La volonté de la suppression du Ministère de l’égalité des genres par le président Yoon Suk Yeol : reflet d’une société sud-coréenne en proie à un anti-féminisme croissant 

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31/10/2022

Clara Delhaye

À la fin des années 1990, le droit des femmes connaît un réel élan international suite à la Déclaration de Beijing du 15 septembre 1995[1]United Nations (1995), Beijing Declaration and Platform of Action, adopted at the Fourth World Conference on Women. https://www.refworld.org/docid/3dde04324.html. En République de Corée cela se traduit par la création de diverses organisations gouvernementales spécialisées sur ces questions[2]United Nations (2000), Questionnaire on implementation of the Beijing Platform for Action and the Outcome of the Twenty-third Special Session of the General Assembly. … Continue reading. On retrouve notamment le Ministère de l’égalité des genres créé en février 1998 puis mis en fonction en janvier 2001. Si son existence a subi de nombreuses critiques et menaces, il fait aujourd’hui face à la pression du président actuel, Yoon Suk Yeol, qui assure vouloir sa disparition par tous moyens[3]Bari, A. (7 octobre 2022). En Corée du Sud, le président Yoon Suk-Yeol menace l’égalité des genres. Vanity Fair. … Continue reading. Face à cette déclaration, on peut se demander en quoi cette possible suppression du Ministère de l’égalité incarne la cristallisation d’une société sud-coréenne divisée sur les questions de genre et de droits des femmes ?

La campagne du président de Yoon Suk Yeol portée par des propos et des positions anti-féministes

Durant la campagne présidentielle, le président Yoon représentait le parti « Pouvoir au peuple » (PPP). Il s’agit du parti conservateur coréen, particulièrement connu pour son attachement aux valeurs sécuritaires et juridiques[4]People power party. (2022). http://www.peoplepowerparty.kr/web/eng/about/introduction.do mais aussi pour ses positions anti-féministes, notamment sur les questions liées à l’avortement, et anti-LGBTQIA+ en s’opposant, par exemple, à la création d’une loi anti-discrimination[5]Jung, D. (17 octobre 2021). PPP floor leader under fire for objecting to ant-féminisme-discrimination law. The KoreaTimes. https://www.koreatimes.co.kr/www/nation/2021/10/356_317104.html. Ainsi, durant sa campagne présidentielle de fin 2021 à mi-2022, Yoon Suk Yeol a été virulent sur les questions féministes affirmant que les discriminations structurelles à l’égard des femmes n’existent pas; ajoutant même que ce n’est : « [qu’] un vieux dicton que les femmes sont traitées de manière inégale et que les hommes sont traités de manière supérieure[6]Kang, J.G. (21 février 2022), « 구조적 성차별 없다 »는 윤석열, 이재명 사과 요구에 « 굳이 답변 필요 없다 ». Hankookilbo. … Continue reading» en Corée du Sud. Rappelons que l’OCDE place la Corée du Sud en dernière place de son classement concernant l’écart salarial, avec un écart de 31%[7]OCDE (2022), Écart salarial femmes-hommes. https://doi.org/10.1787/b64d7a8e-fr.

Pour l’actuel président, les inégalités structurelles, économiques et physiques n’existant pas ou très peu, le Ministère de l’égalité des genres n’a pas lieu d’être. Fort de ce raisonnement, la suppression du Ministère est devenue une mesure phare de son programme. Pour lui, il s’agit d’une organisation qui traiterait les hommes sud-coréens comme des potentiels criminels sexuels et ne ferait qu’aggraver les problèmes de genre en Corée du Sud[8]Gunia, A. (10 mars 2022). How South Korea’s Yoon Suk-yeol Capitalized on ant-féminisme-Feminist Backlash to Win the Presidency. Time. … Continue reading. Ce positionnement anti-féministe a placé les questions de genre au cœur de sa campagne s’éloignant des opinions du parti démocrate qui, sans soutenir les mouvements féministes, a légalisé l’avortement lorsqu’il était au pouvoir de 2017 à 2022. Il s’opposait surtout à Sim Sang-jung – du parti progressiste de gauche – seule candidate femme et aux orientations féministes assumées durant cette campagne…

Cependant, les propos anti-féministes de Yoon vont au-delà d’une simple opposition politique, il s’agit de sa réponse aux mouvements féministes de plus en plus présents en Corée du Sud ces dernières années. Si les féministes sud-coréennes sont actives sur la scène politique depuis les années 2000, l’essor d’internet dans les années 2010 a permis la création de communautés féministes en ligne importantes[9]Kim, J. (2021). The resurgence and popularization of Feminism in South Korea : Key issues and challenges for contemporary feminist activism. Korea journal, 61(4), 75‑101. … Continue reading. On compte plus de 11 000 tweets sur le hashtag #iamafeminist[10]Kim, J. (2017). #iamafeminist as the “mother tag”: feminist identification and activism against misogyny on Twitter en février 2015, une première en Corée du Sud pour un hashtag féministe. Par la suite, les réseaux sociaux ont créé et amplifié certains mouvements, comme par exemple « escape the corset[11]Shin, Y. & Lee, S. (2022). “Escape the Corset” : How a Movement in South Korea Became a Fashion Statement through Social Media. Sustainability, 14(18), 11609. … Continue reading » ou encore la lutte contre les « molka » -des caméras cachées dans les murs pour filmer des femmes sans leur consentement[12]Human Rights Watch. (2021). My life is not your porn. https://www.hrw.org/report/2021/06/16/my-life-not-your-porn/digital-sex-crimes-south-korea-.

Pourtant, la misogynie et les violences auxquelles font face les Sud-coréennes sont contestées et même niées par certain·e·s personnalités comme l’actuel président, afin de délégitimer les luttes féministes sud-coréennes. Ces revendications anti-féministes de plus en plus intenses gangrènent actuellement la société coréenne jusque dans ces strates les plus élevées.

Avec l’émergence de cette dichotomie, des femmes, des féministes, des personnalités publiques (hommes et femmes) revendiquant leur soutien à des idées féministes ont été attaquées en ligne de manière virulente[13]Lee, C. ( 29 mars 2018). Feminist novel becomes center of controversy in South Korea. The Korea Herald. https://www.koreaherald.com/view.php?ud=20180327000799. Les institutions ayant des missions en lien avec l’inégalité femmes-hommes subissent des contestations similaires, en témoignent les déclarations de Yoon Suk Yeol durant sa campagne envers le Ministère de l’égalité des genres. Aujourd’hui élu, le président maintient sa mesure et a récemment déclaré qu’il « ferait lui-même pression[14]Ibid,  Vanity fair. » pour que le Ministère de l’égalité des genres soit dissous. Cette déclaration n’est donc pas surprenante mais semble dangereuse pour les Sud-Coréennes qui pourraient voir disparaître certains droits et services essentiels.

Les conséquences potentielles de la suppression du Ministère dans  la vie des Sud-Coréennes 

Les missions du Ministère sont diverses, on retrouve, la création de politiques nationales relatives à l’égalité des genres, la prévention en matière de violences sexuelles ou encore la participation des femmes dans la vie politique[15]Ministry of gender equality and family. (2022). http://www.mogef.go.kr/eng/pc/eng_pc_f001.do. Depuis 2010, le Ministère s’occupe aussi des questions relatives à la jeunesse et à la famille cependant, en Corée du Sud, ce sont des questions qui demeurent très genrées, les femmes renonçant à leur carrière ou à leurs études pour s’occuper de l’éducation de leurs enfants[16]Hommel, A. (2019.). Moulding Mothers : Political Motherhood in South Korea between 2007 and 2016 [Thèse de master, université de Séoul]. … Continue reading. Le Ministère a donc créé des solutions pour que ces contraintes disparaissent et que les femmes puissent être mères et/ou épouses tout en travaillant. Derrière cette approche stéréotypée du rôle des femmes, l’objectif est d’augmenter le taux de natalité actuellement faible et qui est implicitement reproché aux Sud-Coréennes et non aux Sud-Coréens.

Les politiques liées à la famille et aux enfants ne traitent donc pas du problème de fond à savoir l’approche patriarcale et stéréotypée des rôles au sein de la société sud-coréenne[17]Ibid, note 12. Malgré cela, le Ministère fournit un réel travail de plaidoyer et de politique pour les droits des femmes notamment grâce à la mise en place des politiques et plans du Ministère.

Par exemple, suite à la publication du « Plan pour l’extension de la participation des femmes » au sein des comités gouvernementaux, la Corée du Sud est passé, au sein de ces dits comités, d’un effectif féminin de 25,7% en 2012 à un effectif de 40,2% en 2017[18]Ibid, note 15. Cela permet de pousser les entreprises, les institutions gouvernementales ou les associations à être plus vigilantes sur le recrutement des femmes en les obligeant notamment à respecter certaines lois comme celles interdisant l’emploi de plus de 60% d’un genre spécifique au sein des comités gouvernementaux[19]Korea Women’s Associations Uni (2018). Concerns and recommendations on the Republic of Korea, 19 February – 9 March 2018. … Continue reading. De plus, avec un budget de presque 1 milliard d’euros le Ministère est l’institution sud-coréenne la plus influente en matière de droits des femmes a contrario il ne représente que 0,24% du budget annuel de l’exécutif et est le Ministère avec le budget le moins important.

Toutefois, s’il venait à disparaître, ce sont les budgets alloués aux crèches, à la garde pour enfants, les activités extra-scolaires ou encore la formation de professionnel·le·s pour défendre les victimes de violences intrafamiliales ou de trafic sexuels qui seraient arrêtés. Les femmes devraient, à nouveau, arrêter de travailler ce qui les exposerait à des violences économiques. Elles seraient aussi confrontées à l’augmentation des violences structurelles car il est complexe pour les Sud-Coréennes de retourner sur le marché du travail. Surtout lorsqu’elles l’ont quitté afin d’élever leurs enfants durant plusieurs années[20]Joo, C. N. (2016). Kim Ji Young born 1982 , Minumsa.. La crise du Covid-19 l’a démontré, lorsque les femmes sont dans l’intimité du foyer elles sont plus exposées aux violences intimes, c’est un risques de plus à prendre en compte pour les Sud-Coréennes[21]Kim, S., Kim, J. H., Park, Y., Kim, S. & Kim, C. Y. (2020). Gender Analysis of COVID-19 Outbreak in South Korea : A Common Challenge and Call for Action. Health Education & ; Behavior, 47(4), … Continue reading. Enfin, si le Ministère, connu depuis l’affaire des Nht room[22]L’affaire « Nht room » est une affaire de cybercriminalité, où dans des groupes telegram, des utilisateurs ont partagé des vidéos de femmes et de mineures agressées sexuellement et/ou … Continue reading pour son soutien aux victimes d’infractions sexuelles, venait à disparaître, les femmes perdraient un allié essentiel en matière de lutte contre les violences sexuelles[23]Kim, J. H. & Jang, H. ( 30 avril 2020). Is the abolition of MOGEF the right move for korea ? The Kaist Herald. https://herald.kaist.ac.kr/news/articleView.html?idxno=10231.

Malgré ces missions et les risques que poseraient sa disparition, le Ministère de l’égalité des genres a souvent été menacé. Plusieurs associations masculinistes, l’opinion publique ou des personnalités politiques conservatrices ont milité pour sa suppression depuis sa création[24]머니투데이. ( 30 juillet 2013). 성재기 사망 « 여성부 필요없다 ?  » 폐지론 다시 공방. 머니투데이 전체. MTN news. … Continue reading. Cependant, c’est aujourd’hui un président élu qui réclame sa suppression.

La force des groupes masculinistes dans la potentielle suppression du Ministère de l’égalité des genres  

D’après le président, l’approche actuelle du Ministère est uniquement focalisée sur les inégalités que subissent les femmes. C’est une position partagée par certain·e·s Sud-Coréen·ne·s. Pour elleux, en tentant de résoudre les inégalités de genre, le Ministère creuse les inégalités envers les hommes. Notamment avec la création des quotas pour les femmes au sein des universités ou des entreprises[25]Kim, J. H. & Kweon, Y. (2022). Why Do Young Men Oppose Gender Quotas ? Group Threat and Backlash to Legislative Gender Quotas. Legislative Studies Quarterly. https://doi.org/10.1111/lsq.12371 qui est perçu par certain·e·s comme une inégalité envers les hommes. Il s’agit d’un argument présent dans le discours anti-féministe sud-coréen notamment au sein de groupes de jeunes hommes appelés les « idaenam » ou les « angry young men », qui affirment être victimes d’une misandrie générale dont les femmes et surtout les féministes seraient à l’origine[26]Kim, S. (2021). Men in their twenties angry at Feminism : Discourse analysis of “Megal and the finger controversy” : 이대남’과 반 페미니즘 담론 :‘메갈 손가락 기호’ … Continue reading.

Ainsi, en affirmant sa volonté de supprimer le Ministère, le président Yoon s’assure le soutien de ces groupes masculinistes. Ces groupes sont importants pour l’actuel président puisqu’ils font partie de son électorat. Selon les journaux sud-coréens 59% des hommes dans la vingtaine ont voté pour le président conservateur contre seulement 34% des femmes[27]Kim, Y (2022), Résultats du sondage à la sortie des urnes pour l’élection présidentielle de 2022 par sexe et âge, 연합뉴스. https://www.yna.co.kr/view/GYH20220309000900044. Pour les autrices, Kim Hannah June et Lee Chungjae[28]Kim, H. J. & Lee, C. (2022). The 2022 South Korean Presidential Election and the Gender Divide among the Youth. Pacific Affairs, 95(2), 285‑308. https://doi.org/10.5509/2022952285, ce résultat s’explique par son discours ant-féministe qui a séduit les jeunes sud-coréens et détourné les Sud-Coréennes. Cette scission s’est récemment observée au sein de manifestations opposant des femmes et des militantes féministes à des groupes masculinistes, certains affirmaient que « les féministes (…) sont des misandres » et qu’ils s’engageaient à « toutes les tuer [29]Rocca, N. ( août 9 2022). « Le féminisme est un cancer »  : La haine des masculinistes en Corée du Sud. Radio France. … Continue reading» Au vu des divisions actuelles au sein de la société sur ces questions, la suppression du Ministère pourrait conduire à l’accroissement de ces tensions. De plus, si ce type de déclaration publique est aujourd’hui possible avec l’existence d’un Ministère œuvrant pour sanctionner les violences fondées sur le genre, sans sa présence, elles pourraient être de plus en plus fréquentes.

Conclusion

La société sud-coréenne est donc bien divisée sur les questions d’inégalités de genre. Entre féminisme et anti-féminisme, le président Yoon Suk Yeol semble se positionner. Cette proposition de suppression du Ministère de l’égalité des genres et ses propos participent à alimenter l’anti-féminisme ambiant. Si le Ministère de l’égalité des genres venait à disparaître, les inégalités envers les femmes et la misogynie de manière générale risquerait de s’amplifier, car bien que le Ministère ne soit pas une institution parfaite, il permet de garantir les droits des Sud-Coréennes. Cette mesure de suppression ne ferait donc qu’accentuer les tensions au sein d’une population déjà divisée sur les sujets de la natalité et du service militaire.

Pour citer cette production : Clara Delhaye, “ La volonté de la suppression du Ministère de l’égalité des genres par le président Yoon Suk Yeol : reflet d’une société coréenne en proie à un anti-féminisme croissant ”, 31.10.2022, Institut du Genre en Géopolitique, https://igg-geo.org/?p=9247

Les propos contenus dans ce texte n’engagent que l’autrice.

References

References
1 United Nations (1995), Beijing Declaration and Platform of Action, adopted at the Fourth World Conference on Women. https://www.refworld.org/docid/3dde04324.html
2 United Nations (2000), Questionnaire on implementation of the Beijing Platform for Action and the Outcome of the Twenty-third Special Session of the General Assembly. https://www.un.org/womenwatch/daw/Review/responses/REPUBLICofKOREA-English.pdf
3 Bari, A. (7 octobre 2022). En Corée du Sud, le président Yoon Suk-Yeol menace l’égalité des genres. Vanity Fair. https://www.vanityfair.fr/actualites/article/en-coree-du-sud-le-president-yoon-suk-yeol-veut-supprimer-le-Ministères-de-legalite-des-genres
4 People power party. (2022). http://www.peoplepowerparty.kr/web/eng/about/introduction.do
5 Jung, D. (17 octobre 2021). PPP floor leader under fire for objecting to ant-féminisme-discrimination law. The KoreaTimes. https://www.koreatimes.co.kr/www/nation/2021/10/356_317104.html
6 Kang, J.G. (21 février 2022), « 구조적 성차별 없다 »는 윤석열, 이재명 사과 요구에 « 굳이 답변 필요 없다 ». Hankookilbo. https://www.hankookilbo.com/News/Read/A2022022120540002212
7 OCDE (2022), Écart salarial femmes-hommes. https://doi.org/10.1787/b64d7a8e-fr
8 Gunia, A. (10 mars 2022). How South Korea’s Yoon Suk-yeol Capitalized on ant-féminisme-Feminist Backlash to Win the Presidency. Time. https://time.com/6156537/south-korea-president-yoon-suk-yeol-sexism/ et Kim, H. J. & Lee, C. (2022). The 2022 South Korean Presidential Election and the Gender Divide among the Youth. Pacific Affairs, 95(2), 285‑308. https://doi.org/10.5509/2022952285
9 Kim, J. (2021). The resurgence and popularization of Feminism in South Korea : Key issues and challenges for contemporary feminist activism. Korea journal, 61(4), 75‑101. https://doi.org/10.25024/kj.2021.61.4.75
10 Kim, J. (2017). #iamafeminist as the “mother tag”: feminist identification and activism against misogyny on Twitter
11 Shin, Y. & Lee, S. (2022). “Escape the Corset” : How a Movement in South Korea Became a Fashion Statement through Social Media. Sustainability, 14(18), 11609. https://doi.org/10.3390/su141811609
12 Human Rights Watch. (2021). My life is not your porn. https://www.hrw.org/report/2021/06/16/my-life-not-your-porn/digital-sex-crimes-south-korea
13 Lee, C. ( 29 mars 2018). Feminist novel becomes center of controversy in South Korea. The Korea Herald. https://www.koreaherald.com/view.php?ud=20180327000799
14 Ibid,  Vanity fair.
15 Ministry of gender equality and family. (2022). http://www.mogef.go.kr/eng/pc/eng_pc_f001.do
16 Hommel, A. (2019.). Moulding Mothers : Political Motherhood in South Korea between 2007 and 2016 [Thèse de master, université de Séoul]. https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/02188791.2019.1607720?journalCode=cape20
17 Ibid, note 12
18 Ibid, note 15
19 Korea Women’s Associations Uni (2018). Concerns and recommendations on the Republic of Korea, 19 February – 9 March 2018. https://tbinternet.ohchr.org/Treaties/CEDAW/Shared%20Documents/KOR/INT_CEDAW_NGO_KOR_30063_E.pdf
20 Joo, C. N. (2016). Kim Ji Young born 1982 , Minumsa.
21 Kim, S., Kim, J. H., Park, Y., Kim, S. & Kim, C. Y. (2020). Gender Analysis of COVID-19 Outbreak in South Korea : A Common Challenge and Call for Action. Health Education & ; Behavior, 47(4), 525‑530. https://doi.org/10.1177/1090198120931443
22 L’affaire « Nht room » est une affaire de cybercriminalité, où dans des groupes telegram, des utilisateurs ont partagé des vidéos de femmes et de mineures agressées sexuellement et/ou subissant de nombreux sévices. Les créateurs de ces rooms ont eux-mêmes attiré certaines victimes. L’accès à ces rooms était payant. Cette affaire a secoué et secoue encore toute la société sud-coréenne.
23 Kim, J. H. & Jang, H. ( 30 avril 2020). Is the abolition of MOGEF the right move for korea ? The Kaist Herald. https://herald.kaist.ac.kr/news/articleView.html?idxno=10231
24 머니투데이. ( 30 juillet 2013). 성재기 사망 « 여성부 필요없다 ?  » 폐지론 다시 공방. 머니투데이 전체. MTN news. https://news.mt.co.kr/mtview.php?no=2013073019395952978&outlink=1&ref=%3A%2F%2F
25 Kim, J. H. & Kweon, Y. (2022). Why Do Young Men Oppose Gender Quotas ? Group Threat and Backlash to Legislative Gender Quotas. Legislative Studies Quarterly. https://doi.org/10.1111/lsq.12371
26 Kim, S. (2021). Men in their twenties angry at Feminism : Discourse analysis of “Megal and the finger controversy” : 이대남’과 반 페미니즘 담론 :‘메갈 손가락 기호’ 논란을 중심으로. Women’s Literature Research, 1(53), 443‑475. https://doi.org/10.15686/fkl.2021..53.443
27 Kim, Y (2022), Résultats du sondage à la sortie des urnes pour l’élection présidentielle de 2022 par sexe et âge, 연합뉴스. https://www.yna.co.kr/view/GYH20220309000900044
28 Kim, H. J. & Lee, C. (2022). The 2022 South Korean Presidential Election and the Gender Divide among the Youth. Pacific Affairs, 95(2), 285‑308. https://doi.org/10.5509/2022952285
29 Rocca, N. ( août 9 2022). « Le féminisme est un cancer »  : La haine des masculinistes en Corée du Sud. Radio France. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-reportage-de-la-redaction/le-feminisme-est-un-cancer-l=a-haine-des-masculinistes-en-coree-du-sud-4942382