Écoféminismes : outils pour penser l’humanité post-COVID

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23.02.2022

Romane Wohlschies

À l’heure où les dysfonctionnements de la pensée occidentale dominante sont questionnés dans les domaines socio-économiques et politiques ; à l’heure où fleurissent des réflexions audacieuses sur « l’après COVID », les théories écoféministes pourraient être de puissants outils pour mieux appréhender le vivre-ensemble. L’enjeu est non seulement éthique et politique, mais également social. Pour penser une humanité post-COVID paisible, inclusive et durable, il est essentiel de comprendre, puis de déconstruire, les carcans oppressifs du système euro-nord-américain – occidentalocentré, androcentré, anthropocentré – actuellement dominant. Par ailleurs, à l’aune des élections présidentielles françaises de 2022, l’engouement pour les théories écoféministes est également le signe de mutations significatives à l’œuvre dans le champ de l’écologie politique, ainsi que dans celui de la pensée féministe.

En ce sens, se pose et s’impose dans cet article la nécessité de penser « l’après » COVID : pouvons-nous aller vers un monde nouveau, plus paisible, plus inclusif et plus durable ? Comment les théories écoféministes peuvent-elles nous inspirer pour appréhender ce vivre-ensemble ?  

Avant d’envisager les pistes de solutions, il importe d’en situer le contexte d’intérêt. Théorisées dans les années 1970, mais pratiquées bien avant dans certaines communautés Autochtones[1]Si Françoise D’Eaubonne est considérée comme la première à avoir théorisé « l’écoféminisme », il est primordial de rappeler la préexistence de pratiques respectueuses du genre … Continue reading, les mouvances écoféministes sont le fruit de problématiques socio-écologistes. Au-delà de pensées théoriques purement utopiques, leurs fondements s’appuient sur des réalités : l’intersection des liens qu’entretiennent l’exploitation, l’appropriation et la domination masculine[2]Nous faisons référence ici aux attributs toxiques de la masculinité hégémonique. sur l’environnement, les animaux, les genres féminins, et les corps[3]Pour aller plus loin voir: Vielle, Pascale et Alain Henry. « L’écoféminisme, une perspective pour penser la crise de notre système? », Societes en Changement, (9), 8, 2020 ; Plumwoods, … Continue reading. Outre l’intersection de dominations multiples, une critique plus profonde intrigue : la prévalence des oppressions qui nous permettrait de comprendre les liens systémiques que produisent et reproduisent les sociétés occidentales. Aujourd’hui, les théories écoféministes sont de véritables outils au service des mouvements de militant·e·s dans le but d’actualiser les manières de faire, comme de penser. Elles sont une invitation à agir et à réfléchir autrement.

« Ni les Femmes, ni la Terre ne sont des territoires de conquête[4]Le leitmotiv originel est, en espagnol : « Ni las mujeres ni la tierra somos territorios de conquista ! ». Voir à ce propos le documentaire réalisé par Allard, Marine, Lucie Assemat, Coline … Continue reading »

Inspiré des revendications du groupe féministe Mujeres Creando[5]Mujeres Creando., qui s’est opposé dans la Bolivie d’Evo Morales à la construction d’une autoroute qui passerait par la forêt amazonienne, le leitmotiv « Ni les Femmes, ni la Terre ne sont des territoires de conquête[6]Le leitmotiv originel est, en espagnol : « Ni las mujeres ni la tierra somos territorios de conquista ! ». Voir à ce propos le documentaire réalisé par Marine Allard, Lucie Assemat, Coline … Continue reading » résonne aujourd’hui dans les revendications écoféministes, et questionne l’oppression des genres à l’Ère que les géologues et biologistes nomment « Anthropocène[7]L’Ère que les géologues et biologistes nomment « Anthropocène » (Paul Crutzen et Eugene Stoermer) signifie « l’Ère de l’humain ». Cela correspond à l’idée selon laquelle les … Continue reading».

Au-delà de la revendication locale stricto sensu, le slogan est révélateur des mouvances écoféministes actuelles : la thèse primaire que sous-tendent les écoféministes affirme qu’il existerait un lien systémique entre la surexploitation des ressources, la pollution, l’extinction massive d’espèces, le réchauffement climatique d’une part, et les oppressions des genres d’autre part[8]Plumwood, Val, “Ecofeminism: An overview and discussion of positions and arguments”.1986, Australasian Journal of Philosophy, 64(sup1), 120-138 ; Plumwood, Val, Feminism and the Mastery of … Continue reading. En y recherchant les racines profondes, on y constate des équivalences entre les rapports des genres féminins et masculins et humain·e/nature ainsi que des mécanismes analogues mis en œuvre tels que l’objectivation, la dévaluation, les violences, etc. 

En ce sens, les écoféminismes[9]Les écoféminisme ont été notées au pluriel dans le présent article à des fins inclusives : ceci inclut donc l’ensemble des mouvants écoféministes, des pensées et des théories. Ce … Continue reading défendent l’intersection de deux luttes principales : le patriarcat et le capitalisme qui structurent la pensée occidentale moderne. L’association qu’identifient les écoféminismes entre le patriarcat et le capitalisme n’est toutefois pas monofocal. Il existerait d’étroites connexions capables de rendre compte d’une intersection plus large des oppressions et des dominations qui feraient converger – sans universaliser – les phénomènes systémiques au sein de ce que Jeanne Burgart Goutal nomme une « matrice de domination[s][10]Burgart Goutal, Jeanne, “Déconstruire le « carno-phallogocentrisme » : l’écoféminisme comme critique de la rationalité occidentale”, 2016, Université de Paris IV-Sorbonne, 11(1). ». 

Cette « matrice de domination[s] » s’assimilerait à une thèse plus large des écoféminismes qui permettrait de comprendre les liens systémiques d’oppressions. Ladite thèse permet en outre de démontrer que la connexion entre les différents rapports de dominations – en l’espèce sur les genres féminins et sur la nature – réside essentiellement dans leurs caractères oppressifs. Selon la compréhension que fait l’autrice[11]Wohlschies, Romane, “Écoféminismes : outils pour penser l’humanité post-COVID”, Institut du Genre en Géopolitique, 2022. de l’analyse des écoféministes ; les corps, la Terre et les territoires sont appropriés et dominés de façon transversale par des systèmes d’oppressions et de dominations multiples que sont le patriarcat, le capitalisme, le colonialisme, l’hétérosexisme, le racisme et le spécisme. 

Écoféminismes, dépasser les carcans dualistes de la pensée occidentale

Il s’agit là de souligner la binarité de l’attitude moderne telle qu’elle se cristallise dans la vision du monde capitaliste et impériale, qui saisit le monde en deux pôles distincts et hiérarchisés. Cette tradition philosophique occidentale repose sur le modèle d’une division hétéropatriarcale étanche entre les qualités, rôles, attributs, valeurs, dîtes « masculines » ou « féminines » : la raison contre les émotions, l’esprit contre le corps ou la matière, la sphère publique contre la sphère privée, la science contre la spiritualité ou l’expérience… Or, tandis que les genres féminins sont renvoyés à la nature, les émotions, la fragilité ; de l’autre côté du spectre, les genres masculins, sont associés à la rationalité, la raison, la virilité et se doivent d’agir comme si seules comptaient les règles quantitatives et la recherche maximale de profit qu’impose la logique capitaliste. Simone de Beauvoir le mentionnait déjà en soulignant les dualismes qui animent la pensée occidentale : la dévaluation et la domination des genres féminins vont de pair avec la survalorisation octroyée à la raison et aux genres masculins[12]Simone De Beauvoir, Le deuxième sexe. Gallimard, 1949.. Dans la continuité analytique des dualismes qui caractérisent la pensée occidentale, Karen J. Warren voit les étapes d’une logique de domination plus globale : la distinction entre deux entités totalement opposées, la hiérarchisation d’un être réputé supérieur à l’autre, et enfin, la subordination ou l’exploitation d’une personne sur l’autre[13]Karen J. Warren, « The power and the promise of ecological feminism », 1998 [1990], Environmental Philosophy. From Animal Rights to Radical Ecology, M. Zimmerman éd., p. 325-345..  

En ce sens, en pointant du doigt les interconnexions entre les matrices de dominations, les écoféministes remettent en cause les systèmes oppressifs dans leur ensemble, sans gommer la singularité des expériences d’oppressions vécues par chaque humain·e. C’est en mettant des mots sur des maux de la société, qu’elles invitent à maintenir un esprit critique sur nos manières d’agir, de penser, et de consommer, ainsi que dans nos manières d’envisager nos relations avec les humain·e·s et avec la nature. Ainsi, les idées écoféministes ont vocation à être des outils indicatifs de luttes, un ensemble de pratiques à visée émancipatrice concrète et immédiate, plutôt que des théories utopiques détachées de la réalité[14]Burgart Goutal, Jeanne, Être écoféministe, théories et pratiques. Edition de l’Échappée, 2020, p. 128.. En référence aux philosophes Val Plumwood et Vandana Shiva, s’attarder sur la question de savoir comment les pratiques écoféministes changent nos perceptions et notre conceptualisation du monde et de la société qui nous entoure à l’aune post-COVID nous incitent à aller plus loin dans nos manières de penser, d’exprimer, d’agir et de ressentir. Il s’agit de dépasser les dualismes fondamentaux, et de placer les concepts de diversité, d’inclusivité et de plurivocité au cœur des pensées et des pratiques[15]Descola, Philippe, Par-delà nature et culture, Éditions Gallimard, 2005..

Écoféminismes, comprendre le cœur oppressif actuel des dominations

La pandémie de COVID-19 a mis en lumière les dysfonctionnements de la pensée occidentale dominante, et notamment concernant l’éthique du care. Le secteur du soin répond en effet principalement aux attributs et qualités associés aux genres féminins, le « soin à » et le « soin de » l’Autre qu’implique le système occidental de pensées. Les écoféminismes entendent à cet égard faire une place centrale aux valeurs du soin, aux rapports aux émotions dans la gestion des relations avec les vivant·e·s, la nature, et plus largement dans la promotion de la vie. La démarche propose ainsi un modèle de comportement qui conteste la conception d’un·e individu·e qui serait égoïste et rationnel·le – l’homo economicus – dominant dans la pensée capitaliste. 

Loin d’un nouvel essentialisme réducteur qui est souvent reproché aux pensées écoféministes, et qui réhausserait la croyance d’un rôle féminin et de la terre « naturellement » orienté vers la reproduction de la vie, l’alimentation et les soins ; l’éthique du care, telle qu’appréhendées par les écoféministes, en appelle à une nouvelle vision du monde qui mettrait en relation des êtres distincts dans leur individualités, tout en questionnant l’organisation contemporaine de la reproduction sociale : réparer le monde pour que les vivant·e·s puissent y vivre dans une logique de soutien à la vie[16]Larrère, Catherine, La nature a-t-elle un genre? Variétés d´écoféminisme, Ed L´Harmattan, Cahiers du Genre, 2015/2 No. 59, pp 103-125. En ligne : … Continue reading, telle est l’ambition des écoféministes. Dans une réflexion politique, « il est peu probable que les défis écologiques d’aujourd’hui et de demain puisse faire l’économie d’une réflexion éthique sur les moyens d’habiter le monde[17]Tissot, Damien, « Le Souci de la nature. Écoféminismes et éthiques du care. », 67 Multitudes 67, 2017: <https://www.multitudes.net/le-souci-de-la-nature-ecofeminismes-et-ethiques-du-care/>. » – c’est-à-dire aussi prendre soin de celleux qui le peuplent. 

Oser la déconstruction des systèmes d’oppressions occidentales

Les écoféminismes permettent de questionner la logique du « pouvoir-sur » et la spécificité occidentale des classifications dichotomiques. S’opposer aux rapports de dominations est un droit, celui de notre liberté et de notre survie – mais aussi et surtout une nécessité de créer un système qui ne participe pas aux divisions sociales, à l’extermination des vivant·e·s et à l’oppression des corps et de la Terre. Constituer un modèle d’explication systémique des rapports de dominations ne revient pour autant pas à gommer leur multiplicité et leur diversité. Il s’agit non seulement de remettre radicalement en question les binarités évoquées, mais également d’aborder la nature et les féminismes en prenant en compte une pluralité de savoirs et de pratiques. 

Une fois compris, le défi reste de parvenir à s’en défaire. Les écoféministes croient en la nécessité de transformer les rapports sociaux, l’organisation du travail et l’exercice du pouvoir en passant par la valorisation de savoirs, de pratiques, de sentiments et valeurs culturellement considérées comme féminines ; mais dont les genres masculins pourrait tout autant être porteur. 

Ceci est donc un appel non seulement à bouleverser l’organisation sociopolitique et économique des rapports entre les genres, les espèces et les cultures, mais aussi à créer des manières alternatives de penser, d’exprimer, d’agir et de ressentir. 

Bibliographie (pour aller plus loin)

Allard, Marine, Lucie Assemat, Coline Dhaussy, « Ni les femmes ni la terre ! », 2018 : http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56204 1.

Falquet, Jacques. et al, Ecologie : quand les femmes comptent, Paris, L’Harmattan, 2002.

Hébert, Ève-Laurence, « Faire partie du monde: réflexions écoféministes », Politique et Sociétés 38(2), de Collectif Montréal, Les éditions du remue-ménage, 2017 (2019) p. 179-182.

Magny, Michel, Aux racines de l’Anthropocène – Une crise écologique reflet d’une crise de l’Homme, Lormont, Le bord de l’eau « En Anthropocène », 2019, Quaternaire. Revue de l’Association française pour l’étude du Quaternaire, 30(1), p. 113-114

Merchants, Carolyn, The Death of Nature: Woman, Ecology and the Scientific Revolution, Harper and Row, 1980.

Plumwoods, Val, Feminism and the Mastery of Nature, Routledge, 1993.

Vandana, Shiva, Staying Alive. Women, Ecology and Development, Zed Books, 1994 [1989].

Vielle, Pascale et Alain Henry, « L’écoféminisme, une perspective pour penser la crise de notre système? », Societes en Changement, (9), 8, 2020.

Vo, Mathilde, “Ecoféminismes”. Institut du Genre en Géopolitique, 2020: <https://igg-geo.org/?p=964>. 

Pour citer cet article : Romane Wohlschies, “Écoféminismes : outils pour penser l’humanité post-COVID ”, 23.02.2022, Institut du Genre en Géopolitique.

Les propos contenus dans cet article n’engagent que l’auteur.ice.

 

References

References
1 Si Françoise D’Eaubonne est considérée comme la première à avoir théorisé « l’écoféminisme », il est primordial de rappeler la préexistence de pratiques respectueuses du genre féminin et de la nature au sein des communautés de femmes des Suds Globaux, ou de certaines communautés Autochtones, notamment matrilinéaires. La communauté iroquoienne ou Haudenosaunee qui regroupe plusieurs nations de langues iroquoiennes et qui vivent historiquement dans le nord de l’État de New York, au sud du lac Ontario et/ou du fleuve Saint-Laurent, en est un exemple. En outre, au sein de cette communauté dont la filiation est matrilinéaire, les femmes occupent une place de première envergure dans le fonctionnement politique de la société, et notamment, dans la prise de décisions, tant pour la gestion de la communauté que pour la gestion de la nature et de leurs mutuelles harmonies.
2 Nous faisons référence ici aux attributs toxiques de la masculinité hégémonique.
3 Pour aller plus loin voir: Vielle, Pascale et Alain Henry. « L’écoféminisme, une perspective pour penser la crise de notre système? », Societes en Changement, (9), 8, 2020 ; Plumwoods, Val. Feminism and the Mastery of Nature, Routledge, 1993 ; Falquet, Jacques. et al. Ecologie : quand les femmes comptent, L’Harmattan, 2002 ; Carolyn Merchants. The Death of Nature: Woman, Ecology and the Scientific Revolution, Harper and Row, 1980; Shiva Vandana. Staying Alive. Women, Ecology and Development, Zed Books, 1994 [1989].
4 Le leitmotiv originel est, en espagnol : « Ni las mujeres ni la tierra somos territorios de conquista ! ». Voir à ce propos le documentaire réalisé par Allard, Marine, Lucie Assemat, Coline Dhaussy. « Ni les femmes ni la terre ! », 2018 : http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56204_1.
5 Mujeres Creando.
6 Le leitmotiv originel est, en espagnol : « Ni las mujeres ni la tierra somos territorios de conquista ! ». Voir à ce propos le documentaire réalisé par Marine Allard, Lucie Assemat, Coline Dhaussy. « Ni les femmes ni la terre ! », 2018 : http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56204_1.
7 L’Ère que les géologues et biologistes nomment « Anthropocène » (Paul Crutzen et Eugene Stoermer) signifie « l’Ère de l’humain ». Cela correspond à l’idée selon laquelle les humain·e·s seraient devenu·e·s les principaux actrices et acteurs sur Terre, capables de modifier l’environnement et d’en prendre le contrôle. Pour aller plus loin voir : Magny, Michel, “Aux racines de l’Anthropocène – Une crise écologique reflet d’une crise de l’Homme”, 2019, Quaternaire. Revue de l’Association française pour l’étude du Quaternaire, 30(1), p. 113-114.
8 Plumwood, Val, “Ecofeminism: An overview and discussion of positions and arguments”.1986, Australasian Journal of Philosophy, 64(sup1), 120-138 ; Plumwood, Val, Feminism and the Mastery of Nature. New York and London: Routledge, 1993; Françoise D’Eaubonne, Le féminisme ou la mort, Pierre Horay, 1974 ; Shiva Vandana. Staying Alive. Women, Ecology and Development, Zed Books, 1994 [1989] ; Warren, Karen, Ecofeminism: Women, Culture, Nature. Bloomington: Indiana UP, 1997.
9 Les écoféminisme ont été notées au pluriel dans le présent article à des fins inclusives : ceci inclut donc l’ensemble des mouvants écoféministes, des pensées et des théories. Ce postulat croit ainsi en la pluralité de façon d’être écoféministe, en y associant la volonté de se défaire des pensées universalisantes, et de penser un système qui inclurait une palette plus large de manière d’être, de penser et de ressentir. Voir à cet effet : Hébert, Ève-Laurence, « Faire partie du monde: réflexions écoféministes », 2017, Politique et Sociétés 38(2), de Collectif Montréal, Les éditions du remue-ménage,p. 179-182 ; Vo, Mathilde, “Ecoféminismes”, Institut du Genre en Géopolitique, 2020 : <https://igg-geo.org/?p=964>.
10 Burgart Goutal, Jeanne, “Déconstruire le « carno-phallogocentrisme » : l’écoféminisme comme critique de la rationalité occidentale”, 2016, Université de Paris IV-Sorbonne, 11(1).
11 Wohlschies, Romane, “Écoféminismes : outils pour penser l’humanité post-COVID”, Institut du Genre en Géopolitique, 2022.
12 Simone De Beauvoir, Le deuxième sexe. Gallimard, 1949.
13 Karen J. Warren, « The power and the promise of ecological feminism », 1998 [1990], Environmental Philosophy. From Animal Rights to Radical Ecology, M. Zimmerman éd., p. 325-345.
14 Burgart Goutal, Jeanne, Être écoféministe, théories et pratiques. Edition de l’Échappée, 2020, p. 128.
15 Descola, Philippe, Par-delà nature et culture, Éditions Gallimard, 2005.
16 Larrère, Catherine, La nature a-t-elle un genre? Variétés d´écoféminisme, Ed L´Harmattan, Cahiers du Genre, 2015/2 No. 59, pp 103-125. En ligne : <https://www.cairn.info/revue-cahiers-du-genre-2015-2-page-103.htm>. Consulté le 11/12/2021.
17 Tissot, Damien, « Le Souci de la nature. Écoféminismes et éthiques du care. », 67 Multitudes 67, 2017: <https://www.multitudes.net/le-souci-de-la-nature-ecofeminismes-et-ethiques-du-care/>.