References
↑1 | Site web officiel des Jeux Olympiques de Paris 2024, URL : https://www.paris2024.org/fr/parite/ |
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↑2 | Définition proposée par l’INSE – Institut national de la statistique et des études économiques |
↑3 | Guillaume Depasse, Paris 2024 : Les premiers Jeux à atteindre la parité des genres, Olympics.com, 28 juin 2023, Site web du CIO, URL : https://olympics.com/fr/infos/paris-2024-premiers-jeux-atteindre-parite-genres |
↑4 | Bohuon, Anaïs, et Grégory Quin. « Quand sport et féminité ne font pas bon ménage… », Le Sociographe, vol. 38, no. 2, 2012, pp. 23-30. |
↑5 | Haut Commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, Site web, URL : https://www.ohchr.org/fr/women/gender-stereotyping#:~:text=Un%20st%C3%A9r%C3%A9otype%20li%C3%A9%20au%20genre,ils%20jouent%20ou%20doivent%20jouer. ) définissent les comportements socialement acceptables pour un·e individu·e, en fonction de son sexe. La volonté ou la contrainte de se conformer à ces normes de genre, attentes sociétales et pressions sociales peuvent décourager ou encourager l’implication des femmes dans la pratique sportive, cet article vise à déterminer quelle est l’influence des stéréotypes de genre dans la pratique féminine du sport. Autoriser la pratique sportive féminine : une reconnaissance progressive des athlètes féminines Les textes législatifs nationaux et internationaux de même que les politiques peuvent favoriser, autoriser ou entraver l’accès des femmes à certaines disciplines, ou niveaux de compétition. À titre d’exemple, la Charte des Jeux Olympiques a progressivement évolué sur ce sujet : lors des premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne en 1896, les femmes n’étaient pas autorisées à participer aux compétitions((Ministère de l’éducation nationale, “La conquête des Jeux Olympiques par les femmes”, Article du Réseau Canopé, Ministère de l’éducation nationale, en ligne, URL : https://www.reseau-canope.fr/cndpfileadmin/pour-memoire/les-jeux-olympiques-des-enjeux-multiples/les-femmes-aux-jeux-olympiques-la-lente-conquete-de-lolympisme/la-conquete-des-jeux-olympiques-par-les-femmes/ |
↑6 | Comité International Olympique, “Quand les femmes participent-elles pour la première fois aux Jeux Olympiques ?”, Article en ligne, Site web du CIO, URL : https://olympics.com/cio/faq/histoire-et-origine-des-jeux/quand-les-femmes-participent-elles-pour-la-premiere-fois-aux-jeux-olympiques |
↑7 | Résultats des épreuves féminines de Saut à ski, Jeux Olympiques d’hiver de Pékin 2022, disponibles en ligne, site Web des Jeux Olympiques de Pékin, URL : https://olympics.com/fr/olympic-games/beijing-2022/results/saut-a-ski/individuel-tremplin-normal-femmes |
↑8, ↑9, ↑30 | Saouter, Anne. « Ordre sportif et police de genre », Revue du MAUSS, vol. 46, no. 2, 2015, pp. 204-218. |
↑10 | Étude sur le Sport, le Genre et le Développement en Afrique, Cabinet PWC, Novembre 2021. Conclusions en ligne, URL : https://africa.womensports.fr/news/sport-genre-et-developpement-en-afrique-restitution-de-letude-le-best-of-52204.shtm |
↑11 | France Info, “Afghanistan : comment les talibans privent les femmes de leurs droits depuis le retour au pouvoir”, France Info, Décembre 2022, Article en ligne, URL : https://www.francetvinfo.fr/monde/afghanistan/afghanistan-travail-education-medias-ces-domaines-ou-les-droits-des-femmes-ont-recule-depuis-le-retour-au-pouvoir-des-talibans_5566446.html |
↑12 | Eleanor Ainge Roy, “Tonga bans schoolgirls from rugby and boxing ‘to preserve dignity’”, The Guardian, %ars 2018, Article en ligne, URL : https://www.theguardian.com/world/2018/mar/21/tonga-bans-school-girls-rugby-boxing-preserve-dignity |
↑13, ↑16, ↑17, ↑21 | Louveau, Catherine. « Sexuation du travail sportif et construction sociale de la féminité », Cahiers du Genre, vol. 36, no. 1, 2004, pp. 163-183. |
↑14, ↑22 | Louveau Catherine. “Les femmes dans le sport : construction sociale de la féminité et division du travail”. Les Cahiers de l’INSEP, n°32, 2002. Sport de haut niveau au féminin (tome I) pp. 49-78 |
↑15 | Gagnon, Nathaly. « Culture sportive et violence faite aux femmes. » Service social, volume 44, numéro 2, 1995, p. 35–56. URL : https://www.erudit.org/fr/revues/ss/1995-v44-n2-ss3519/706692ar.pdf |
↑18, ↑19 | Catherine Louveau, « Inégalité sur la ligne de départ : femmes, origines sociales et conquête du sport », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés [En ligne], 23 | 2006, mis en ligne le 01 juin 2008 |
↑20 | AFP pour FranceInfo, “Athlétisme : la Cour européenne des droits de l’homme donne raison à Caster Semenya, atteinte d’hyperandrogénie”, 11/07/2023, article en ligne, URL : https://www.francetvinfo.fr/sports/athletisme/caster-semenya/hyperandrogenie-la-cour-europeenne-des-droits-de-l-homme-donne-raison-a-l-athlete-semenya_5943896.html ) lié à son apparence physique jugée trop masculine. Ce qualificatif a d’ailleurs été attribué de manière récurrente, à travers l’histoire, aux femmes qui d’une manière générale, accédant à des fonctions historiquement socialement dévolues aux hommes : les premières écrivaines, les premières femmes politiques, les premières avocates ont toutes été considérées comme trop viriles, lorsque leur activité leur faisait accéder à une reconnaissance sociale. Dans le domaine de la compétition sportive, il reste risqué pour les femmes de tutoyer les performances ou les caractéristiques physiques des athlètes masculins. Bien qu’en 2000, le Comité International Olympique (CIO) a « officiellement » supprimé le test de féminité (initié en 1966 sous la forme d’un contrôle systématique de sexe pour devenir au grés des avancées scientifiques un test chromosomique Pcr/Sry)((Bohuon, Anaïs. « Sport et bicatégorisation par sexe : test de féminité et ambiguïtés du discours médical », Nouvelles Questions Féministes, vol. 27, no. 1, 2008, pp. 80-91.), visant à « prouver » scientifiquement la féminité des athlètes lorsque celles-ci étaient considérées comme se rapprochant trop des athlètes masculins, non seulement par le physique, mais aussi par leurs performances. Malgré cette suppression, un personnel médical reste autorisé à « intervenir en cas de doutes sur l’identité sexuée de certaines athlètes », doutes basés de fait sur une appréciation esthétique visuelle du corps de l’athlète et renvoient inévitablement à la question des normes de genre. L’athlète indienne Santhi Soundarajan, médaillée d’argent au 800 mètres lors des Jeux asiatiques de Doha, s’est vue retirer sa médaille en 2006 suite à son échec au test de féminité, bien que reconnue comme étant de sexe féminin à sa naissance. La féminité se décline pourtant dans une multitude de dimensions, et ne saurait donc se réduire à une paire de chromosomes, comme le rappel Human Rights Watch((Human Rights Watch, “Les tests de féminité abusifs imposés à des sportives devraient être supprimés”, Décembre 2020, Article en ligne, URL : https://www.hrw.org/fr/news/2020/12/04/les-tests-de-feminite-abusifs-imposes-des-sportives-devraient-etre-supprimes |
↑23 | Étude sur le Sport, le Genre et le Développement en Afrique, Cabinet PWC, Novembre 2021. Conclusions en ligne, URL : https://mediatheque.agencemicroprojets.org/wp-content/uploads/202111-resumes.pdf |
↑24, ↑25 | Global Sport, “Le sexe caché : Le sport féminin dans les pays en développement”, article, Janvier 2018, Article en ligne, URL : https://intelligence.globalsportsjobs.fr/le-sexe-cache-le-sport-feminin-dans-les-pays-en-developpement |
↑26 | UNESCO, “Tackling violence against women and girls in sport: highlights”, UNESCO, 2023, Disponible en ligne, URL : https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000385850.locale=en |
↑27 | Peut-être traduit en français par : “pas de résultats sans effort” |
↑28 | Conseil de l’Europe, “Gender-based violence in sport”, Novembre 2018, Article disponible en ligne, URL : https://rm.coe.int/bis-factsheet-gender-equality-sport-violence-en/1680714c0c |
↑29 | Simon Darnell, “Le sport comme moyen pour promouvoir le développement international”, Chronique ONU, Article en ligne, URL : https://www.un.org/fr/chronicle/article/le-sport-comme-moyen-pour-promouvoir-le-developpement-international |
↑31 | Marie Level, Éric Dugas et Thierry Lesage. “Jeux sportifs, codes et construction identitaire”, Ethnologies, Volume 32, numéro 1, 2010, p. 113 |