Discriminations et inégalités de genre en Afrique : quid de l’égalité entre les femmes et les hommes ?

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Discriminations et inégalités de genre en Afrique : quid de l’égalité entre les femmes et les hommes ?

31.05.2021

Louise Jousse

À l’occasion du cinquantième anniversaire de la création de l’Association Pan-Africaine des femmes (PAWA) le 15 novembre 2012, Irina Bokova, directrice générale de l’UNESCO de 2009 à 2017, a prononcé les mots suivants : « Les femmes impulsent de petits changements d’importance capitale pour leurs sociétés et communautés : elles font avancer la qualité de l’éducation et l’accès aux soins de santé ; elles luttent pour leurs droits et pour une participation active [à la vie politique] et elles promeuvent la paix, la réconciliation et le développement[1]». Les femmes sont essentielles pour permettre le bon développement et fonctionnement d’un pays, pourtant, elles subissent encore nombre de discriminations et de violences en raison de leur genre. Qu’en est-il de la situation sur le continent africain ? Les femmes sont celles qui souffrent le plus de l’inégalité entre les sexes et de la marginalisation sur le continent. Quelles sont alors les solutions envisagées pour pallier les inégalités de genre et aux discriminations envers les femmes et les filles ? Quelles actions sont possibles ? L’Afrique a fait d’important progrès en ce qui concerne l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes. Toutefois, en Afrique de l’Ouest, les inégalités ont atteint un niveau de crise. Il est alors intéressant de faire un état des lieux des discriminations sur le continent africain (I), pour ensuite s’intéresser aux différentes actions possibles pour pallier les inégalités de genre (II).

Une région fortement marquée par les inégalités et les discriminations de genre

L’égalité des droits fondamentaux entre les femmes et les hommes n’est pas encore une réalité, et ce quelle que soit la région. Les différents pays d’Afrique n’y échappent pas et sont encore largement touchés par des inégalités de genre que ce soit dans le domaines social, économique ou politique.

  • Les inégalités sociales

En raison de leur genre, les femmes subissent différentes formes de violences, notamment dans le domaine social. Les femmes sont souvent soumises à la domination de leur conjoint comme le décrit l’article 444 du Code la famille du Congo : « Le mari est le chef du ménage. Il doit protection à sa femme ; sa femme doit obéissance à son mari[2] ». Ainsi, cela fait-il du mariage l’une des pratiques les plus discriminantes envers les femmes. Pour les atténuer, l’article 16 de la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF)[3] oblige les États à définir un âge minimal pour le mariage. Pourtant, Natacha Ordioni, maîtresse de conférences en sociologie, révèle que dans une vingtaine de pays africains, le Code civil ne fixe pas d’âge minimal pour le mariage.

En Afrique de l’Ouest, 44% des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées avant l’âge de 15 ans[4].Selon l’UNICEF, environ deux filles mariées sur trois l’étaient à un partenaire plus âgé d’au moins dix ans en Gambie, en Guinée et au Sénégal[5]. L’Afrique de l’Ouest est la région du monde où il y a la majorité des mariages de mineures. Le Niger et le Mali sont les plus concernés avec une prévalence respectivement de 77% et 61% de mariages précoces[6]. Cette différence s’explique notamment par l’importance des normes sociales et des traditions, qui influencent le choix de marier sa fille. Avoir un enfant hors mariage est perçu comme une réelle honte et de fait, plus la fille est mariée tôt et moins le risque de grossesse hors mariage est élevé. Ces mariages d’enfants créent alors des inégalités au niveau scolaire : sur 916 femmes mariées précocement au Mali, 366 ont dû quitter l’école et 294 autres n’y sont jamais allées[7]. Que cela soit au niveau primaire ou secondaire, les filles ont moins accès à l’enseignement, avec une différence de 4 points en 2017 pour l’enseignement secondaire par rapport aux garçons. Ce manque d’accès à l’enseignement pour les filles a des conséquences sur le développement des pays. Le rapport de la Banque mondiale de 2018 montre qu’il existe un écart persistant au niveau de l’alphabétisation entre les jeunes filles et les jeunes garçons en Afrique : en 2018, 72% des filles de 15 à 24 ans sont alphabètes contre 79% pour les garçons, soit une différence de 7 points[8]. Les inégalités sont alors flagrantes dans la prestation des services publics, comme l’éducation. Par exemple, il est estimé que 70 % des filles les plus pauvres au Niger n’ont jamais fréquenté l’école primaire. Le Niger est le pays avec le niveau d’éducation le moins élevé au monde puisque la durée moyenne de scolarisation est de seulement 18 mois[9]. Ces inégalités causent alors une perte de développement humain potentiel relativement élevée. L’accès à une éducation de qualité et inclusive pour les filles devient un impératif afin de permettre à ces dernières de pouvoir évoluer dans les sphères économique et politique.

  • Les inégalités économiques

Sur le plan économique, les femmes sont aussi discriminées et encore loin de l’autonomisation. De nombreux obstacles entravent leur participation aux activités économiques. Il existe des disparités entre les femmes et les hommes, aussi bien au niveau de l’accès aux ressources économiques que dans les différents secteurs d’activités. Bien qu’elles représentent 70% de la population active dans le secteur agricole[10], les femmes sont principalement en bas de l’échelle dans ce domaine et travaillent dans des conditions difficiles, avec des revenus faibles. L’écart salarial entre les femmes et les hommes est d’environ 30% : pour chaque dollar gagné par un homme, une femme ne gagne que soixante-dix cents[11]. Cette différence peut s’expliquer par des paramètres tels que l’âge, le type d’emploi ou le niveau d’éducation. Le fait que les femmes ne soient pas davantage intégrées à l’économie nationale représente un coût économique élevé pour les pays concernés. Selon le rapport du PNUD de 2016, les pertes économiques totales annuelles causées par les écarts entre les genres en Afrique subsaharienne ont atteint, entre 2010 et 2014, 95 milliards de dollars US, culminant à 105 milliards de dollars en 2014[12]. Ces résultats démontrent alors que l’Afrique passe à côté de son plein potentiel de croissance parce qu’une part considérable de sa réserve de croissance, soit les femmes, n’est pas pleinement mise au service du développement de l’Etat. De plus, les femmes africaines ont plus de probabilité que les hommes d’occuper un emploi vulnérable et travaillent essentiellement dans le secteur informel. En 2010, 65,4% des emplois non agricoles du secteur informel étaient occupés par des femmes au Libéria et 62,2% en Ouganda[13]. De fait, dans le secteur informel, les femmes sont dépourvues de protection sociale, renforçant alors la précarité de ces femmes.

  • Les inégalités politiques

D’un point de vue de l’égalité en politique, la situation est plus nuancée. En 2018, seulement 24% des sièges étaient occupés par des femmes dans les parlements nationaux[14]. Toutefois, ce chiffre est en légère hausse, puisqu’il était à 12% en 2000 et à 19% en 2010[15]. Les femmes sont largement sous-représentées dans les ministères ainsi que dans d’autres organes législatifs ou exécutifs. Néanmoins, malgré ce pourcentage assez faible, certains pays se démarquent, tel que le Rwanda : le premier pays dans lequel plus de la moitié des parlementaires sont des femmes puisqu’en 2018, elles représentaient 61,3% des parlementaires[16]. Par ces chiffres, le Rwanda dépasse les espérances de la Déclaration et du Programme d’action de Pékin de 1995 puisque la Conférence mondiale sur les femmes de Pékin prévoit comme objectif de parvenir à 30% de femmes aux postes de prises de décisions. De même, l’Ethiopie a connu la plus forte augmentation de la représentation politique des femmes au sein du pouvoir exécutif, puisqu’en 2019, il y a 47,6% de femmes ministres, contre 10% en 2017[17]. Le Mozambique a également été le premier pays de la région à nommer une femme en tant que première ministre, Luisa Diogo en 2004. Les femmes africaines s’approprient doucement la sphère politique et bénéficient d’une plus grande visibilité leur permettant de faire évoluer l’agenda politique de leur pays. Cecilia Poggi, économiste française, et Juliette Waltmann, et chercheuse pour l’Agence Française de Développement (AFD) expliquent qu’il est indispensable de considérer les femmes comme des actrices politiques à part entière et qu’elles doivent pouvoir avoir la même représentation et la même participation que les hommes, et ainsi être des modèles féminins, afin de pouvoir inspirer d’autres jeunes filles[18]. Toutefois, les progrès se mesurent en micro-avancées et plusieurs pays africains comptent moins de 10% de femmes ministres, tels que le Maroc (5,6%), le Nigéria (8%) ou le Soudan (9%)[19], étant encore loin de l’objectif des 30% souhaités par le Programme d’action de Pékin de 1995.

Afin de lutter contre les inégalités sociales, économiques et politiques, un changement des mentalités est nécessaire. Pour cela, la société dans son ensemble doit prendre conscience de l’importance de la valorisation du statut des femmes et donc remettre en question ses pratiques, à la fois des hommes mais aussi des femmes qui ont intériorisé et accepté les normes auxquels ils et elles sont soumis-e-s. Ces remises en question passent alors par différentes actions.

Les actions politiques nationales et régionales

L’égalité entre les femmes et les hommes ainsi que l’autonomisation des femmes et des filles est devenue une priorité du continent africain afin de faire respecter les droits des femmes et de mettre fin aux discriminations de genre. L’autonomisation des femmes et le développement durable du pays a d’ailleurs été mise à l’honneur lors du Sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union africaine, tenu en 2015, dans la perspective de réaliser l’Agenda 2063 de l’Afrique. L’Agenda 2063 repose sur sept aspirations, soit :

  1. La réalisation d’une croissance et d’un développement équitables axés sur les populations
  2. L’éradication de la pauvreté
  3. Le développement d’un capital humain, des biens sociaux, des infrastructures et des biens publics
  4. L’instauration d’une paix et d’une sécurité durable
  5. La mise en place d’un développement effectif et fort dans les Etats
  6. La promotion des institutions participatives et fiables
  7. L’autonomisation des femmes et des jeunes filles

De fait, l’autonomisation des femmes et des jeunes filles et l’égalité des genre devient un objectif des plus importants pour les Etats de l’Union africaine. Dès lors, les politiques s’adressant spécifiquement aux filles ont permis des améliorations considérables au niveau de l’accès à l’éducation pour les filles au Bénin, au Botswana, en Gambie, en Guinée, au Lesotho, en Mauritanie et en Namibie. L’accès à l’éducation des filles s’est en outre développée grâce aux campagnes de sensibilisation, mais aussi grâce aux politiques de réductions des frais de scolarités des écoles primaires publiques des régions rurales. Ainsi, pour le Bénin, l’écart entre les sexes a diminué, passant de 32 à 22 %[20].

Les mouvements féministes africains : une manière de lutter contre les inégalités de genre

Les mouvements féministes se sont également développés afin que les femmes puissent revendiquer leurs droits. C’est également dans un but de dénoncer des inégalités et des discriminations liées à leur genre que des femmes africaines se sont réunies en groupes. Fatou Sow, sociologue sénégalaise et chercheuse travaillant principalement sur les questions de genre en Afrique, explique que les mouvements de femmes connus aujourd’hui sont récents et renvoient notamment à l’époque coloniale[21]. Toutefois, l’origine de ces mouvements remonte bien avant cette période. Des associations ont formé des réseaux féminins de voisinage, de solidarité et de raffermissement des liens sociaux. Ces organisations « sont le lieu pour les femmes de tisser des liens sociaux dépassant même l’aspect économique[22] ». Dès lors, pour Lucia Bakulumpagi, fondatrice de l’entreprise Bakulu Power en Ouganda, explique qu’il devient nécessaire pour les femmes de se réunir (« il est urgent que les femmes se mettent en réseau[23] ») car ces dernières sont confrontées à des problèmes que ne vivent pas les hommes, tels que la maternité. Ce réseau permet de concilier à la fois la vie privée et la vie professionnelle, en mettant en avant le concept de sororité.

En outre, l’importance des manifestations et mouvements féministes est également à ne pas négliger. Depuis plusieurs années, des marches se tiennent à Prétoria, en Afrique du Sud, afin de dénoncer les violences sexuelles et sexistes. En Afrique du Sud, en 2019, chaque jour la police enregistre près de 110 plaintes pour viol[24], un chiffre qui bien que conséquent, ne prend pas en compte les crimes non rapportés, montrant alors que la partie immergée de l’iceberg. On peut donc gonfler cette donnée en imaginant les crimes non rapportés. Ces manifestations permettent de mettre en lumière la parole des victimes, de mettre en évidence des comportements problématiques et donc de chercher une amélioration des conditions de vie. Dans cet optique, le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, a mis en place, en 2019, un plan d’urgence afin de lutter contre les violences faites aux femmes dans le pays.

L’implication des organisations internationales dans la lutte contre les discriminations liées au genre

La promotion de l’égalité et des droits humains, ainsi que l’élimination des discriminations et des violences à l’égard des femmes font partie intégr
ante des objectifs de développement durables (ODD) des programmes des Nations unies de ces dernières décennies[25]. Dès lors, de nombreux rapports ont vu le jour, comme le Rapport sur le développement humain en Afrique en 2016[26], qui se consacre à l’égalité des genres et étudie les efforts déployés par les pays africains afin de favoriser l’autonomisation des femmes, qui est l’un des principaux buts visés par les ODD. Pour pallier ces inégalités, les Nations unies ont développé dès 1997 le concept de budgétisation sensible au genre (BSG) qui implique une analyse « genrée » des allocations budgétaires et un équilibrage des crédits octroyés par l’État.

Ainsi, Robert B. Zoellick, président du Groupe de la Banque mondiale entre 2007 et 2012, déclare-t-il en 2011 que la Banque mondiale a contribué à un montant de 65 milliards de dollars pour promouvoir l’éducation des filles, la santé des femmes et l’accès de ces dernières au crédit, à la terre, aux services agricoles, à l’emploi et aux infrastructures. Toujours dans la visée de cet objectif, en avril 2019, la Banque mondiale a lancé le Plan pour le capital humain en Afrique qui vise à améliorer les résultats en matière de capital humain dans la région, avec notamment 2,2 milliards de dollars investis pour l’autonomisation des femmes en Afrique. Le but est d’améliorer, pour les femmes, l’accès à l’éducation, l’accès à des soins de santé de qualité et d’augmenter les possibilités d’emploi. À ce jour, ce plan d’action a permis de dispenser une formation professionnelle à presque 100 000 femmes, et de former en outre 6 600 sages-femmes d’après le rapport annuel de 2020 de la Banque mondiale[27]. Grâce au Plan pour le capital humain en Afrique, plus de 100 000 filles ont également pu aller à l’école. Toutefois, les aides internationales, notamment dans le cadre des politiques publiques d’aide internationale féministe sont à relativiser, notamment lorsque la notion d’empowerment est en jeu. Ces politiques publiques proviennent bien souvent de pays occidentaux à l’égard des pays africains et de fait, il peut il y avoir un décalage entre les idéaux occidentaux et le contexte des pays qui perçoivent l’aide, rendant cette dernière caduque[28].

Conclusion

L’Afrique est un continent encore fortement marqué par les inégalités de genre dans tous les domaines, ce qui impacte fortement les femmes, aussi bien d’un point de vue social, économique ou politique. Malgré ce constat alarmant, depuis plusieurs décennies, des évolutions ont eu lieu afin de pallier les discriminations de genre envers les femmes et les filles. Désormais, l’autonomie des femmes et des filles ainsi que l’égalité des sexes, représentant le cinquième objectif des ODD du Programme des Nations unies, sont devenues des priorités pour de nombreux pays, y compris en Afrique. Les progrès dans ce domaine sont dus à la mise en place de programmes et de politiques ainsi qu’aux associations féministes qui déconstruisent depuis plusieurs décennies les idées patriarcales. Toutefois, la situation sanitaire liée à la pandémie de coronavirus a des conséquences néfastes sur les droits des femmes : il faudra attendre 36 ans de plus avant d’atteindre l’égalité femmes-hommes, soit 136 ans au total. Saadia Zahidi, membre du comité exécutif du Forum de Davos, explique que la pandémie impacte fortement l’égalité de genre, aussi bien dans la sphère publique que dans la sphère privée, notamment avec une recrudescence des violences sexuelles au sein des foyers[29]. La pandémie actuelle accentue alors les inégalités de genre et devient une menace pour les droits des femmes dans le monde et en Afrique.

 

References :

[1] « L’UNESCO et l’égalité des genres en Afrique subsaharienne. Des programmes novateurs, des résultats perceptibles », Rapport de l’UNESCO, 2017

[2] CONGO, Code de la famille, article 444.

[3] Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes, article 16.2 « Les fiançailles et les mariages d’enfants n’auront pas d’effets juridiques et toutes les mesures nécessaires, y compris des dispositions législatives, seront prises afin de fixer un âge minimal pour le mariage et de rendre obligatoire l’inscription du mariage sur un registre officiel. ». En ligne : https://www.un.org/womenwatch/daw/cedaw/text/fconvention.htm

[4] Ordioni, Natacha. « Pauvreté et inégalités de droits en Afrique : une perspective “genrée” », Mondes en développement, vol. no 129, no. 1, 2005, pp. 93-106.

[5] UNICEF, Les filles adolescentes en Afrique de l’Ouest et du Centre : fiche de données : https://www.unicef.org/wca/media/3886/file/Les%20filles%20adolescentes%20en%20Afrique%20de%20l’Ouest%20et%20du%20Centre%20.pdf

[6] « Mariages d’enfants au Mali et au Niger : comment les comprendre ? » Le Monde, 29 novembre 2018 https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/11/29/mariages-d-enfants-au-mali-et-au-niger-comment-les-comprendre_5390415_3212.html

[7] Ibid

[8] « Investir dans les opportunités, mettre fin à la pauvreté », Rapport annuel de la Banque mondiale de 2018

[9] Rapport d’information d’OXFAM, La crise des inégalités en Afrique de l’Ouest, juillet 2019

[10] Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, 2011

[11] Programme des Nations Unies pour le développement, Rapport sur le développement humain en Afrique. Accélérer les progrès en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes en Afrique. 2016

[12] Ibid

[13] Rapport sur le développement humain en Afrique sur la base des données extraites du rapport Maternité et paternité au travail – Loi et pratique à travers le monde. OIT, 2014. Genève

[14] Programme des Nations Unies pour le développement, Rapport sur le développement humain en Afrique. Accélérer les progrès en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes en Afrique. 2016, p.49.

[15] Ibid

[16] « Les femmes dans l
es parlements nationaux », mise à jour du 1er février 2019. http://archive.ipu.org/wmn-f/classif.htm

[17] Zipporah Musau, « Les femmes en politique : un long chemin avant d’atteindre la parité », Nations Unies Afrique Renouveau, 8 avril 2019.  https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/avril-2019-juillet-2019/les-femmes-en-politique-un-long-chemin-avant-d%E2%80%99atteindre-la-parit%C3%A9

[18] Poggi, Cecilia, et Juliette Waltmann (dir.) « La (re)production des inégalités de genre dans le monde du travail : des discriminations légales à l’autonomisation », in La (re)production des inégalités de genre dans le monde du travail : des discriminations légales à l’autonomisation, Agence française de Développement, 2019, pp. 1-36.

[19] Zipporah Musau, « Les femmes en politique : un long chemin avant d’atteindre la parité », Nations Unies Afrique Renouveau, 8 avril 2019. https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/avril-2019-juillet-2019/les-femmes-en-politique-un-long-chemin-avant-d%E2%80%99atteindre-la-parit%C3%A9

[20] Gumisai Mutume, « La lutte des Africaines pour l’égalité » Nations Unies, 2005. URL : https://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/july-2005/la-lutte-des-africaines-pour-l%E2%80%99%C3%A9galit%C3%A9

[21] « Mouvements féministes en Afrique », Revue Tiers Monde, vol. 209, no. 1, 2012, pp. 145-160.

[22] Citation de Mbootay Adja Meissa de Saint-Louis dans Guèye, Ndèye Sokhna, Mouvements sociaux des femmes au Sénégal, UNESCO, 2013.

[23] Forson, Viviane, Le Point [en ligne] « Ouganda – Lucia Bakulumpagi : ‘Il est urgent que les femmes se mettent en réseau’ », 27 juin 2019. Disponible sur : https://www.lepoint.fr/afrique/ouganda-lucia-bakulumpagi-il-est-urgent-que-les-femmes-se-mettent-en-reseau-27-06-2019-2321450_3826.php

[24] Rodier Simon, TV5 Monde [en ligne] « Afrique du Sud : Manifestations de femmes contre les violences », 3 janvier 2019. Disponible sur : https://information.tv5monde.com/info/afrique-du-sud-manifestations-de-femmes-contre-les-violences-278117

[25] Pour en savoir plus : Jeanne Prin, “Genre et développement : évolutions et débats autour d’un concept devenu indicateur du développement international”, 29.06.2020, Institut du Genre en Géopolitique.

[26] Programme des Nations Unies pour le développement, Rapport sur le développement humain en Afrique. Accélérer les progrès en faveur de l’égalité des genres et de l’autonomisation des femmes en Afrique. 2016

[27] « Prêter soutien aux pays en des temps sans précédent », Rapport Annuel de la Banque Mondiale de 2020.

[28] Pour en savoir plus sur la politique d’aide internationale féministe : Romane Wohlschies, « La notion d’empowerment dans l’aide au développement, entre appropriation et instrumentalisation – cas d’illustration « La politique d’aide internationale féministe du Canada au Mali », Institut du Genre en Géopolitique, Février 2021.

[29] Aline Nanko Samaké, « COVID-19 : une menace pour les droits des femmes à travers le monde. Comment la pandémie accentue les inégalités de genre ? », Institut du Genre en Géopolitique, avril 2020.

Pour citer cet article : Louise Jousse, “Discriminations et inégalités de genre en Afrique : quid de l’égalité entre les femmes et les hommes ?”, 31.05.2021, Institut du Genre en Géopolitique