Mathilde Pichot
En septembre 2023, l’agence ONU Femmes et le Comité international Olympique (CIO) renouvelaient leur partenariat initié dix ans plus tôt pour promouvoir l’égalité par le sport[1]. Dans le cadre de l’adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD) à horizon 2030, les instances internationales ont renforcé l’utilisation de la pratique sportive comme levier d’autonomisation des femmes, notamment dans les pays en développement. En Afrique de l’Ouest, où se trouvent les principaux pays bénéficiaires de l’aide publique au développement française[2], de nombreux programmes sportifs destinés aux filles et aux femmes sont mis en place. Cet article vise à étudier de quelle manière les acteurs de l’aide au développement utilisent le sport comme moyen d’émancipation, ainsi que les enjeux associés à cette approche.
La progressive reconnaissance du sport comme outil de développement et d’égalité à l’échelle internationale
Dans les années 1990, le conflit yougoslave marque le renforcement de la coopération entre le CIO et l’ONU, avec l’émergence du concept de « Sport au service du développement et de la paix » (SDP)[3]. Le Bureau des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix (UNOSDP) est créé en 2001, et Kofi Annan nomme cinq ans plus tard un conseiller spécial pour le sport[4]. Bien que l’utilisation du sport comme espace d’influence culturelle et outil de paix ne soit pas une idée nouvelle, l’adoption des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et de l’Agenda 2030 a renforcé le discours des organisations internationales sur ce thème. En tant qu’outil économique flexible, le sport s’est en effet révélé être un moyen efficace pour accompagner la refonte conceptuelle et organisationnelle de l’aide au développement. Le CIO se positionne aujourd’hui comme un partenaire des Nations Unies pour la réalisation des ODD avec sa stratégie Olympisme 365[5]. Ce partenariat, initié dans le cadre de la « décennie pour l’éradication de la pauvreté » (1994-2004), a donné lieu à plusieurs actions en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations Unies pour le développement (HCR) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).
Le sport présente de nombreux avantages dans le déploiement de projets de développement. Il est tout d’abord envisagé comme un moyen de maintenir une influence culturelle, puisque contrairement aux activités culturelles non participatives, il permet d’impliquer directement les populations locales. Il est donc un outil impactant, offrant l’opportunité de lancer des actions ou programmes de renforcement des capacités[6]. D’autre part, le sport possède un fort potentiel fédérateur et permet de toucher une audience plus large, principalement les jeunes, qui sont particulièrement réceptif×ves aux informations et aux pratiques sportives indépendamment de leur classe sociale. Auprès des jeunes, les canaux de communication, notamment les réseaux sociaux mais aussi les media traditionnels et institutionnels, accroissent le potentiel de rayonnement en s’appuyant sur la notoriété de personnalités[7]. Le sport est perçu comme un outil indépendant des politiques publiques et des institutions nationales, exception faite d’un contexte légal ou réglementaire particulièrement répressif ou prohibitif. La pratique sportive est indépendante de l’entente intellectuelle entre les parties prenantes, facilitant sa mise en œuvre quel que soit le contexte culturel, puisqu’elle n’intervient pas au niveau des croyances. Cela permet aux institutions de multiplier les microprojets, qui sont moins coûteux à financer. On peut ainsi citer plusieurs exemples de microprojets lancés par l’ONG La Guilde via son programme Sport & Développement en Afrique de l’Ouest tels que Terres en Mêlées au Togo, ou Play Soccer au Ghana[8].
Pour les instances internationales et les acteurs du développement, le sport est également utilisé comme un moyen d’intervenir sur la thématique du genre. En effet, dans l’approche du développement international, le Gender Mainstreaming, s’est intégrée de manière croissante dans les textes des organisations. L’objectif d’égalité a été inscrit pour la première fois dans la Déclaration de Pékin de 1995 lors de la 4ème conférence mondiale de l’ONU sur les femmes[9]. La Charte internationale de l’éducation physique et du sport de l’UNESCO de 1978 a par ailleurs été modifiée en 2015 pour y intégrer le principe d’égalité des genres. Dans le Plan d’action de Kazan proposé par l’UNESCO et adopté en 2017, le sport est défini comme un élément important du développement durable qui contribue à « l’autonomisation des femmes et des jeunes ». Le plan met l’accent sur l’inclusion et l’égalité et encourage les pays à développer des politiques qui garantissent l’accès au sport aux filles[10]. L’Agence ONU Femmes collabore depuis 2020 avec le CIO, qui s’est lui-même doté d’une commission interne pour l’égalité des genres, la diversité et l’inclusion. De ce partenariat est né le projet « Sport au service de la génération égalité[11] » en coalition avec de multiples organisations (fédérations internationales, Comités Nationaux Olympiques, ONG, acteurs privés) pour promouvoir l’égalité dans et par le sport. En tant qu’espace de sociabilisation, le sport offre aux femmes l’opportunité d’interagir avec le monde extérieur et de s’intégrer plus facilement dans la vie sociale, politique et économique de leur communauté[12]. D’autre part, la participation à une activité sportive pour les adolescentes leur donne plus de possibilités pour accéder au lycée ou aux études supérieures, et leur permet de développer des compétences clés pour le monde professionnel[13]. En Afrique de l’Ouest, de nombreux programmes mêlant pratique sportive et éducation ont été développés, c’est le cas du programme « Championnes » déployé par la FIFA au Bénin, au Togo et en Guinée, en partenariat avec l’AFD et l’ONG Plan International, pour promouvoir la pratique du football dans les milieux scolaires. En outre, le sport offre un espace propice au développement de role model en rupture avec des normes de genre coercitives, permettant d’inspirer les filles et femmes et de les encourager à sortir d’un cadre préétabli.
Une approche qui se heurte aux défis liés à la démocratisation du sport féminin
Bien que les acteurs du développement multiplient depuis plusieurs années les projets associant sport et genre, il convient de noter que cette démarche comporte plusieurs limites. En premier lieu, le sport féminin est freiné par le poids des normes culturelles et des stéréotypes genrés. Tant au sein des familles que dans la sphère publique, la pratique sportive est encore majoritairement perçue comme une activité masculine (exception faite de certains sports considérés plus féminins et davantage associés aux représentations genrées tels que la danse[14]). Au Sénégal par exemple, une femme sportive ou trop musclée n’est pas considérée comme féminine et véhicule une image peu valorisée dans la société[15]. Les parents sont généralement réticents à l’idée que leurs filles pratiquent des activités sportives, par crainte pour leur sécurité ou parce que ce n’est pas une priorité[16]. En effet, le rôle des femmes est généralement confiné à la sphère familiale, et les normes traditionnelles liées aux mariages précoces sont un frein à leur émancipation[17]. Dans toute l’Afrique de l’Ouest, le poids des normes de genre est particulier car s’y ajoutent les normes héritées de la colonisation. Cela fait peser d’autres discriminations et stéréotypes sur les femmes dans la région. Les normes culturelles s’imposent aux femmes dans leur rapport au corps, au pouvoir de décision et donc au sport[18].
L’accès aux terrains et aux espaces est aussi un enjeu important, car il est très souvent limité pour les femmes. Cela permet en partie d’expliquer la plus faible implication des femmes dans la pratique sportive. Au Sénégal, alors que le football est le sport le plus populaire, c’est le basketball qui est majoritairement pratiqué par les femmes. Ce facteur est expliqué, pas seulement par un manque d’intérêt pour le football, mais aussi par la difficulté d’accès aux terrains de football pour les femmes[19].
La lente évolution des mentalités et les stéréotypes associés au sport féminin s’expliquent en grande partie par son invisibilisation dans les médias. Au niveau mondial, les sports féminins ne représentent que 4 % de la couverture médiatique sportive[20]. Les athlètes masculins bénéficient d’une plus grande attention, et de nombreux stéréotypes genrés sont encore véhiculés lors de la couverture de certains évènements sportifs[21]. Le continent africain ne fait pas exception puisque les femmes sportives y sont également peu valorisées et représentées. Pour pallier ce manque de communication autour du sport féminin, et à défaut d’avoir le soutien des médias officiels, plusieurs sportives africaines ont développé une forme d’auto-médiatisation. Elles utilisent leurs réseaux sociaux afin de documenter leurs performances et faire la promotion de leurs sports. C’est par exemple le cas de la footballeuse nigériane et joueuse du FC Barcelone Asisat Oshoala, qui a par ailleurs lancé une académie de football réservée aux filles[22], ou encore de la sprinteuse ivoirienne Murielle Ahouré qui est engagée auprès de l’UNICEF pour promouvoir l’éducation des filles.
En outre, le sport féminin est moins considéré par les fédérations nationales. L’exemple de la fédération nigériane de football est sur ce plan représentatif de la différence de traitement entre les équipes masculines et féminines. Bien que l’équipe féminine ait remporté la Coupe d’Afrique des Nations à 11 reprises, elle n’a jamais bénéficié des mêmes récompenses que celles accordées à l’équipe masculine. L’équipe des Super Falcons a d’ailleurs menacé à plusieurs reprises de boycotter des matchs à la suite de primes impayées, parfois depuis plusieurs années[23].
Enfin, des obstacles organisationnels et budgétaires entravent la mise en place des programmes promouvant le sport comme outil de développement et d’émancipation, dans la mesure où il ne s’agit pas d’une priorité pour les organisations internationales. En 2017, le Bureau des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix a été dissou par António Guterres, alors Secrétaire général de l’ONU, dans le cadre de mesures de réduction des coûts[24]. Le poste de conseiller spécial de l’ONU sur le sport a été supprimé, les responsabilités étant transférées à ONU Femmes et à l’UNESCO. De plus, il est important de noter que le sport n’est pas inscrit à l’ordre du jour du prochain « Sommet de l’avenir » des Nations Unies en septembre prochain.
Les institutions internationales dépendent largement des financements étrangers, ce qui oriente les projets en fonction des priorités des donateurs. Les initiatives sportives sont souvent de courte durée, et le sport a du mal à rivaliser en crédibilité avec d’autres outils de développement[25]. Les fédérations sportives, associations et ONG recueillent des fonds privés ou établissent des partenariats, proposant ainsi une alternative aux financements institutionnels. Cependant, cela entraîne d’autres défis, comme le retour sur investissement attendu par les organisations qui financent ces projets. En Afrique, ce retour sur investissement est généralement difficile à évaluer à cause du manque de données disponibles[26]. On sait cependant que l’économie du sport ne représente actuellement que 0,5 % du PIB africain[27].
Promouvoir l’égalité par le sport : quelles mesures pour un changement durable ?
Malgré les défis évoqués, il existe encore de nombreuses opportunités pour l’émancipation des femmes africaines par le sport, grâce notamment à des stratégies multisectorielles et des programmes de renforcement des capacités. Les projets alliant pratique sportive et éducation sont par exemple un bon moyen de faire évoluer les mentalités et les stéréotypes liés au sport féminin. En Afrique, le sport scolaire constitue souvent le premier contact des filles avec cette activité[28]. Premier lieu d’émancipation, l’école offre un environnement rassurant et relativement égalitaire pour la pratique sportive. Bien qu’il se soit réduit depuis une dizaine d’années, l’écart de scolarisation entre les filles et les garçons en Afrique subsaharienne reste encore très important[29], c’est pourquoi les investissements pour poursuivre la scolarisation des filles sont nécessaires. Au Sénégal, le SEED Project, soutenu par des fonds privés et encouragé par l’UNESCO, est un programme associant sport, éducation et développement économique. Les résultats sont très encourageants, plus de 90 % des élèves ayant poursuivi des études universitaires ou trouvé un emploi après avoir suivi le programme[30]. En mettant l’accent sur le basketball, le sport féminin le plus populaire au Sénégal, le projet organise des événements comme SEED Girls Abroad, et couvre les frais de scolarisation, de logement, et d’entraînement pour les participantes. Également initié au Gabon, ce programme vise à développer des compétences comportementales et une attitude positive envers l’égalité des genres en transmettant des valeurs telles que la confiance, la tolérance, le respect et le leadership. Les participantes deviennent des modèles inspirants à l’échelle locale, et peuvent aussi interagir avec des personnes au-delà de leur communauté[31].
En complément des actions éducatives, il est nécessaire de se focaliser sur l’organisation des circuits sportifs en encourageant la formation des femmes entraîneuses et arbitres afin développer des modèles de réussite locaux, favorisant ainsi une appropriation durable et accessible du sport pour les femmes. Cela pourrait s’inscrire dans la lignée du programme WISH « Women in Sport High Performance Pathway ». Lancé en 2020 par le CIO, ce projet propose, entre autres, de la formation continue et des ateliers pour les femmes dans le milieu du sport[32]. Il est également intéressant d’animer des réseaux, mentorats et partages d’expérience, car le partage de connaissances et d’expériences favorise l’introduction et le maintien dans un parcours sportif. De plus, la promotion de femmes à des postes de direction au sein des fédérations, des comités nationaux olympiques ou des clubs sportifs est un moyen efficace de promouvoir les sujets liés au genre dans le sport. Encore trop peu de femmes accèdent à ce type de responsabilités, bien que quelques exemples récents témoignent d’une volonté de tendre vers plus d’inclusivité. La sénégalaise Fatma Samoura a notamment été nommée Secrétaire Générale de la FIFA entre 2016 et 2023, devenant ainsi la première femme non-européenne à accéder à ce poste. Elle a joué un rôle déterminant dans la création de la nouvelle division pour le football féminin et dans le développement de la première stratégie mondiale pour le football féminin en 2018[33].
Pour que le sport féminin gagne en légitimité, il est par ailleurs essentiel d’augmenter la visibilité des femmes dans les médias afin de faire émerger des modèles inspirants et démontrer que le sport est aussi une affaire de femmes. Pour ce faire, il est donc important de réformer la médiatisation du sport en améliorant le contenu, les horaires de programmation, l’expertise, et les formats. Ces dernières années, l’Olympic Broadcasting Service (OBS), l’organisation du CIO en charge de la diffusion des contenus olympiques, a entrepris une réorganisation de la couverture médiatique avec pour objectif un contenu paritaire[34]. En parallèle, l’organisation a pris de nouvelles initiatives visant à augmenter la présence des femmes dans le domaine de la diffusion sportive, en organisant des formations aux métiers de l’information[35]. Ces efforts visent à assurer une meilleure représentation des athlètes à travers des postes opérationnels et de commentatrices, et envisagent des opportunités pour des postes de direction et de programmation. Sur ce thème, il est intéressant de noter que certains médias couvrant l’actualité du sport féminin ont émergé en Afrique ces dernières années. C’est par exemple le cas du magazine Women Sports, qui a lancé en 2020 une édition Women Sports Africa, ou encore du site internet togolais AfrikElle qui propose une section dédiée au sport féminin africain[36]. Ce type d’initiatives devrait être étendu et soutenu de manière plus significative afin de créer davantage d’opportunités pour l’intégration des femmes dans le monde du sport.
Les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar en 2026, une opportunité pour valoriser le sport féminin
Les Jeux Olympiques de la Jeunesse de Dakar de 2026 seront le premier évènement olympique se déroulant sur le continent africain. Cela représente une opportunité inédite pour mettre en lumière le sport féminin en Afrique, en offrant une plateforme de visibilité et de reconnaissance pour les athlètes africaines. Ce projet est l’occasion d’encourager les gouvernements, organisations locales et acteurs privés à investir dans les infrastructures sportives et à développer davantage de programmes de formation dédiés aux femmes. Le comité d’organisation de Dakar bénéficie déjà du soutien du COJOP de Paris 2024 à travers l’Alliance Dioko. Ce partenariat a pour but de faciliter la rénovation et la construction d’infrastructures, la détection de talents, et le partage d’expertise[37]. Une couverture médiatique internationale paritaire de l’évènement permettrait de mettre en lumière les histoires inspirantes de ces athlètes, renforçant le modèle qu’elles peuvent incarner pour les jeunes générations. Les initiatives de sensibilisation et d’éducation prévues autour des Jeux pourraient également contribuer à changer les perceptions et à promouvoir l’égalité des sexes dans le sport. Avec l’appui des organisations internationales dans les domaines du développement et du sport, Dakar 2026 pourrait être le catalyseur d’un changement profond et durable pour le sport féminin en Afrique.
Les propos contenus dans cet article n’engagent que l’autrice de l’article.
Pour citer cet article : Mathilde Pichot. « Le sport comme vecteur d’émancipation pour les femmes en Afrique de l’Ouest ». Institut du Genre en Géopolitique. 01/08/2024. https://igg-geo.org/?p=20196
[1] Le CIO et ONU Femmes signent un nouvel accord pour promouvoir l’égalité des genres par le sport. (Septembre 2023). Olympics.com. https://olympics.com/cio/news/le-cio-et-onu-femmes-signent-un-nouvel-accord-pour-promouvoir-l-egalite-des-genres-par-le-sport
[2] Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. (Mai 2023). Les chiffres de l’aide française. France Diplomatie. https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/politique-etrangere-de-la-france/developpement/les-chiffres-de-l-aide-francaise/
[3] Tribolo, J. (2022). Sport et paix, un mariage de raison ? Retour sur trente ans d’utilisation du sport au service de la paix par les Nations Unies. L’Observateur des Nations Unies. Le droit international face aux problématiques contemporaines du sport, vol.52 (2022-1), pp.35-58. hal-03697694f
[4] Adolf Ogi, homme politique Suisse.
[5] Olympisme 365. https://olympics.com/cio/olympisme365
[6] Approche du développement visant à réaliser une action durable, en permettant aux acteurs locaux de prendre en charge leur propre développement et réduire la dépendance à l’aide extérieure.
[7] Payne, W., Reynolds, M., Brown, S., & Fleming, A. (2003). Sports role models and their impact on participation in physical activity: a literature review. Victoria: VicHealth, 74(1), 1-55.
[8] Sport et Développement – Financement projets sport Afrique. (2023). Sport & Développement. https://www.sportdeveloppement.org/
[9] UN Women Watch. (Septembre 1995). Déclaration et Programme d’action de Beijing. https://www.un.org/womenwatch/daw/beijing/pdf/BDPfA%20F.pdf
[10] Plan d’action de Kazan. (2017). Unesco.org. https://unesdoc.unesco.org/ark:/48223/pf0000252725_fre
[11] Le CIO et ONU Femmes lancent une nouvelle initiative en faveur de l’égalité des genres par le sport à New York. (Mars 2023). Olympics.com. https://olympics.com/cio/news/le-cio-et-onu-femmes-lancent-une-nouvelle-initiative-en-faveur-de-l-egalite-des-genres-par-le-sport-a-new-york
[12] Huggins, A., & Randell, S. (2007, April). The contribution of sports to gender equality and women’s empowerment. In A paper presented at the International Conference on Gender Equity on Sports for Social Change, Kigali. Retrieved March (Vol. 3, p. 2009).
[13] Ibid.
[14] Ibid.
[15] Nauright, J. (2013). African women and sport : the state of play. Sport In Society, 17(4), 563‑574. https://doi.org/10.1080/17430437.2013.816100
[16] Charway, D., & Strandbu, Å. (2023). Participation of girls and women in community sport in Ghana: Cultural and structural barriers. International Review for the Sociology of Sport, 10126902231214955
[17] Selon l’ONG Plan International, environ 30 % des adolescentes âgées de 15 à 19 en Afrique de l’Ouest sont mariées, divorcées ou veuves. Les mariages précoces toucheraient 30 % des filles au Bénin, 54 % en Guinée et 32 % au Togo.
[18] Nicolas, C. (2024). On the field : Race, gender and sports in colonial Ghana. Gender & History. https://doi.org/10.1111/1468-0424.12773
[19] Packer, B. (2019). Hors-jeu dans le football féminin au Sénégal: genre, Islam et politique du corps. Unpublished) PhD dissertation, Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS).
[20] Quand le Football s’accorde au féminin. (2019). Rapport de l’UNESCO en partenariat avec l’IRIS. https://www.iris-france.org/wp-content/uploads/2019/06/UNESCO_Rapport_Quand-le-football-saccorde-au-f%C3%A9minin.pdf
[21] Huggings, A., Randell, S. (2007). The Contribution of Sports to Gender Equality and Women’s Empowerment. https://citeseerx.ist.psu.edu/document?repid=rep1&type=pdf&doi=7bfd4204284db6e7757c618194e7f6b1486ccc0e
[22] Asisat Oshoala Academy – An all-girls training platform. (2022). https://asisatoshoalaacademy.com/
[23] Chukwurah,L., Malete,L., Nji, G. (2020). Gender inequity in media coverage and athletes’ welfare in Nigerian sports: impact of the Nigeria sports policy and African union agenda 2063. Sport in Society, DOI: 10.1080/17430437.2020.1828869
[24] Sport and Dev. (2017). Un appel à l’action suite à la fermeture du bureau des Nations Unies pour le sport au service du développement et de la paix (UNOSDP). https://www.sportanddev.org/fr/
[25] Tribolo, J. (2022). Sport et paix, un mariage de raison ? Retour sur trente ans d’utilisation du sport au service de la paix par les Nations Unies. L’Observateur des Nations Unies. Le droit international face aux problématiques contemporaines du sport, vol.52 (2022-1), pp.35-58. hal-03697694f
[26] Ibid.
[27] AFD (Août 2022). L’économie du sport en Afrique, miroir d’un continent en pleine mutation. https://www.afd.fr/fr/actualites/leconomie-du-sport-en-afrique-miroir-dun-continent-en-pleine-mutation
[28] Huggins, A., & Randell, S. (2007, April). The contribution of sports to gender equality and women’s empowerment. In A paper presented at the International Conference on Gender Equity on Sports for Social Change, Kigali. Retrieved March (Vol. 3, p. 2009).
[29] UNESCO (2023). Ce que les nouvelles données de l’UNESCO révèlent sur les progrès en matière d’accès des filles à l’éducation. Unesco.org/fr
[30] Long, M., O’Keefe, H., Ozimo, S., The Seed Project: promoting education through sport for development in Senegal. Global Journal Of Management And Marketing, 6(1), 1‑15. https://doi.org/10.47177/gjmm.06.01.2022.001
[31] Long, M., O’Keefe, H., Ozimo, S., The Seed Project: promoting education through sport for development in Senegal. Global Journal Of Management And Marketing, 6(1), 1‑15. https://doi.org/10.47177/gjmm.06.01.2022.001
[32] Une nouvelle génération de femmes entraîneures aux JOJ de Gangwon 2024. (2024). Olympics.com. https://olympics.com/cio/news/une-nouvelle-generation-de-femmes-entraineures-aux-joj-de-gangwon-2024
[33] FIFA. (2018). Stratégie pour le football féminin. https://inside.fifa.com/fr/womens-football/strategy
[34] Diffusion olympique : plus de femmes aux manettes de la diffusion à Paris 2024. (2024). Olympics.com. https://olympics.com/cio/news/diffusion-olympique-plus-de-femmes-aux-manettes-de-la-diffusion-a-paris-2024
[35] Ibid.
[36] AFRIKELLES. Le reflet de la femme africaine et son quotidien. https://www.afrikelles.tg/
[37] Paris 2024 et Dakar 2026 : ensemble pour la jeunesse. https://olympics.com/fr/paris-2024/information/paris-2024-et-dakar-2026-cooperent