La France et ses territoires d’Outre-Mer : Quelle place pour la diplomatie féministe ?

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 En mars 2023, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a mis en avant les inégalités spécifiques auxquelles sont confrontées les femmes de ces territoires. Ces inégalités sont amplifiées par un sous-investissement chronique de l’État français dans les secteurs de l’éducation, des infrastructures et de la santé, ainsi que par un passé colonial marqué par des violences, notamment à l’égard des femmes (stérilisations forcées, pollution, etc.).

Les femmes et personnes LGBTI+ ultramarines subissent des discriminations intersectionnelles liées à leur genre, leur origine et leur lieu de résidence. Alors que la France a adopté une diplomatie féministe en 2019, cette stratégie manque de clarté, et les territoires d’Outre-mer n’y sont pas inclus de manière explicite.

A travers 27 recommandations ciblées, ce policy paper plaide pour une application cohérente de cette diplomatie à l’ensemble du territoire français, y compris les Outre-mer, qui pourraient jouer un rôle clé dans leurs bassins régionaux, en raison de leur histoire féministe et décoloniale.

 

Pour citer le policy paper : Pénélope Le Mauguen, sous la direction d’Alice Apostoly et Lamia Mounavaraly, (11.09.2024), « La France et ses territoires d’Outre-Mer : quelle place pour la diplomatie féministe ?», Institut du Genre en Géopolitique, https://igg-geo.org/?p=20291