-89.  https://doi.org/10.4000/mots.392  ». La mise en avant de la famille a pour effet de renforcer le stéréotype de la femme en tant qu’épouse et mère ainsi que la considération que la famille est une partie centrale de la société où les femmes ont un rôle à jouer[5]Hentges, Gudrun, und Nottbohm, Kristina. 2017. „Die Verbindung von Antifeminismus und Europakritik. Positionen der Parteien „Alternative für Deutschland“ und „Front National“. In … Continue reading. 

Troisièmement, les femmes politiques d’extrême-droite adoptent un « rôle de normalisation de l’impensable[6]Hentges, Gudrun, und Nottbohm, Kristina. 2017. „Die Verbindung von Antifeminismus und Europakritik. Positionen der Parteien „Alternative für Deutschland“ und „Front National“. In … Continue reading » en mentionnant des sujets tabous (comme des attitudes nationalistes ou xénophobes) en supposant que cela deviendrait une « norme de comportement acceptée[7]Hentges, Gudrun, und Nottbohm, Kristina. 2017. „Die Verbindung von Antifeminismus und Europakritik. Positionen der Parteien „Alternative für Deutschland“ und „Front National“. In … Continue reading » parce que même les femmes la défendent. Ainsi, « le cadrage de genre est […] susceptible de neutraliser le cadrage ‘extrémiste’[8]Hentges, Gudrun, und Nottbohm, Kristina. 2017. „Die Verbindung von Antifeminismus und Europakritik. Positionen der Parteien „Alternative für Deutschland“ und „Front National“. In … Continue reading » de partis comme le RN. La mise en avant de sa féminité et sa présentations comme une femme moderne est une stratégie politique de Marine Le Pen contre l’islam. Elle légitime ses idées anti-islam en s’emparant d’un discours de défense des droits des femmes, notamment dans son programme de 2017 : « défendre les droits des femmes : lutter contre l’islamisme qui fait reculer leurs libertés fondamentales[9]Programme du Front National pour les élections présidentielles de 2017. https://rassemblementnational.fr/pdf/144-engagements.pdf ». 

Pour parler de cette problématique, Sara Farris, chercheuse et militante féministe, a forgé le concept de fémonationalisme. Le fémonationalisme fait référence à « l’exploitation des thèmes féministes par les nationalistes et les néolibéraux dans les campagnes anti-islam […] et à la participation de certaines féministes et fémocrates à la stigmatisation des hommes musulmans sous la bannière de l’égalité des sexe[10]Farris, Sara R. 2017. “Introduction. In the Name of Women’s Rights”. In In the Name of Women’s Rights: The Rise of Femonationalism, edited by Sara R. Farris. Durham: Duke University Press. » car ils pensent « le sexisme et le patriarcat comme les domaines quasi exclusifs de l’Autre musulman[11]Farris, Sara R. 2017. “Introduction. In the Name of Women’s Rights”. In In the Name of Women’s Rights: The Rise of Femonationalism, edited by Sara R. Farris. Durham: Duke University Press. » au contraire des pays occidentaux qui sont « les lieux de relations de genre ‘supérieures’[12]Farris, Sara R. 2017. “Introduction. In the Name of Women’s Rights”. In In the Name of Women’s Rights: The Rise of Femonationalism, edited by Sara R. Farris. Durham: Duke University Press. ».

Un des impacts majeurs de ces techniques stratégiques de présentation selon Cécile Leconte[13]Leconte, Cécile. 2020. « Dire le genre à l’extrême-droite en Allemagne et en France : une étude comparée des techniques de présentation de soi de Marine Le Pen (FN) et Frauke Petry (AfD) ». … Continue reading, professeure à l’IEP de Lille, est de féminiser et moderniser les partis populistes de la droite radicale, voire de les dédiaboliser et de les faire paraître moins radicaux[14]Hentges, Gudrun, and Nottbohm, Kristina. 2017. „Die Verbindung von Antifeminismus und Europakritik. Positionen der Parteien „Alternative für Deutschland“ und „Front National“. In … Continue reading, ce qu’essaie de réaliser Marine Le Pen avec son parti, longtemps antiféministe et basé sur des valeurs patriarcales, afin de lui garantir un succès politique et électoral[15]Leconte, Cécile. 2020. « Dire le genre à l’extrême-droite en Allemagne et en France : une étude comparée des techniques de présentation de soi de Marine Le Pen (FN) et Frauke Petry (AfD) ». … Continue reading. 

 L’image des femmes d’extrême-droite donnée par les médias : le cas de Marine Le Pen


Les médias transmettent au public une certaine image des personnalités politiques en s’appuyant sur leurs propres analyses et sur l’image que les politiques renvoient d’elleux-mêmes. L’image transmise des femmes et des hommes politiques diffère mais toutes les femmes politiques sont-elles analysées médiatiquement de la même manière ou les femmes d’extrême-droite sont-elles analysées différemment ?

Les femmes des partis politiques d’extrême droite sont confrontées au même double standard que le reste de la classe politique féminine – et parfois même plus durement. En effet, les partis d’extrême-droite sont fondés sur des valeurs viriles et sur la division traditionnelle des sexes. On demande à ces femmes d’incarner les valeurs du parti et de mettre en avant leur féminité afin d’adoucir son image[16]Leroux, Pierre, and Sourd, Cécile. 2005. « Des femmes en représentation ». Questions de communication 7/2005 : 73-86.  https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.4076. Elles doivent prouver leurs compétences en montrant des caractéristiques dites « masculines » comme l’autorité ou l’ambition, mais dès qu’elles le font, elles sont accusées de manquer de féminité[17]Leconte, Cécile. 2020. « Dire le genre à l’extrême-droite en Allemagne et en France : une étude comparée des techniques de présentation de soi de Marine Le Pen (FN) et Frauke Petry (AfD) ». … Continue reading.

En outre, l’image de Marine Le Pen tend à être virilisée dans les médias. Au début de son ascension au sein du FN dans les années 2000, elle est comparée physiquement à son père en étant par exemple appelée « le fils de son père[18]Leroux, Pierre, and Sourd, Cécile. 2005. « Des femmes en représentation ». Questions de communication 7/2005 : 73-86.  https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.4076 » ou « Le Pen en jupe[19]Leroux, Pierre, and Sourd, Cécile. 2005. « Des femmes en représentation ». Questions de communication 7/2005 : 73-86.  https://doi.org/10.4000/questionsdecommunication.4076 ». Elle est constamment comparée et rapportée à son père : en 2021, elle est interrogée dans le cadre de l’émission Ambition intime et s’insurge : « Jusqu’à quand ce que je fais ou dis sera vu en comparaison avec ce qu’a fait ou a dit mon père ?[20]Haddad, Marie-Pierre. 2021. « ‘Une Ambition intime : Marine Le Pen en a ‘un peu marre’ d’être associée à Jean-Marie Le Pen ». RTL, 5 novembre. … Continue reading) » De plus, elle est souvent décrite comme étant à la croisée des genres, ses cheveux blonds étant mis en avant ainsi que sa voix rauque[21]Boudillon, Julie. 2005. « Une femme d’extrême droite dans les médias. Le cas de Marine Le Pen ». Mots, Les langages du politique 78/2005 : pp. 79-89.  https://doi.org/10.4000/mots.392 . Sa féminité est soulignée mais s’éloigne, voire s’oppose, aux stéréotypes de la féminité qui serait « discrète et charmante[22]Boudillon, Julie. 2005. « Une femme d’extrême droite dans les médias. Le cas de Marine Le Pen ». Mots, Les langages du politique 78/2005 : pp. 79-89.  https://doi.org/10.4000/mots.392  ». Cependant, cette analyse médiatique virilisante, parfois cultivée par Marine Le Pen elle-même, qui paraît simplement négative et dévalorisante au premier abord, est un atout pour le parti. En effet, selon Jean-Marie Le Pen, la légitimité et le succès du parti reposerait sur la virilité : il a déclaré en 2021 dans son journal de bord vidéo qu’il devait y avoir « une reprise de la virilité[23]SudOuest et AFP. 2021. « Rassemblement national : le parti doit retrouver as ‘virilité’, selon Jean-Marie Le Pen ». SudOuest, 30 juin. … Continue reading) » pour assurer la survie du parti. 

Une autre image qui peut être associée aux femmes d’extrême droite est la figure de la « prostituée racoleuse[24]SudOuest et AFP. 2021. « Rassemblement national : le parti doit retrouver as ‘virilité’, selon Jean-Marie Le Pen ». SudOuest, 30 juin. … Continue reading) », notamment par les médias qui leur sont hostiles. Marine Le Pen est parfois décrite de manière dégradante, voire vulgaire et insultante. En 2002, le journal Marianne écrit : « La caravane du Front national s’est installée dans le Pas-de-Calais minier. Marine Le Pen, jupe moulante sur talons hauts, attire le public derrière cette nouvelle vitrine. Elle harangue les journalistes[25]SudOuest et AFP. 2021. « Rassemblement national : le parti doit retrouver as ‘virilité’, selon Jean-Marie Le Pen ». SudOuest, 30 juin. … Continue reading) ». La description avec les mots « caravane », « attire » ou « harangue » est sans équivoque : Marine Le Pen serait une prostituée qui jouerait de sa féminité pour attirer les électeurs. De manière similaire en 2012, le même journal publiait un article qualifiant Marine Le Pen de « salope fascisante [26]Le Monde et AFP. 2015. « ’Salope fascisante’ : Marine Le Pen déboutée en appel contre Nicolas Bedos ». Le Monde, 18 mars. … Continue reading)». A la veille de l’élection présidentielle de 2017, le journal L’Express titrait « Le Pen […] drague à tout-va » et présentait la candidate comme une dragueuse[27]Bonnefoy, Geoffrey. 2017. « Présidentielle : Le Pen étrille Macron et drague à tout-va ». L’Express, 24 avril. … Continue reading).

Sachant que les hommes ne sont que très peu confrontés au même type de représentation médiatique, cette description est considérée comme du sexisme médiatique[28]Loi n° 2014-873 du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Le sexisme médiatique englobe la sous-représentation des femmes dans les médias mais également leur représentation selon « des versions objectivantes et stéréotypées[29]Haraldsson, Amanda. 2016. „Women’s political ambition and representation. The democratic consequence of media sexism”. PhD diss., University of Göteborg. ». De cette manière, « les médias peuvent signaler que les femmes et les caractéristiques traditionnellement féminines sont moins adaptées à la politique, réduisant ainsi la confiance des électeurs envers les femmes[30]Haraldsson, Amanda. 2016. „Women’s political ambition and representation. The democratic consequence of media sexism”. PhD diss., University of Göteborg. ». Cela prouve qu’en plus d’être offensant pour les femmes, le sexisme médiatique peut également avoir un impact sur leur succès électoral.

Conclusion 

Marine Le Pen est considérée selon les stéréotypes classiques des femmes politiques : sexisme, double standard et sexualisation sont à l’œuvre. Néanmoins, les médias sont parfois plus durs avec elle en raison de ses propos extrêmes, de l’idéologie du parti qu’elle représente, et par référence à son père. Le Pen est à la tête d’un parti qui incarne des caractéristiques masculines et véhicule des valeurs sexistes. De plus, elle a une manière particulière d’utiliser sa féminité, que l’on ne retrouve pas chez d’autres femmes politiques : elle la manipule dans le but d’une politique anti-islam. Enfin, la représentation de Marine Le Pen faite par les médias est relativement négative, ce qui peut la désavantager comparé à un homme, mais elle peut aussi utiliser cela comme une stratégie pour servir la cause de son parti. 

Bibliographie 

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Pour citer cet article : Lorette Breban, “La représentation publique de Marine Le Pen : une femme politique comme les autres ? ”, 23.02.2022, Institut du Genre en Géopolitique.

Les propos contenus dans cet article n’engagent que l’auteur.ice.

References

References
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14 Hentges, Gudrun, and Nottbohm, Kristina. 2017. „Die Verbindung von Antifeminismus und Europakritik. Positionen der Parteien „Alternative für Deutschland“ und „Front National“. In Europäische Identität in der Krise? Edited by Gudrun Hentges, Kristina Nottbohm and Hans-Wolfgang Platzer, pp. 167-208. Wiesbaden: Springer VS.  https://doi.org/10.1007/978-3-658-14951-2_8
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27 Bonnefoy, Geoffrey. 2017. « Présidentielle : Le Pen étrille Macron et drague à tout-va ». L’Express, 24 avril. https://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/presidentielle-le-pen-etrille-macron-et-drague-a-tout-va_1901980.html (consulté le 17/01/2022
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29, 30 Haraldsson, Amanda. 2016. „Women’s political ambition and representation. The democratic consequence of media sexism”. PhD diss., University of Göteborg.