L’entrepreneuriat féminin – empowerment individuel ou collectif en France ?

Temps de lecture : 9 minutes

01.12.2022

Sarah Fechant

« La notion d’empowerment est apparue lors des luttes féministes dès les années 1970 pour désigner une conscience critique permettant d’acquérir un pouvoir d’agir personnel et collectif dans une perspective de changement social[1]Bacqué. MH. (15 décembre 2021). L’empowerment ou pouvoir d’agir : une notion utile ? Penser les migrations à la lumière du pouvoir d’agir. https://www. … Continue reading ». Marie-Hélène Bacqué, sociologue urbaniste décrypte pour l’Institut Convergence cette notion d’empowerment tant sur l’importance du résultat qui en découle que sur le processus. Si le cœur de l’empowerment est la prise de pouvoir individuelle et collective, le processus dans lequel il s’inscrit n’en est pas moins important. Égalitaire, participatif et local, ce processus d’émancipation est porteur de changement social dans sa globalité[2]Bacqué. MH. (15 décembre 2021). L’empowerment ou pouvoir d’agir : une notion utile ? Penser les migrations à la lumière du pouvoir d’agir. https://www. … Continue reading

Basée sur ce constat et sur le besoin de mettre en lumière, aujourd’hui en France, le rôle des femmes comme actrices de changement, cette recherche questionne comment l’entrepreneuriat féminin en tant qu’émancipation personnelle est source de pouvoir collectif en faveur de la réduction des inégalités de genre en France en 2022 ?  

De nombreuses manières, l’entrepreneuriat des femmes n’est pas uniquement la réponse à un besoin d’indépendance personnel mais il est source d’empowerment collectif et de transformation sociale. 

L’entrepreneuriat source d’empowerment individuel 

En France, la principale motivation pour les femmes de se lancer dans l’entrepreneuriat est la nécessité[3]Boring, A. (2016). 9. L’Entrepreneuriat des femmes : motivations et obstacles. Regards croisés sur l’économie, 19, 130-142. https://doi.org/10.3917/rce.019.0130. À la différence des hommes qui semblent majoritairement motivés par l’argent et des perspectives carriéristes, les femmes trouvent dans l’entrepreneuriat une réponse à leur insatisfaction professionnelle et leurs impératifs familiaux[4]Boring, A. (2016). 9. L’Entrepreneuriat des femmes : motivations et obstacles. Regards croisés sur l’économie, 19, 130-142. https://doi.org/10.3917/rce.019.0130

En raison du plafond de verre qui restreint l’évolution professionnelle des femmes et de leur assignation à des tâches domestiques et non rémunératrices qui limitent leur développement économique et social, les femmes subissent des discriminations dans tous les secteurs de la société, du privé au public, de l’intime au professionnel[5]Boring, A. (2016). 9. L’Entrepreneuriat des femmes : motivations et obstacles. Regards croisés sur l’économie, 19, 130-142. https://doi.org/10.3917/rce.019.0130. Les hommes restent les principaux entrepreneurs dans tous les pays du monde[6]Women In Africa, Entrepreneurship Study. (2018). L’entrepreneuriat en Afrique : une voie vers l’émancipation des femmes ?. … Continue reading. L’accès aux ressources, capitaux et au marché du travail est discriminant à l’encontre des femmes[7]Boring, A. (2016). 9. L’Entrepreneuriat des femmes : motivations et obstacles. Regards croisés sur l’économie, 19, 130-142. https://doi.org/10.3917/rce.019.0130. Le nombre total d’heures de travail, additionnant le travail rémunéré et non rémunéré, des femmes est supérieur à celui des hommes de 2.5% à l’échelle mondiale et 1.6% en France[8]OECD. (18 novembre 2022). Employment : Temps consacré au travail non rémunéré, rémunéré, total, par sexe. https://stats.oecd.org/index.aspx?queryid=54757&lang=fr. Elles sont aussi les premières à sacrifier, renoncer à leur carrière pour prioriser les besoins de la famille[9]Dromel.G, N. & Méda, D. (2005). Conciliation entre vies professionnelle et familiale et renoncements à l’enfant. Revue de l’OFCE, 263-313. https://doi.org/10.3917/reof.092.0263

Face à cela, l’entrepreneuriat devient une solution aux discriminations de genre dans une société patriarcale en permettant d’exercer une activité professionnelle plus flexible et donc conciliante avec la vie familiale et ainsi parer aux inégalités subis sur le marché du travail. Néanmoins, cette solution n’est pas sans contrainte car elle représente, pour celles qui se lancent, une charge de travail conséquente, un investissement constant et des risques financiers. 

Ce constat peut se renforcer ou s’annuler, chaque situation est unique dès lors que plusieurs sources de discriminations s’entrecroisent. En effet, lorsque, notamment, le racisme ou le mépris de classe entrent en jeu, le besoin d’émancipation se renforce. Néanmoins, les possibilités de lancer sa propre activité peuvent se réduire également. Avec peu de capital économique, social ou de pouvoir politique, il n’est pas toujours possible ou évident d’entreprendre un projet. Toutefois, les opportunités et compétences développées par les entrepreneur⋅euse⋅s sont particulièrement importantes pour celleux qui sont confronté⋅e⋅s à des discriminations, notamment dans le cadre professionnel[10]Le LABA. (2017). Projet ETE. Inclusion des jeunes femmes à travers la découverte de l’entrepreneuriat. https://lelaba.eu/projet/empowerment-through-entreprise-ete/

Être une femme immigrée aujourd’hui en France est source de discriminations, notamment à l’emploi à travers le croisement entre invisibilisation et stéréotypes liés, notamment, au genre, à l’origine, la langue ou la couleur de peau[11]KACHOUKH.F., MAGUER. A., MARNAS. A. (2011). La discriminisation multicritère à l’encontre des femmes immigrées ou issues de l’immigration sur le marché du travail. … Continue reading. Mais cette identité, ces ressources culturelles, les échanges entre le pays d’accueil, le pays d’origine et les autres pays en lien, sont aussi des ressources exploitables et exploitées pour créer et monter des projets uniques[12]Denieuil. PN. (2011). Les entrepreneures des deux rives. Méditerranée. p35-41. https://doi.org/10.4000/mediterranee.5364. Les femmes migrantes et issues des migrations peuvent inscrire leurs pratiques dans cet échange constant entre plusieurs sociétés et cultures[13]Denieuil. PN. (2011). Les entrepreneures des deux rives. Méditerranée. p35-41. https://doi.org/10.4000/mediterranee.5364. L’entrepreneuriat devient alors un moyen d’émancipation personnelle aux discriminations mais aussi l’opportunité de visibiliser et valoriser cette identité multiple[14]Denieuil. PN. (2011). Les entrepreneures des deux rives. Méditerranée. p35-41. https://doi.org/10.4000/mediterranee.5364

Pour les femmes qui entreprennent, au-delà d’une solution pour parer aux inégalités subies, cela devient source d’empowerment. Cette démarche entraîne une prise de pouvoir par la personne et pour elle-même grâce à l’évolution des conditions économiques, sociales ainsi que politiques et symboliques. Une cheffe d’entreprise gagne en reconnaissance sociale et acquiert un pouvoir politique. En répondant au désir d’indépendance, d’épanouissement personnel, au besoin de réalisation, à l’attrait de la richesse ou du statut[15]Boring, A. (2016). 9. L’Entrepreneuriat des femmes : motivations et obstacles. Regards croisés sur l’économie, 19, 130-142. https://doi.org/10.3917/rce.019.0130, l’entrepreneuriat redonne du pouvoir social et sociétal aux femmes. 

Comme le décrivent Élise et Julia, créatrices de Fraîches, entrepreneuses engagées qui ont créé un média en ligne luttant pour l’inclusivité : « on veut être très riches. C’est un énorme tabou en France de dire qu’on veut être riches, surtout quand tu es une femme[16]Aubery, L. InPower. Elise & Julia, Entrepreneures engagées – Fais ta life. [Fichier vidéo] https://www.youtube.com/watch?v=4eRVaPYM3Gw, min 53 ». Or la richesse n’est pas réservée aux hommes. Cette évolution économique permet de dépasser les discriminations, de gagner en indépendance, d’évoluer dans la société et de renforcer son pouvoir de décision et d’influence. 

Cet empowerment ne provient pas uniquement de l’évolution du capital économique mais s’accompagne de l’évolution du statut social, du développement des relations, d’une connaissance et reconnaissance dans certains domaines et tout ce qui contribue à renforcer le pouvoir qu’une personne a dans la société. Mais cet empowerment ne se cantonne pas toujours à l’individu. 

De l’empowerment individuel à l’empowerment collectif 

Et si cette émancipation allait plus loin qu’une émancipation personnelle et remettait en question les oppositions entre réussite personnelle et réussite collective, activités productives et reproductives et leurs assignations genrées[17]Beauvoir. S. (1949). Le Deuxième sexe II. Éditions Gallimard ? 

Dans ce sens, Hélène Guétat-Bernard et Nathalie Lapeyre analysent dans les Cahiers du genre l’usage féministe de la prise de pouvoir individuelle. Selon elles, « l’empowerment s’inscrit dans cette complexité qui ne peut se résumer à lutter contre un ennemi unique et commun : le mari (renvoyant aux rapports sociaux du patriarcat), le capital (renvoyant aux rapports économiques du capitalisme). L’expérience pratique des femmes, marquée par l’attention d’apprendre ensemble, à partir de la reconnaissance de leurs savoirs singuliers, les encourage à revendiquer une reconnaissance sociale et politique de « leur » empowerment qui rime avec politisation et visibilisation de soi[18]Guétat-Bernard, H. & Lapeyre, N. (2017). Les pratiques contemporaines de l’empowerment : Pour une analyse des interactions entre pratiques et théories, individu∙e∙s et collectifs. … Continue reading ».  Si l’entrepreneuriat représente une solution à l’oppression et aux inégalités vécues en partant de l’individu, cette prise de pouvoir peut s’étendre à la sphère politique et donc devenir collective. 

Les femmes entrepreneuses partagent leurs expériences, transmettent leurs parcours, inspirent grâce à des modèles de réussite qui encouragent et créent des synergies, des regroupements, de l’entraide et des projets pour favoriser l’empowerment d’autres femmes[19]WILLA. (2018). Manifeste. https://hellowilla.co/pourquoi-willa/

À travers la socialisation genrée, les femmes ont intégré leur rôle pour contribuer au bien commun, pour faire preuve de solidarité, de sororité, travailler à l’égalité et la participation de toutes et tous, en utilisant leur prise de pouvoir personnelle pour en faire une prise de pouvoir collective[20]Courbières, C. (2013). Représentations du féminin : sexe, concept et définitionsCommunication & langages, 175, 141-152. https://doi.org/10.4074/S0336150013011083. Des collectifs comme le collectif WILLA sont alors créés par des femmes pour accompagner d’autres femmes à entreprendre. Dans le manifeste du collectif il est souligné : « entreprendre en tant que femme, c’est accomplir un désir de bouleverser un ordre établi, c’est faire progresser durablement la société, c’est exister plus pleinement[21]WILLA. (2018). Manifeste. https://hellowilla.co/pourquoi-willa/ ». Le collectif met en avant le rôle de l’entrepreneuriat dans la transformation des rapports sociaux. Les projets permettant l’émancipation des femmes qui les dirigent ont aussi souvent l’objectif d’œuvrer directement pour la transformation des rapports sociaux. 

Un réel mouvement solidaire pour les femmes et la lutte contre les discriminations est à l’œuvre. Alors qu’il n’est pas du militantisme revendiqué, il agit concrètement, à partir d’expériences personnelles, sur l’empowerment général des femmes et la réduction des inégalités. Cela prend de multiples formes, de l’incubateur porté par des femmes pour permettre à d’autres femmes de lancer leurs entreprises, au média permettant de visibiliser des expériences personnelles pour inspirer, encourager et donner les clés à d’autres femmes de suivre ce chemin vers l’émancipation. En parallèle avec le milieu associatif, bénévole, il n’est plus question de s’oublier personnellement pour le bien commun mais d’utiliser sa réussite personnelle pour contribuer à la réussite des autres. 

L’empowerment individuel devient collectif. 

L’empowerment collectif, source de transformation sociale 

Dans leur interview, les entrepreuneuses de Fraîche, Élise et Julia, soulignent : « Mais notre but c’est de faire du sens et de faire de l’argent et que ces deux choses-là ne soient pas antinomiques[22]WILLA. (2018). Manifeste. https://hellowilla.co/pourquoi-willa/ ».

Ce mouvement d’empowerment collectif construit à partir des individu∙e∙s prend de la place. En système circulaire, plus l’empowerment individuel se développe, plus l’empowerment collectif est fort. Ce dernier permet alors d’accroître le nombre de femmes, à titre individuel, qui pourront entreprendre et s’émanciper, ce qui consolidera toujours plus le pouvoir collectif. 

Cette prise de pouvoir qui s’auto-alimente contribue fortement à la réduction des inégalités de genre. En répondant aux besoins pratiques des femmes à titre individuel mais aussi stratégiques à travers la lutte contre la reproduction des rapports de domination, ce développement est source de transformation profonde de la société[23]Guétat-Bernard, H. & Lapeyre, N. (2017). Les pratiques contemporaines de l’empowerment: Pour une analyse des interactions entre pratiques et théories, individu∙e∙s et … Continue reading. Il permet de repenser le pouvoir comme un processus de manière pluridimensionnelle. Le pouvoir n’est pas quelque chose d’inné, possédé par une catégorie de la population de manière naturelle, il est un processus propre à chacun∙e dans une société donnée. 

Le développement de l’empowerment féminin à travers l’entrepreneuriat permet, en France, de remettre en question le modèle dominant de développement basé sur l’accumulation, le salariat et l’appropriation[24]Guétat-Bernard, H. & Lapeyre, N. (2017). Les pratiques contemporaines de l’empowerment: Pour une analyse des interactions entre pratiques et théories, individu∙e∙s et … Continue reading. En effet, l’objectif est de garder l’intention de faire sens, de travailler pour le bien commun, pour la réduction des inégalités, pour la construction de sociétés plus durables et inclusives, activités traditionnellement non rémunérée, bénévoles, associatives en les transformant en activités rémunératrices et source d’empowerment[25]Chasserio, S., Pailot, P. & Poroli, C. (2016). 4. L’entrepreneuriat est-il genré ?. Regards croisés sur l’économie, 19, 62-75. https://doi.org/10.3917/rce.019.0062. Les femmes favorisent donc la continuité des actions qui travaillent à l’amélioration de la société en trouvant des solutions et revendiquant la reconnaissance et la rémunération de ces missions. 

L’opposition binaire entre développement économique et développement durable, pouvoir des hommes et des femmes, activités génératrices de revenus et bénévoles ou encore individu et collectif, est alors remise en question. 

Si ce mouvement de développement de nouvelles entreprises permet de contribuer à la diminution des inégalités de genre, il permet aussi de mettre en avant des nouvelles méthodes, venant de l’individu, du pratique, du local, prônant une approche égalitaire, participative et intersectionnelle[26]Chasserio, S., Pailot, P. & Poroli, C. (2016). 4. L’entrepreneuriat est-il genré ?. Regards croisés sur l’économie, 19, 62-75. https://doi.org/10.3917/rce.019.0062. Il est donc porteur de changement social dans sa globalité. 

L’entrepreneuriat des femmes déploie et diffuse une nouvelle approche de l’évolution de la société française en étant source de transformation sociale.

Conclusion 

Brisant l’ordre établi, l’entrepreneuriat féminin va plus loin qu’une émancipation individuelle et amène une approche durable et solidaire de la prise de pouvoir. Permettant de voir le développement de la société française à travers une approche égalitaire, soucieuse du bien commun et participative, il amène à questionner profondément les bases de construction de la société et d’aller vers une transformation de celle-ci. Cette analyse permet de démontrer qu’il est nécessaire de faciliter et renforcer l’accès à l’entrepreneuriat aux femmes pour favoriser le déploiement de son apport positif et lutter contre les inégalités.

Bibliographie : 

Aubery, L. InPower. Elise & Julia, Entrepreneures engagées – Fais ta life. [Fichier vidéo] https://www.youtube.com/watch?v=4eRVaPYM3Gw 

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Chasserio, S., Pailot, P. & Poroli, C. (2016). 4. L’entrepreneuriat est-il genré ?. Regards croisés sur l’économie, 19, 62-75. https://doi.org/10.3917/rce.019.0062

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Pour citer cette production : Sarah Fechant, « L’entrepreneuriat féminin – empowerment individuel ou collectif en France ? », Institut du Genre en Géopolitique, décembre 2022.

Les propos contenus dans cet écrit n’engagent que l’autrice.

References

References
1, 2 Bacqué. MH. (15 décembre 2021). L’empowerment ou pouvoir d’agir : une notion utile ? Penser les migrations à la lumière du pouvoir d’agir. https://www. icmigrations.cnrs.fr/2021/11/28/defacto-029–03/
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6 Women In Africa, Entrepreneurship Study. (2018). L’entrepreneuriat en Afrique : une voie vers l’émancipation des femmes ?. https://wia-initiative.com/wp-content/uploads/2021/03/roland_berger_women_empowerment_fr.pdf
7 Boring, A. (2016). 9. L’Entrepreneuriat des femmes : motivations et obstacles. Regards croisés sur l’économie, 19, 130-142. https://doi.org/10.3917/rce.019.0130
8 OECD. (18 novembre 2022). Employment : Temps consacré au travail non rémunéré, rémunéré, total, par sexe. https://stats.oecd.org/index.aspx?queryid=54757&lang=fr
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16 Aubery, L. InPower. Elise & Julia, Entrepreneures engagées – Fais ta life. [Fichier vidéo] https://www.youtube.com/watch?v=4eRVaPYM3Gw, min 53
17 Beauvoir. S. (1949). Le Deuxième sexe II. Éditions Gallimard
18 Guétat-Bernard, H. & Lapeyre, N. (2017). Les pratiques contemporaines de l’empowerment : Pour une analyse des interactions entre pratiques et théories, individu∙e∙s et collectifs. Cahiers du Genre, 63
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23, 24 Guétat-Bernard, H. & Lapeyre, N. (2017). Les pratiques contemporaines de l’empowerment: Pour une analyse des interactions entre pratiques et théories, individu∙e∙s et collectifs. Cahiers du Genre, 63, 5-22. https://doi.org/10.3917/cdge.063.0005
25, 26 Chasserio, S., Pailot, P. & Poroli, C. (2016). 4. L’entrepreneuriat est-il genré ?. Regards croisés sur l’économie, 19, 62-75. https://doi.org/10.3917/rce.019.0062